Calendrier
des colloques et rencontres de l'an
2010
merci de m'indiquer
les colloques et rencontres... qui ne figurent pas
encore ici, et devraient y figurer !
philippe.lejeune@autopacte.org
dernière
mise à jour : 8 novembre 2010
27-29 janvier 2010 - AMIENS - Les écrits littéraires des jeunes et leur conservation
Association
Lignes d'écritures
Archives
départementales de la Somme
Association
des Chercheurs en littératures d'enfance et de jeunesse
Université
Picardie Jules-Verne
Colloque
27 – 28 - 29 Janvier 2010
De
l'intérêt des écrits littéraires des jeunes
et
des conditions de leur conservation
Approche
internationale
7e colloque du cycle « Les
Coulisses de l'écriture des jeunes »
Lieu :
AMIENS, salle
Robida (DRAC Picardie), 5 rue Henri-Daussy
L'inscription est gratuite mais elle est obligatoire (nombre de place limitées)
Ce
colloque est organisé à l'occasion de la constitution d'un fonds d'archives
nationales
consacré
aux productions des ateliers d'écriture, réalisé en partenariat avec les
Archives
départementales
de la Somme d'une
part et l'INRP-musée de l'Éducation de Rouen, d'autre
part.
Il
constitue également la poursuite des réflexions élaborées lors d'une série de
six
colloques
organisés par Lignes d'écritures depuis 1996, et le début d'un nouvel engagement
autour
de la mémoire sociale de ce domaine.
Comité
scientifique
-
M. Olivier de Solan, Archives Somme
-
M. Foucault, ACLEJ
-
Christian Poslaniec, comité scientifique de Lignes d'écritures.
-
Scarlett Beauvallet, UPJV
_________________________
1er
jour : Mercredi 27 janvier 2010
Matin
9h
30 : Accueil, présentation des journées par Luc Pinhas, président, au nom des
co-organisateurs
et
intervention des autorités publiques
Premier
axe (10h – 13h) :
Réflexion
des partenaires du projet de conservation des écrits de jeunes
Modérateur
: Olivier de Solan
(directeur
Archives départementales de la Somme)
Première
séance : 10h – 11h 15
Table
ronde : Marie-Florence Ehret (auteur), Frank Schneider et Geneviève Tricottet
(rectorat
Picardie,
Action culturelle du Rectorat de Picardie) et Hervé Roberti, directeur de la
bibliothèque
départementale de la Somme.
La
table ronde est destinée à présenter l'approche de chaque partenaire quant à la
production
d'écrits
et la nature de leurs préoccupations pour la conservation de ces écrits.
2ème
séance : 11h 30 – 12h 30
—
Démarche de Lignes d'écritures et du comité scientifique ACLEJ (Christian Poslaniec)
;
—
Réflexion des Archives départementales de la Somme (Xavier Daugy et Elise
Franque).
Après-midi
Modérateur
: Christian Poslaniec (Lignes d'écritures)
1ère
séance : 14h – 15h 30
-
Approche en Belgique : «Une expérience belge, intervention de Réjane Peigny,
(réseau
<
Kalame >) et de Thierry Leroy (asbl Indications) ;
-
Christine Deroin, écrivain : l'adaptation théâtrale
- La
mise en place du dispositif de conservation Lignes d'écritures- INRP-Musée de
l'Education
et
le projet culturel (Jean Foucault, Lignes d'écritures).
Deuxième
Axe :
Des
partenaires producteurs d'écriture ou de son analyse répondent à leur tour
à
la question : Pourquoi conserver et que conserver ?
2ème
séance : 15h 45 – 17 45 h
Modérateur
: Luc Pinhas (Président ACLEJ)
-
Fraçois Le Goff ((IUFM Toulouse, université Toulouse Le Mirail) : La
conservation des
écrits
en situation ordinaire de classe (collège/lycée).
-
Christine Barré De-Miniac, UJF Grenoble1/IUFM-Université Stendhal Grenoble3/
Lidilem
: L'écriture
personnelle, scolaire et professionnelle de lycéens : un ou des univers
d'écriture
?
-
Patrick Joquel, écrivain : L'atelier d'écriture à l'école : enjeux, traces,…
-
Carmen Strauss Raffy (Iufm de Strasbourg) : Quand écrire donne voix au
chapitre… d'un
livre. _________________
2ème
jour : Jeudi 28 janvier 2010
à
partir 9h 30
Modérateur
: Lydie Baudelin (Conseil général Somme, direction culturelle)
Troisième
Axe :
Les
usages dans le domaine jeunesse
1ère
séance : 9h 30 – 11h
-
Jacques Fournier, directeur Maison de Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines : Les
ateliers
d'écriture
poétique et la publication des productions ;
-
Mme Dancel, université de Rouen : Historique de l'écriture créative et
enseignement ;
-
Marie-Agnès Thirard (université de Lille) : Littérature et enseignement :
lien écrits scolaires/
écriture
littéraire
2ème
séance : 11h 15 : 12h 15
-
Carole Hourt, Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information
(CLEMI,
Ministère
de l'Éducation nationale) : Une mémoire vivante des journaux scolaires et
lycéens
;
-
Luis Rosas, directeur du Cardan, Amiens : Conservation des écrits dans les
réseaux jeunesse
de
la lutte contre l'illettrisme
Après-midi
Modérateur
: Elise Franque (Archives départementales de la Somme)
Quatrième
axe :
autres
champs d'archives et de pratiques,
délimitant
les frontières de celui des écrits de jeunes en contexte collectif
1ère
séance : 14h – 15h 30
-
Mme Scarlett Beauvallet, UPJV/ Histoire moderne université Picardie Jules Verne
:
Les
écrits du for privé dans les Archives : La correspondance de la famille
d'Estourmel.
-
Madeleine Lequertier (Université Picardie Jules Verne) : analyse d'archives
d'une famille
de
Picardie du XVIII° siècle ;
-
Evelyne Coggiola-Tamzali , présidente de l'ADAJEP (association des déposants
aux
archives
des associations des associations de Jeunesse et d'éducation populaire) : Conserver
la
mémoire our fonder l'avenir : les archives des associations de jeunesse et
d'éducation
populaire.
2ème
séance : 15h 45 – 17 h 15
-
Philippe Lejeune (Université Paris-Nord, membre de l'Institut Universitaire de
France) :
L'association
pour l'autobiograpie et l'écriture des jeunes;
- Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre jeunesse en Seine-Saint-Denis (Montreuil) ;
- Jean-Pierre Klein, directeur de l'Institut national d'expression, de création, d'art et de
transformation, La violence comme alliée contre la violence.
___________________
3ème
jour : Vendredi 29 janvier 2010
Modérateur
: Jean Foucault, Lignes d'écritures
Cinquième
axe : Situation internationale
Témoignages
de la situation dans différents pays :
Matin
9h 30 : AFRIQUE
1ère
séance (9h 30 – 11h)
-
René Georges Bada (Cotonou) : Les écrivains du Bénin et les Ateliers
d'écriture auprès des
jeunes
-
Ousmane Diarra, écrivain Mali (Bamako) : L'univers des enfants de Bamako à
travers
leurs
créations poétiques ;
-
Abdelmajid Mekayssi, Maroc, Coordination chercheurs en littératures : Archives
des
littératures
de jeunesse au Maroc, Quelles archives et quels usages ? Comment exploiter
ces
archives
sur le plan didactique
?
-
Sophie Heidi Kam, poète et dramaturge, Burkina Faso : Ateliers décritrue,
public cible et
impact
sur la production littéraire et artistique d'aujourd'hui : cas du Burkina Faso ;
2ème
séance (11h 15 – 12h 30)
-
Cameroun, Serge Dzotap, animateur ateliers d'écriture à Bafoussam : L'invention
du
papillon
ou de la difficulté d'installer un atelier d'écriture poétique tout près d'un
atelier de
filetage
de boulons pour voitures usagées et compagnie ;
-
Kilosho Kabale, université de Nairobi, Kenya , Comment lire et conserver les
écrits des
jeunes
Kenyans swahiliphones et anglophones écrivant en français ;
-
Likambo Kwadje Dieudonné, ECRIL (Club UNESCO), Kinshasa (R.D. du Congo) : Expériences
d'ateliers
d'écriture auprès des jeunes en République démoratique du Congo.
Après
midi :
1ère
séance, 14h – 15 h 30 : SUITE INTERNATIONALE
-
Égypte ; Les concours d'écriture de jeunes, par Gharraa Mehanna ( université du
Caire) ;
-
Haïti : Expériences d'écriture menées avec le soutien de l'université Caraïbes
de Port-au-
Prince,
par Jocelyne Trouillot Levy ;
-
Vietnam. La politique du livre jeunesse du Vietnam : publication, diffusion et
conservation
(Vu
Van Dai, Université de Hanoï).
2ème
séance, de 15h 45 à 17h : Débat et Conclusions
-
Débat avec partenaires en France (Maison des écrivains) et en Belgique
-
Nicole Verdun : Présentation des temps forts de la rencontre
-
débat avec les participants
Adresse : 27 rue d'Antibes 80090 AMIENS
20 mars 2010 -
PARIS - L'oubli
Sur
ce thème, l'Association pour
l'Autobiographie
(APA) organise une Table ronde, qui se tiendra le
samedi 20 mars 2010 à l'Ecole Normale Supérieure, 45 rue
d'Ulm, 75005 Paris (amphi Rataud) de 14h30 à 17h. Elle réunira
Danièle Corre, Stéphane Courtois, Lydia Flem et Pierre Pachet et sera
animée par Véronique Leroux-Hugon. Entrée libre.
26-27 mars 2010 - PARIS - La lettre au cinéma
Colloque La Lettre au
cinéma , Auditorium de L’Adresse -
Musée de la Poste, 34 boulevard de Vaugirard, 75015
Paris
Organisé par l’AIRE
(Association Interdisciplinaire de Recherche sur l’Epistolaire), L’Adresse-Musée
de la Poste et l’association Filme-moi ta plume (conférences et ateliers
sur la lettre et le cinéma), ce colloque se propose d’analyser quelques films
qui mettent en scène l’épistolaire (lettres papier et courriers électroniques
circulant dans un film ou lettres filmées). Nous souhaitons ainsi prolonger une
réflexion déjà amorcée, mais dont le sujet reste peu étudié.
Vendredi 26 mars
2010
Matin
9h
accueil
9h15 Ouverture du
colloque
- La lettre dans le cinéma
muet
9h30 Alexia Gassin
(Paris 4) : La lettre dans le cinéma allemand du début des années
1920.
10h Damien Keller
(Rennes 2) : Les Vampires de Louis Feuillade (1915) et les lettres de
l’épouvante.10H30 débat et
pause
- Les classiques de la lettre
(I)
11h Xavier
Rockenstrocly : L'homme qui aimait les lettres : mise en scène des lettres
dans les films de François Truffaut.
11h30 Julie Wolkenstein
(université de Caen) : La lettre effacée : traitement de l’héritage
épistolaire dans quelques films de François Truffaut et Arnaud
Desplechin.
12h débat
L’Adresse vous propose
une visite libre et gratuite de ses expositions permanentes et temporaires
pendant la durée du colloque. Profitez des temps de pause pour découvrir leurs
collections épistolaires.
Vendredi 26 mars
2010
Après-midi
- Les classiques de la lettre
(II)
14h 30 Daniel Serceau (Paris 1) :
Sur Lettre d’une inconnue de Max Ophuls (1948).
15h Pierre Eugène (Université de
Picardie Jules Verne) : La lettre déviée : sur La Lettre de Manoel de
Oliveira (1999).
15h30 Rose-Marie Godier (Paris
10) : Frears, lecteur de Laclos : Dangerous Liaisons
(1988).
16h débat et
pause
16h30 Benjamin Rondeau : La
lettre dans The Civil War de Ken Burns (1990).
17h Denise Brahimi (Paris 7) :
Lettres d’Iwo Jima de Clint Eastwood : entre l’intime et l’événementiel
(2006).
17h30 débat
Samedi 27 mars
2010
Matin
9h Antony Fiant (Rennes 2) :
Fonction poétique et politique de la lettre de Ventura dans En avant
jeunesse de Pedro Costa (2006).
9h30 Pierre Arbus (Toulouse 2) :
Le continuum épistolaire : à la lumière de trois films de Victor
Erice.
10h Emmanuel Plasseraud (Lille
3) : Les Lettres d’un homme mort de Constantin Lopouchanski (1986) :
l’épistolaire et le temps.
10h30 débat et
pause
11h Jean-François Baillon (Bordeaux
3) : Le facteur de la liberté : archive familiale de l’exil dans I for
India de Sandhya Suri (2005).
11h30 Lise Gantheret (université de
Montréal) : La lettre cinématographique à l’être défunt ou l’image de
l’indicible douleur.
12h débat
Samedi 27 mars
2010
Après-midi
. Messages électroniques
14h30 Nicole Cloarec (Rennes 1) :
La dérive des courriers solitaires : Unrequited Love de Chris Petit
(2006).
15h Elisabeth Cardonne Arlyck (Vassar
College, New York) : Le secret est dans la messagerie instantanée.
15h30 Michael Temple (Université de
Londres)
: Signé Godard : lettres d’un artiste
intermédial.
16h débat et
pause
16h30 Bérénice Bonhomme (Paris
3) : La lettre dans le cinéma d’animation : Mary et Max d’Adam Elliot
(2009).
17h Roland Carrée (Rennes 2) :
Graver son chemin : lettres et messages d’enfants dans le cinéma d’Hayaho
Miyazaki.
17h30 Clôture du
colloque
Les
partenaires :
L’Adresse Musée de la
Poste, L’AIRE (Association Interdisciplinaire de Recherche sur
l’Epistolaire), Filme-moi ta plume (Conférences et ateliers pratiques
sur la lettre et le cinéma)
10-11 mai 2010 - MONTREAL - L'enjeu critique des écritures (auto)biographies contemporaines
Colloque organisé dans le cadre du 78e congrès de l'ACFAS, Université de Montréal, 10 et 11 mai 2010
Robert Dion, Manon Auger, Mariane Dalpé et Olivier Dufault
(Université du Québec à Montréal)
Conférencier invité
Philippe Gasparini, auteur d'Est-il je ? et d'Autofiction (Éditions du Seuil)
Proposition
Dans la foulée du retour du sujet, depuis les années 1980, les
écritures biographiques et autobiographiques ont réinvesti massivement
la scène littéraire. Or, c'est bien connu, il ne s'agit pas d'un retour
naïf qui n'aurait pas pris acte des remises en question radicales de la
période précédente, mais plutôt d'une prise de position à la fois
esthétique, poétique et éthique, souvent accompagnée d'un
questionnement sur la valeur même de l'entreprise (auto)biographique.
Au cours de ce colloque, il s'agira d'interroger cette posture critique
particulière des écritures (auto)biographiques contemporaines, qui
prend pour objet tant la littérature que le langage ou les discours,
mais aussi les modèles, voire l'héritage, la tradition et la mémoire
qui les fondent. À cet égard, si on a beaucoup questionné, au fil de
l'histoire littéraire, l'usage de la biographie en critique et si de
nombreux ouvrages se sont penchés sur les particularités génériques et
esthétiques des écritures (auto)biographiques, il appert qu'on n'a en
revanche à peu près jamais interrogé la fonction critique proprement
dite du biographique. C'est donc le biographique en tant que discours
ou récit critique que nous souhaitons mettre au centre des
préoccupations de ce colloque, par le biais de l'étude de ses modes
d'expression les plus divers (autobiographie, biographie imaginaire,
autofiction, journaux, correspondances, etc.)
Dans cette optique, les participants pourront notamment :
procéder à l'examen d'une oeuvre ou d'un genre (auto)biographique
porteur d'une réflexion critique particulière, qu'il s'agisse de la
question du rapport au langage et à la représentation ou de celle du
jeu sur les frontières génériques – ou bien, dans une autre
perspective, de la question de la doxa sociale ou littéraire qui la
sous-tend ;
privilégier des problématiques axées sur la démarche biographique,
telles que la relation et/ou la distance du biographe vis-à-vis de sa
pratique et de son objet ou encore l'intégration du discours critique
au sein d'une biographie d'écrivain qui doit composer tant avec
l'oeuvre de son biographé qu'avec le commentaire qui l'accompagne ;
réfléchir, de façon plus globale, sur la valeur critique des écritures
(auto)biographiques dans le champ littéraire contemporain, voire dans
l'économie actuelle des savoirs.
En nous appuyant sur le postulat que certaines « prises de position »
de ces écritures reflètent aussi, de façon plus générale, celles de
l'ensemble de la littérature narrative contemporaine, nous souhaitons,
au terme de ce colloque, parvenir à mieux circonscrire les enjeux tant
institutionnels, herméneutiques et épistémologiques que soulèvent les
écritures (auto)biographiques.
Consignes
Les professeurs et étudiant(e)s intéressés sont invités à soumettre
leur proposition de communication avec titre (250-300 mots) au plus
tard le 1er février 2010, accompagnée de leurs coordonnées détaillées :
– Nom et prénom
– Fonction et institution d'attache
– Adresse électronique
– Adresse postale
– Numéro de téléphone
Le tout devra être envoyé en fichier électronique joint (format Word) aux organisateurs suivants :
Robert Dion : (dion.robert@uqam.ca)
Manon Auger : (manonauger@hotmail.com)
La durée des communications sera de 20 minutes et une période de
questions suivra chacune d'entre elles. Veuillez par ailleurs noter que
l'inscription au Congrès de l'ACFAS est obligatoire pour les
participants (http://www.acfas.ca/congres/2010/pages/inscription.html).
Aucun remboursement des frais n'est prévu.
Partenaires
– Association francophone pour le savoir (ACFAS)
– Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la
culture québécoises (CRILCQ), projets « Littératures narratives
française et québécoise : poétiques et esthétiques comparées » et «
Figures d'écrivain : le rapport vie-oeuvre comme enjeu critique dans la
littérature contemporaine »
– Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH)
– Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC)
– Université du Québec à Montréal
28 mai 2010 - CLERMONT-FERRAND - Ecritures autobiographiques au théâtre
Journée d’Etudes « Ecritures autobiographiques au théâtre »
28 MAI 2010 Maison des Sciences de l’Homme 4, rue Ledru
63000 CLERMONT-FERRAND Direction scientifique : Danielle Corrado et Stéphanie Urdician (CELIS - Université Blaise-Pascal)
Appel à communications
Le projet propose d’interroger les formes de
migrations génériques entre les discours autobiographiques et le théâtre. La
journée d’étude prolonge la réflexion initiée dans le volume collectif
Autofictions scéniques ou l'auto-figuration au théâtre : L'auteur de soi à
soi ? co-dirigé par Frédérique Toudoire-Surlapierre et Florence Fix (en
cours de réalisation). Il s’agira de proposer une mise en perspective
théorique des modes d’appropriation théâtrale des écritures autobiographiques.
Pour ce faire, le dialogue des contributions théoriques sur l’autobiographie et
de la critique théâtrale à partir d’analyses de cas pratiques s’avère
incontournable. Même si le théâtre est a priori peu susceptible d'accueillir
l'autobiographie comme le notait Ph. Lejeune tout en constatant que
l'autobiographie ne cessait de créer ou d'investir des formes, les textes
dramatiques et les dispositifs scéniques relevant de ce dialogue sont d’une
grande diversité. Qu’on pense à l’autobiographie dramatique, telle que la
compose Rétif de la Bretonne dans Le Drame de la vie contenant un homme tout
entier (voir les travaux de F. Le Borgne), à la « performance scénique » (P.
Pavis) de l’auteur-acteur qui s’auto-représente (voir l’« autoperformance » de
Ph. Caubère) ou encore aux modalités de dédoublement du sujet (écrivant et
interprétant) dans les adaptations théâtrales d’écrits autobiographiques et
diaristiques. Un possible rapprochement entre autobiographie et biographie peut
s’opérer quand le texte à la première personne devient récit d’une vie pris en
charge par l’émetteur multiple du texte théâtral. La pièce monologue, que P.
Pavis exclut de sa définition du théâtre autobiographique, mérite également
d’être prise en compte lorsqu’elle prend la forme du soliloque autobiographique.
L’analyse de cas
visera donc à échafauder une assise théorique destinée à décoder les modalités
et les enjeux de l’hybridation qui s’opère entre introspection et exhibition,
entre contrat de lecture et contrat d’énonciation, entre fictionnel et
non-fictionnel. Comment la représentation sert-elle l’expression de la
subjectivité d’un « je… plein d’autres » selon la prometteuse formule de Ph.
Caubère ? Quelles combinaisons synchronisent tempo intérieur et tempo scénique,
espace du dedans et plateau dans les représentations de soi hors soi ? Quand le
théâtre, art collectif par excellence, accueille le récit d’une expérience
individuelle, assiste-t-on à la construction d’une identité réciproque fondée
sur le degré d’altérité du je.
Cette journée s’inscrit
dans les travaux de l’axe « Dynamique des genres littéraires » (S. Neiva, A.
Montandon) de l’équipe « Sociopoétique : écriture des interactions
sociales » du Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (EA
1002). Elle constitue le premier volet d’un projet de recherche autour des
relations entre « Ecritures de l’intime et théâtre » co-dirigé par Stéphanie
Urdician, Danielle Corrado (CELIS, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand),
Frédérique Toudoire-Surlapierre (Institut des Langues et des Littératures
Européennes, Université Haute Alsace Mulhouse) et Florence Fix (Centre Textes et
Cultures – Université de Bourgogne).
Contact : Stephanie.URDICIAN@univ-bpclermont.fr
28-29 mai 2010 - NANTES - Rencontres Jules Vallès
Organisées par l’Association Pour l’Autobiographie (APA) en partenariat avec
la Bibliothèque Municipale de Nantes (BMN) l’Association des Amis de la BMN et
l’Association des Amis de Jules Vallès.
Ces rencontres auront lieu à la Médiathèque Jacques-Demy, à Nantes, salle Jules Vallès.
Entrée libre.
Vendredi 28 mai 2010
15h. L’enfant, une autobiographie nantaise ?
Présentation et débat animé par Jean-Louis Liters, président des « Amis de la
BMN ».
1 Silvia Disegni : Ecriture sérielle et autobiographie dans L’enfant.
2 Joël Barreau : Jules Vallès et Jacques Vingtras à Nantes en 1848.
3 Stéphanie Michineau : La représentation de la Mère chez Jules Vallès.
4 Marie-Hélène Roques : Le théâtre du désir chez Jules Vallès : le cas de
Madame Devinol dans L’enfant.
17h : Pause et Buffet
Accueil des participants par la Mairie de Nantes.
18h : Lectures
par les comédiens du Théâtre du Reflet
Samedi 29 mai 2010
9h30 Autobiographie, roman autobiographique et autofiction.
Table ronde animée par Pierre Yvard du groupe nantais de l’APA.
1 Philippe Lejeune, président de l’APA : Qui dit je ?
2 Philippe Gasparini : Jules Vallès, précurseur de l’autofiction ?
3 Pierre Yvard : Mise en mots et mises en scènes : élaboration d’un
personnage dans L’enfant
4-5 juin 2010-
PAU - Amour divin, amour mondain
Amour divin, amour mondain dans les écrits du for privé
de la fin du Moyen Age à 1914, Colloque
international, 4 et 5 juin 2010, à l’Université de Pau
et des Pays de l’Adour, organisé par Maurice Daumas
(UPPA) pour ITEM (Identités,
Territoires, Expressions, Mobilités, EA 3002) et Michel
Braud (UPPA) pour le CRPHL (Centre de Recherche Poétique et
Histoire Littéraire EA 3003).
Responsables
scientifiques :
Maurice Daumas et Philippe Loupès (Bordeaux 3) pour le volet
historique ;
Michel Braud et Philippe Lejeune (Paris-Nord) pour le volet
littéraire.
Les
propositions de communication
doivent être envoyées avant le 28 février 2009
à :
Depuis
les travaux de Marcel Mauss, les sciences humaines se sont affranchies
des
dichotomies du normal et du pathologique, du sacré et du
profane, de l’individu
et de la société. Mais ces dichotomies ont une histoire.
Celle de l’amour divin
et de l’amour mondain a grandement servi à penser le monde dans
les siècles
passés.
Amour
divin, amour mondain ; amour divin, amour naturel ; amour
sacré,
amour profane ; amour céleste, amour vulgaire : les
expressions ne
manquent pas, à l’époque moderne, pour désigner ce
qui est d’abord vécu sur le
mode de l’opposition et du choix contraint. Le message de l’Evangile,
amplifié
par saint Paul, met en garde contre ce partage,
cette division qui guette l’homme et
cause sa chute. « Il faut mourir »
signifie « il faut
choisir ». Choisir, dès ce monde, entre l’amour que
l’on doit à Dieu et
celui que l’on doit à ses créatures. Choisir entre Dieu
et autrui, Dieu et son
conjoint, Dieu et ses enfants, Dieu et les plaisirs, Dieu et ses
souvenirs.
Génératrice d’angoisse et de déchirement, la
confrontation de l’amour divin et
de l’amour mondain correspond bien aux cadres conceptuels du temps des
Réformes. Mais si le registre de la douleur domine son
écriture, il est loin de
constituer son unique voie d’accès.
L’amour
sacré et l’amour profane se vivent aussi dans la joie, dans
l’harmonie et même
dans la fusion. Les Ecritures font une large place à l’amour
humain et ont
nourri sa représentation d’innombrables images. Corollairement,
l’amour passion
parle le langage de la spiritualité et se déchiffre
à partir d’elle. La
Renaissance présente le double visage de l’amour sacré et
de l’amour profane
que Lucien Febvre a révélé chez Marguerite de
Navarre. Marsile Ficin n’y est
pas étranger. En assignant à l’amour humain la
tâche valorisante de guider
l’âme vers l’amour divin, le philosophe de Careggi a accompli une
révolution.
Vulgarisé, le néoplatonisme fait les délices des
cours, si bien, selon la
remarque d’un philologue du XVIe siècle, qu’
« à la fin les courtisans
tenaient pour indispensable à leur fonction de savoir combien de
sortes d’amour
il y avait, et lesquelles. »
La
dialectique de l’amour divin et de l’amour mondain est un thème
de prédilection
dans les écrits intimes, présent au cœur du plus
célèbre d’entre eux :
« Oubli du monde et de tout, hormis Dieu » lit-on
dans le Mémorial.
Correspondances, mémoires, autobiographies, journaux et livres
de famille font
écho sur ce point aux traités, aux sermons et aux images.
Le mariage, qui
occupe dans les écrits personnels une place importante, est le
lieu par
excellence du déchirement entre l’amour humain et l’amour de
Dieu : la
sexualité, la dévotion et le veuvage sont autant de
scènes sur lesquelles se
joue le grand partage contre lequel
mettent en garde les hommes d’Eglise. Cette vision du monde affleure
dans bien
d’autres thèmes d’écriture, qui sont autant de choix
d’attitudes et de
comportements : le mal-être, l’interrogation sur le
péché, la tentation du
renoncement au monde, les engagements moraux, les élans
spirituels,
l’indignation contre la souffrance et la mort, les souvenirs et les
exploits
amoureux, les réflexions sur la vieillesse, la méditation
sur le temps qui
passe…
L’écriture
intime apparaît comme une forme de retrait du monde, puisqu’elle
consiste à
bâtir une sphère où le moi s’enferme,
éventuellement en tête-à-tête avec Dieu.
Mais écrire est aussi une manière d’être au monde,
qui ne se range
qu’exceptionnellement au nombre des œuvres de salut. Il existe donc une
contradiction dans le mouvement qui consiste à se tourner vers
Dieu tout en se
déployant par l’écriture dans le monde. Le moi
connaît mille et une manières de
la contourner, afin de légitimer son aspiration à
l’écriture. En voici un
échantillon, du modèle le plus courant :
« Mes
tristes réflexions peuvent servir d’exemple à ceux qui
comme moi abuseront de
leurs sentiments et donneront au monde ce qui n’est qu’à Dieu
seul. »
(Comtesse de Schwerin, Histoire de ma vie)
11-13 juin
2010 - STRASBOURG - L'Europe et le moi
Les
Journées de l'autobiographie 2010, organisées par l'Association pour l'Autobiographie
(APA), se passeront à Strasbourg, du vendredi 11 au dimanche 13
juin 2009. Week-end
résidentiel au Centre Saint-Thomas. Conférences, expositions, Tables rondes, Ateliers
d'écriture, lectures de textes, spectacles.
Thème
général : L'Europe et le moi.
Pour voir le programme détaillé, cliquez : http://www.sitapa.org/doc/Programme10
Pour le bulletin d'inscription, à renvoyer par la poste à l'adresse de l'APA (APA, La Grenette, 10 rue Amédée Bonnet, 01500 Ambérieu-en-Bugey), cliquez ici : http://www.sitapa.org/doc/Inscription10
28 Juin-2
juillet 2010 - BRIGHTON (Sussex) - Life Writing and Intimate Publics
Call for Papers: The 7th Biennial International Auto/Biography
Association Conference
http://www.sussex.ac.uk/clhlwr/1-7-1-11.html
University
of Sussex • 28 June–2 July 2010
Conference
Topic: Life Writing and Intimate Publics
The
Centre for Life History and Life Writing Research and the International
Auto/Biography Association invite scholars and life writers to attend
the 7th IABA conference, at the University of Sussex, Brighton, England.
Late
modernity has spot-lit intimate relations. Families, feelings and love
lives have been opened to public politics through pressures of
globalisation, digitisation, the mass media and social movements such
as feminism. At the same time, traditional citizenships of public
rights and responsibilities find new definition through trauma,
consumption, identity and care. As boundaries between ‘public’ and
‘private’ multiply, new constituencies of belonging and claim are
convened, from Fathers for Justice to flood survivors to Facebook. This
conference begins from Lauren Berlant’s term ‘intimate public’ to
explore these new constituencies in relation to life writing and life
storying across media, discipline and profession.
Life
writing and life story construct intimate publics in autobiographies,
biographies, diaries, oral histories, blogs, reality television,
photography, letters, life histories, documentaries, graphic memoirs,
quilts, exhibitions, mobile phone texts. They have also been crucial
agents in constructing counter-publics. We welcome papers dealing with
the following questions, and others which may be related to the
conference theme:
How
do life writings construct citizenship, civic relations and/or
counter-publics? How is life history used in non-governmental public
actions and activisms? And how have governmental organisations used
life history and life writing?
What
intimacies are facilitated by life writings and life stories?
How
does life writing relate to life story, life history and oral history?
How
has life writing and life story participated in care contexts such as
parenting, social work, health, education? What discourses of risk,
claim, vulnerability, rights and responsibilities are revealed in life
writings and their uses?
What
engagements do/should life writing and life history have with
therapeutic cultures?
How
does the economy of life story production and consumption relate to the
construction of intimate publics and who are its consumers and
producers?
In
what ways can we compare ethical codes for life writing, oral history
and life history? How do these manage the nature of intimate publics?
How
do life writing and life history contribute to public and private
archives and to public history/heritage?
How
does life writing construct or obstruct cross-cultural or
cross-linguistic relationships?
As
we understand more about the work of life writing, how is life writing
making us work?
What
relationships persist between life writing as aesthetic and as social
act?
Because
our primary concern will be stimulating and sustaining conversation
between conference participants, papers should be limited to fifteen
minutes in length. This will ensure time in all sessions for questions
and discussion. Panels on a single topic and submitted together are
welcome. (Panels and sessions will have three presenters.) Panels and individual papers may be
conducted or delivered in the language of the participant’s choice
let us know well in advance so we may make all necessary
arrangements. All participants should inform the organizers
about media requirements DVD, internet, visual projection, audio,
and so on.
Abstracts
for papers should be @300 words long. There should be an abstract for
each paper in a panel presentation. The deadline for abstracts will be
1 September, 2009. Though e-mail is preferred, abstracts can be
submitted by mail or fax to the following numbers and addresses.
IABA
Conference Call for Papers • c/o The Centre for Life History and Life
Writing Research •
Centre
for Continuing Education • University of Sussex • Falmer, Brighton BN1
9QQ, England
e-mail:
m.jolly@sussex.ac.uk • fax: 01273 877534
We
would be happy to answer questions.
Margaretta
Jolly
Director,
Centre for Life History and Life Writing Research,
<http://www.sussex.ac.uk/clhr/>
Editor,
The Encyclopedia of Life Writing
28 juillet-1er août 2010 - BOVINO (Italie) - Fatum et téléologie dans le tissage des récits de soi
Fatum et téléologie
dans le tissage des récits de soi
La forza del destino et les constructions
autobiographiques
Colloque : 28 juillet - 1er août à Bovino (Foggia-ITALIE)
Propositions à envoyer pour le 15 février 2010
« Ne te jette pas aux pieds du destin !
»
(von Kleist, Lettre á
son ami Ernst von Pfuel, 1805)
« Quand le destin nous poursuivait
pas après pas avec le rasoir en
main »
(Poésies, Arsenij Tarkovskij)
« Est-ce qu’il y a eu un
moment où
nous pouvions dire non ? »
(Rosencrantz and Guildenstern
are dead
Tom
Stoppard)
Depuis 2002
l’Osservatorio
scientifico della memoria scritta, filmica, e del patrimonio autobiografico,
organise un colloque annuel dans la Région de la
Daunia Irpinia-IT. L’Osservatorio est un
organisme interuniversitaire et interdisciplinaire qui étudie la rhétorique des
récits autobiographiques relevant aussi bien de l’écrit, que du dramaturgique,
ou du filmique, sans opérer de
distinction entre culture du bas, et culture
savante.
Fatum et téléologie dans
le tissage des récits de soi est
le thème du colloque 2010.
Les anciens croyaient
aux Parques : le filage de la vie
aurait déjà été achevé au moment de la naissance et cela, jusqu'au moment où le
fil du rouet s’était entièrement dévidé. Les augures interpellaient et
interprétaient les vols des oiseaux ou
les entrailles des animaux pour connaître l’avenir. Leur intention n’était pas
de changer le destin, mais de savoir si une action une fois décidée rencontrait
l’approbation divine (Tite-Live 1, 35, 3).
La fortuna était, selon les Latins, due pour
cinquante pour cent à l’impondérable et pour l’autre moitié à la volonté
humaine. Une idée que Machiavel
reprendra dans Il Principe, en posant
la question de savoir s’il serait possible d’endiguer le fleuve en pleine crue de la fortuna
(Quantum fortuna in rebus humanis possit, et quomodo illi sit occurrendu). –
XXV, 2: « Nondimanco, perché el nostro libero arbitrio non
sia spento, iudico potere essere vero che la fortuna sia arbitra della metà
delle azioni nostre, ma che etiam lei ne lasci governare l'altra metà, o
presso, a noi ».
La
pensée philosophique s’est interrogée dès ses origines sur déterminisme et
libre arbitre, une question qui ne demeure pas seulement théorique mais qui a imprégné et imprègne
les réflexions sur le sens de la vie au quotidien.
Le point central de ce colloque résidera
dans la mise en lumière de la façon dont un récit autobiographique dialogue avec l’idée du fatum, de la nature des techniques et des modalités qui interviennent pour
faire émerger ou pour nier le poids du destin, bref comment se constitue la téléologie de l’image de soi.
Dissémination d’indices, anticipations,
vocabulaire et syntaxe particuliers,
rendent possible et légitiment cette
téléologie à travers des récits (lettres, autobiographies, journaux intimes,
dramaturgies) dans lesquels l’organisation narrative du temps et de l’espace joue un rôle-clé.
Très récemment Sophie Calle, a montré les lettres (exposition
Sophie Calle, Bruxelles, BOZAR
27/05>13/09/2009) à travers lesquelles elle revendiquait
auprès de sa ‘clairvoyante’ la connaissance de son avenir, et plus précisément des endroits, où
se dérouleraient les événements, dans l’espoir de précéder son destin :
« J’ai proposé à la clairvoyante Maud Kristen de me dire
l’avenir, pour le rencontrer et faire en sorte que les choses aillent plus rapidement ». Sophie Calle ne refuse
donc pas son destin, elle veut littéralement courir á sa rencontre.
Le colloque ayant un caractère interdisciplinaire, seront dès lors pris en compte des éléments touchant tant à la culture du bas qu’à la culture savante, tant à l’iconographique qu’au filmique.
Les interventions pourront (après
lecture des referees) être publiées dans
la revue annuelle, thématique : Mnemosyne
o la costruzione del senso, Presses Universitaires de Louvain.
Les langues acceptées pour les interventions
sont l’italien, le français, l’anglais et l’espagnol. Une synthèse en français ou en anglais sera
demandée.
Le colloque se tiendra du 28
juillet, au 1er août à Bovino (Foggia-IT).
Pour les renseignements
pratiques :
http//:mediapoliseuropa.freehostia.com
Les propositions de max. 250 mots,
et un bref c.v. doivent être envoyées à :
beatrice.barbalato@uclouvain.be,
pour le 15 février 2010.
Inscription au colloque 80,00 euros.
Quelques références
bibliographiques :
-
Th.
W. ADORNO, The Stars Down to Earth, and Other Essays on the
Irrational in Culture, 1974
-
Sophie CALLE, Sophie
Calle : Où et quand ? - Nulle part ; Lourdes ; Berck, (avec 1
CD audio), Paris, Actes Sud, 2009.
-
Frank
KERMODE, The Sense of an Ending. Studies
in the Theory of Fiction, Oxford University Press, 1966.
-
Georges GUSDORF, Lignes de vie : Les
écritures du moi (vol. 1) et Auto-Bio-Graphie (vol. 2), Paris, Odile
Jacob, 1990.
Comité scientifique:
Beatrice Barbalato, Université
catholique de Louvain
Fabio Caffarena, Università di Genova
Antonio Castillo-Gòmez, Universidad d’Alcalà de
Henares
Albert Mingelgrün,
Université Libre de Bruxelles
Edgar Radtke, Universität Heidelberg
Organisation:
Irene Meliciani, secrétaire de l’organisation de Mediapolis.Europa
Michele Lenoci, Comune di
Bovino
Giulia Pelillo, Universität
Heidelberg
SIPARIO, Società cooperativa
Bovino
http://mediapoliseuropa.freehostia.com/
8 octobre 2010 - MONTPELLIER - Un genre
médiatique : l'autobiographie de vedette de la chanson
Appel à contribution
Le
développement de l’industrie culturelle en France, dès
ses débuts au XIXe siècle et jusqu’à
l’énorme essor qu’on lui connaît aujourd’hui,
affecte, tout autant que les supports écrits, une culture
orale qui n’a jamais cessé d’être vivace et
productive. En particulier, les formes populaires et
traditionnelles que sont la chanson et le texte à dire
connaissent des transformations profondes, sous-tendues par une
contradiction fondamentale : la
« performance », (Paul Zumthor, Introduction
à la poésie orale), moment d’émotion
partagée qui naît a minima de la conjonction d’un
texte dit et/ou chanté, de son interprétation par un
artiste – un corps et un voix – et de la présence d’un public,
est par définition unique ; or la culture médiatique
demande des produits massivement reproductibles à l’identique.
Cette contradiction, toujours à l’œuvre aujourd’hui,
génère sans cesse des formes nouvelles, parmi
lesquelles des genres et des formes d’écriture. Le colloque
organisé par l’équipe RIRRA 21 à Montpellier en
2008 a ainsi mis en lumière les phénomènes de
croisement, ou pour mieux dire d’étroite imbrication, entre le
développement du spectacle de masse et celui de la grande
presse au XIXe siècle. Nous proposons ici de poursuivre
l’exploration dans une autre direction, en abordant le genre à
succès qu’est l’autobiographie de chanteur.
C’est en
1863 que la première vedette du café-concert,
Thérésa, qui n’est alors âgée que de
vingt-huit ans, publie ses Mémoires […] écrits
par elle-même, en réalité rédigés
par trois journalistes ou auteurs connus, dont Henri Rochefort ;
ils tirent à 60 000 exemplaires. L’immense succès de
Thérésa, et celui du café-concert dont elle est
inséparable, accompagneront celui du Petit Journal. Par
la suite les grandes vedettes du café-concert de la Belle Epoque
(Paulus, Mayol, Yvette Guilbert…) imiteront la chanteuse, puis celles
du music-hall et après elles de la chanson moderne. Nous nous
centrerons ici sur le genre de l’autobiographie de chanteur, dans une
perspective de poétique historique : il s’agira d’en cerner
les caractéristiques, à travers ses réalisations,
du XIXe siècle à l’époque actuelle. On
privilégiera donc l’approche générique et
historique, plutôt que monographique. Voici quelques aspects que
nous proposons d’aborder :
- la
dimension autobiographique
-
la relation avec la culture médiatique orale : traitement
du thème du monde du spectacle ; intertextualité
avec les chansons ; parallélisme ou divergence avec la
biographie de la vedette ; présence de formes de comique et
d’humour issues de la culture orale
-
emprunts aux modèles romanesques de l’époque :
roman-feuilleton, roman d’apprentissage, « roman
oral » des années 30…
-
influence de l’écriture journalistique : récit de
presse, interview… Certaines autobiographies sont d’abord
publiées dans des périodiques ; d’autres citent des
articles de presse. Presque toutes sont coécrites par des
journalistes ; on analysera la figuration de l’écriture
à deux de ces « textes à
responsabilité partagée » (Philippe Lejeune).
-
influence de la culture de l’école primaire, très
présente dans les textes du XIXe siècle
-
traitement du rapport à la culture légitimée
-
relation avec d’autres textes, en particulier biographiques.
Cette rencontre
s’inscrit dans le champ de recherche « Littérature et
médias » de l’équipe d’accueil 4209-RIRRA 21
(université Montpellier III) et participe de deux de ses
programmes : « La parole vive à
l’ère moderne : chansons et textes à
dire » et « Presse et littérature au XIXe
siècle », conduits respectivement par
Élisabeth Pillet et Marie-Ève Thérenty.
Les propositions d’une vingtaine de
lignes, accompagnées d’une courte présentation de leurs
auteurs, sont à adresser avant le 31 janvier 2010 à
Élisabeth Pillet, elspil@aol.com.
14-15 octobre 2010 - ORLEANS - Artistes en correspondance
Colloque organisé par l'Université d'Orléans et le Musée des Beaux-Arts d'Orléans. (Voir AIRE)
Programme
Jeudi 14 octobre
Musée des Beaux-Arts, 1 rue Benjamin Rabier
Accueil des participants
Isabelle Klinka-Ballesteros, Geneviève Haroche Bouzinac
Matinée : 10h.
•
Jean-Jacques Tatin-Gourier, (Université de Tours), « Pratiques
artistiques et mises en scène de l'intimité dans les Lettres à Bettine
de Vivant Denon ».
•
Sylvain Bellenger (Cr en chef du Patrimoine), « Interroger les
correspondances en archives : les cas de Girodet et de Félicie de
Fauveau ».
•
Mehdi Korchane, (Dr Université de Paris IV), « Pierre Guérin et
Pierre David : une correspondance élégiaque, de Rome au Levant
(1804-1829) ».
• Barthelemy Jobert, (Université de Paris IV), « Delacroix écrivain: quelle place pour la correspondance? »
Après midi : 14h
.
•
Thierry Laugée, (Centre André Chastel, Paris IV),« Philippe Burty et ce
qu’il ne fallait pas lire de la correspondance d’Eugène Delacroix ».
•
Laetitia Levantis, (Université de Grenoble II), « Le goût pour
l’architecture gothique à travers la correspondance d’Hubert Rohault de
Fleury en Italie (1805) ».
•
Sylvie Crinquand, (Université de Dijon), « “Voir et être vu” : les
lettres de John Constable à C. R. Leslie (1826-1837)».
•
Marie-Hélène Rybicki, (Université de Potsdam),« “Ognuno ha i suoi
segreti”. Les coulisses de la célébrité à travers la correspondance de
Niccolò Paganini ».
Vendredi 15 octobre
Musée des Beaux-Arts, 1 rue Benjamin Rabier
Matinée : 10h
•
Véronique Mattiussi, (Archives du Musée Rodin),« Rodin dans ses écrits,
“ mes moyens naturels sont la terre et le crayon ”. »
•
Jean-Loup Champion, (Dr de collection, Éditions Gallimard), « Le
philosophe et le sculpteur : correspondance d'Alain et d'Henry de
Waroquier, 1937-1938 ».
• Brigitte Diaz, (Université de Caen), « La Lettre à l’œuvre, Lettres d’Eugène Fromentin ».
•
Mathilde Assier, (Universités Paris-Madrid, Dte),« Federico de Madrazo
et ses correspondants français : stratégies d’insertion et transferts
culturels ».
•
Claire Maingon, (Université de Rouen), « Henri-Edmond Cross et Maurice
Denis : une amitié épistolaire méconnue, Regard croisé entre symbolisme
et néo-impressionnisme ».
Après-midi : 14h.
•
Laura Gutman-Hanhivaara, (Fondation finlandaise pour la Culture), «
Henry de Vallombreuse, l’ami parisien, 1887 – 1915 ».
• Valérie Verhack, (Musées royaux de Belgique),« Jules Schmalzigaug (1882-1917), futuriste belge ».
• Benoît Decron, (Musée Soulages), « Gaston Chaissac épistolier ».
• Marc Decimo, (Université d’Orléans), « Marcel Duchamp : Le refus pris à la lettre ».
COMITE SCIENTIFIQUE ET D’ORGANISATION
Geneviève Haroche Bouzinac, professeur à L’UNIVERSITE D’ORLEANS, directrice de la Revue Epistolaire.
Isabelle Klinka-Ballesteros, conservateur en chef du MUSEE DES BEAUX-ARTS D’ORLEANS.
Sylvain Bellenger, conservateur en chef du PATRIMOINE.
Avec la participation de Jean-Loup Champion et de Bénédicte Obitz, Dr de l’Université d’Orléans.
20-21 octobre 2010 - ARRAS - La
Médiatisation de la vie privée (XVe-XXe siècles)
L’Université
d’Artois et le CREHS organisent un colloque les 20 et 21 octobre 2010
à
l’Université d’Artois portant sur "La médiatisation
de la vie privée (XVe-XXe siècles)
Appel à contribution
Phénomène
contemporain, qui s’accélère ces dernières
années à travers internet et la
création de sites tels Facebook, Myspace ou le très
élitiste Twitter, la
médiatisation de la vie privée et de l’intimité
est désormais devenue une
réalité de notre époque, non sans poser des
problèmes multiples. Politologues
et sociologues s’interrogent, en effet, sur l’équilibre qu’il
convient de
conserver dans les démocraties entre transparence et secret.
Mais est-ce
vraiment propre à notre société
post-moderne ? Qu’en était-il
auparavant ? Comment s’affichait sur la place publique les
bonheurs, les
heurts et malheurs des existences ? Quels étaient les
sujets qui, relevant
de l’intime, ne pouvaient être exposés ? A l’inverse,
qu’acceptait-on de
dévoiler ? Où se situait la pudeur ? Quels
étaient les sujets de
scandales les plus fréquents ? Qui était
exposé ? Par quels canaux la
vie privée se dévoilait-elle ? Quelles
étaient les réactions du
public ? Qu’est-ce qui change dans notre monde contemporain ?
Quatre
axes de
réflexion sont proposés aux communicants :
1.
La part du secret
A
travers
divers sujets relevant strictement de la vie privée (vie
intérieure et
spirituelle, vie conjugale, amour, sexualité…), il s’agit de
déterminer, en
fonction des époques et des milieux sociaux, la part de ce qui
doit être tenu
secret et la part de ce qui peut être exposé. La question
centrale concerne les
seuils du scandale et leurs variations au cours de l’histoire.
Qu’a-t-on
l’habitude de dire sur soi, sur ses sentiments, sur ses croyances, sur
ses
proches, sur sa famille, et qu’a-t-on l’habitude de taire ?
Où se situent
les limites ? Comment et par qui sont-elles imposées ?
Comment
perçoit-on l’amour ? Que peut-on dévoiler de la
sexualité ? Que
dit-on et à qui le dit-on ? Quelle est la nature des
confidences que l’on
peut faire ? Quelle différence y a-t-il entre la confession
et la
confidence ? Quelles différences peut-on noter entre les
ères
culturelles ? La religion a-t-elle un impact ? La notion de
genre
est-elle pertinente ?
2.
Les sources
Les
sources de
la médiatisation sont multiples : journaux intimes,
autobiographies,
témoignages, procès, presse, radio,
télévision, internet, iconographie
(peinture, gravure…). Elles méritent d’être, à
partir d’exemples précis,
analysées et décryptées. Quel usage en
fait-on généralement ? A quels
réseaux sont-elles associées ? Le législateur
exerce-t-il une contrainte
sur leurs auteurs ? Il s’agit aussi de mesurer leur impact sur
leur
public, autrement dit de se demander pourquoi le public est si curieux
d’entrer
dans l’intimité d’autrui.
3.
Le scandale et la
transgression
La
publicité
faite autour des questions d’ordre privé se fait surtout
lorsqu’il y a du
scandale : double vie, adultère, enfants
illégitimes, conduite déviantes,
addictions, criminalité... La transgression est un objet de
curiosité majeur.
Si elle se définit d’abord par réaction aux normes
morales de l’Eglise et à la
législation émanent du pouvoir, elle est aussi
différenciée en fonction des
milieux sociaux et du genre. A la femme a été de tous
temps dévolu l’espace
privé et à l’homme l’espace public. Est-ce pour autant
que les hommes sont
tenus à l’écart des secrets intimes et de leur
diffusion ? Comment
évoluent les pratiques en ce domaine ? A quels types de
scandales sont-ils
sensibles ? De quelles transgressions se rendent-ils le plus
souvent
coupables ?
4.
La volonté de faire savoir
On
pourra
enfin se demander si l’exposition de soi, qui peut aller jusqu’à
une exhibition
de soi, est vécue uniquement dans la transgression. Au
contraire, n’est-elle
pas un passage obligé pour exalter la grandeur de familles
illustres ? N’y
a-t-il pas dans les récits que laissent des quasi anonymes issus
du peuple dès
le XVIIIe siècle, la volonté de créer
avec une trace mémorielle qui
ennoblit, une forme de légitimité à être et
à avoir été ? En d’autres
termes, quelle fonctions symboliques peut remplir cette volonté
de faire
savoir ? Et comment évolue la frontière entre ce qui
est caché et ce qui
est public ? De nos jours, la législation
protège-t-elle correctement ceux
qui sont les plus exposés ? Mais comme ceux qui s’exposent
le font le plus
souvent volontairement, on peut se demander comment ils arrivent
à jouer avec
le système et quels gains ils en obtiennent.
Dévoiler son intimité est-il
un passage désormais obligé pour les hommes politiques,
les vedettes et les
« people » ?
Le
colloque souhaite intéresser des historiens, des sociologues,
des littéraires,
des juristes et des chercheurs en science de l’information.
Les
propositions de communication sont à adresser à l’adresse
suivante : agneswalch@yahoo.fr
avant le 31 janvier
2010, sous forme d’un résumé d’environ 500 signes en
langue française,
anglaise, allemande, espagnole, portugaise ou italienne. Le programme
définitif
du colloque sera envoyé aux participants dans le courant du mois
de mars 2010.
Les actes du colloque seront publiés et, à cet effet,
nous demanderons aux
participants de bien vouloir nous envoyer pour le 31 octobre 2010 le
texte de
leur communication.
Agnès
Walch
MCF
HDR en histoire moderne
Université
d’Artois
agneswalch@yahoo.fr
20-24 octobre 2010 - AMBERIEU-EN-BUGEY - Ecrire sa vie
Voici
le programme de la deuxième édition de cette manifestation annuelle
proposé par la Ville d'Ambérieu-en-Bugey en collaboration avec l'APA :
Mercredi 20 octobre 2010
- Après-midi à la médiathèque : Ateliers « Autoportraits » jeunesse animés par Céline Thomassin (CP, CE2, CM2) de 13h30 à 17h
Jeudi 21 octobre 2010
- Soirée d’ouverture d’Ecrire sa vie
-
20h30 Projection d’un film autobiographique sur la guerre du Liban
(Lebanon de Samuel Maoz, Israël 2010) au Ciné Festival en
partenariat avec l’association Toiles Emoi.
Vendredi 22 octobre 2010
- 10h, puis 14h, Espace 1500, salle Dumesnil
Projections de « Bonjour petit Copper » animées par Philippe Lejeune et destinées aux 3e et 1ères L
-
19h à la médiathèque : Gerty et Molly (extrait d’Ulysse de Joyce), un
monologue interprété par la comédienne Maud Chapoutier de la Compagnie
des Infortunes (durée 30 min.)
Samedi 23 octobre 2010
15h : Atelier d’écriture à la médiathèque, mené par Gérard Diet et
Louis Desbonnes, responsables de l’atelier d’écriture de la MJC
17h30
: Lecture d’extraits de « Intimité en temps de guerre », d' Andrée
Monneret, recueil de lettres déposé à l’APA par la comédienne Françoise
Monneret
18h30 : pause gourmande, buffet
20h
: Récital vocal et musical trio « Char, Camus ou les deux soleils de
Sénac » par la compagnie du Piano voyageur. Correspondances, inédits et
extraits d’œuvres, jeux de voix, de mots, de piano, de saxo.
Dimanche 24 octobre 2010
Après-midi
à la Pépinière : Présentation publique du travail du Petit
Laboratoire, la Compagnie des Infortunes, Pierre Kuentz
.Recherche théâtrale ouvert aux amateurs d’Ambérieu, à partir de textes
de correspondances amoureuses du fonds de l’APA
21-23 octobre 2010 - GRENOBLE - Les Journaux d'écrivains : questions génériques et éditoriales
Colloque
international
« Les journaux
d’écrivains : questions génériques et éditoriales ».
Organisé par l’Université
Stendhal-Grenoble 3, les 21, 22 et 23 octobre 2010
Responsable : Cécile Meynard (cecile.meynard@gmail.com), Maître de Conférences à l’Université Stendhal-Grenoble
3.
Lieu : Amphi de la
MSH-Alpes
Etudier les manuscrits des
journaux d’écrivains amène à se poser maintes questions, en premier lieu celle
des genres (journal, mémoires, autobiographie, en particulier, mais aussi
théâtre, roman, récit de voyage, essai, etc.) et de leur interpénétration dans
ce type d’écrits. Cette étude peut amener aussi à s’interroger sur la réception
des journaux (il convient ainsi de s’intéresser à la fameuse affirmation au
sujet du « moi » qui serait le premier destinataire » du journal) et sur la
notion d’ « intime », qui depuis la fin du XIXème siècle a souvent influencé la
critique dans son appréhension des journaux d’écrivains, mais est aujourd’hui
remise en cause pour nombre d’entre eux. La définition traditionnelle du journal
par sa datation et son respect d’une forme de chronologie peut s’avérer
problématique, et se voit parfois remise en cause par l’observation minutieuse
des pages manuscrites, ouvrant de nouvelles perspectives pour la réflexion sur
les genres du journal et de l’autobiographie. Le contenu de ces journaux pose
également question : journal intime, littéraire, de formation, voire journal
d’une œuvre... Les pratiques des écrivains qui parfois entremêlent les notations
de nature et statut différents, parfois les séparent par l’emploi de supports
(carnets, cahiers, etc.) bien distincts, seront également étudiées.
Se pose aussi bien entendu
de façon cruciale la question de l’édition de ce type de textes qui par leur
nature même ne sont pas initialement destinés à être publiés. Est-il possible de
limiter l’arbitraire dans les choix éditoriaux ? Le colloque sera l’occasion de
présenter des solutions éditoriales diverses.
La génétique des textes
pourra être mise à contribution car elle permet de cerner avec précision
certaines caractéristiques profondes, et parfois insoupçonnées, des
« journaux », qui bien souvent disparaissent lors de leur publication du fait de
choix éditoriaux nécessaires mais introduisant une normalisation : comment
l’éditeur peut-il gérer le respect ou le non-respect de la chronologie par
l’écrivain, la tenue de plusieurs journaux (voire de journaux et de carnets) en
parallèle, chacun étant affecté à une thématique donnée et ayant un statut
différent, la notion de « journal d’une œuvre », le désordre et le mixage
générique au sein d’un même ensemble de pages, voire sur une page donnée, le
travail éventuel de l’écrivain sur son journal en vue de sa publication
(introduction d’un « ordre », d’une logique, réécriture faisant du journal un
avant-texte, (auto -) censure…) … ?
Programme :
21 octobre 2010
MATIN :
Accueil :
9h : Isabelle Pailliart (Vice-Présidente Recherche),
Chantal Massol (Directrice de l’École doctorale et de l’Équipe
Traverses 19-21, Université Stendhal-Grenoble 3)
Cécile Meynard (Maître de conférences, Responsable scientifique du colloque)
Contextes et ouvertures :
Présidente : Marie-Rose Corredor
9h30 : Philippe Lejeune (Maître de conférences honoraire, Université de
Paris 13) : « Aux origines du journal : une poétique du brouillon »
10h : Christian Del Vento (Professeur, Université Stendhal-Grenoble 3)
: « "En se regardant dans ce fidèle miroir" : les Journaux d’Alfieri
entre analyse du "moi" et construction autobiographique »
10h30 : PAUSE
Présidente : Béatrice Didier
11h : Sylvie Crinquand (Professeur, Université de Bourgogne) : « Entre
laboratoires de la création et postfaces : quelques journaux
d’écrivains britanniques (1798-1832) »
11h30 : Brigitte Lefèvre (Docteur, Université Paris 7, UMR 8155, CRCAO
Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale) : « Le
"pacte diariste" de Nogami Yaeko »
12h-14h : PAUSE DÉJEUNER
APRÈS-MIDI :
Écriture de soi, laboratoire de l’œuvre :
Atelier 1 : (MSH-Alpes, Amphithéâtre)
Présidente : Françoise Simonet-Tenant
14h : Bertrand Vibert (Maître de conférences HDR, Université
Stendhal-Grenoble 3) : « Les Cahiers d’Henri de Régnier, ou le
laboratoire du songe »
14h30 : Simon Dubois Boucheraud (ATER, Université Paul
Valéry-Montpellier 3) : « De l’auto-bio-graphique à l’auto-publication
: Les écritures des "moi" d’Anaïs Nin »
Atelier 2 : (MSH-Alpes, Salle de réunion 2e étage)
Présidente : Catherine Viollet
14h : Matthieu Sergier (Chargé de recherches FNRS, Universités de
Louvain et Saint-Louis, Belgique) : « Le journal d’écrivain à l’épreuve
de la prose expérimentale flamande des années 1960 »
14h30 : André-Alain Morello (Maître de Conférences, Université du Sud
Toulon-Var) : « L'écriture de soi et le laboratoire de l'œuvre : Giono,
du journal aux carnets »
15h : PAUSE
Président : Philippe Lejeune
15h30 : Jean Touzot : (Professeur émérite, Université Paris 4-Sorbonne)
: « Le Journal de Mauriac : vestiges d’une ambition dévoyée »
16h : Peter Schnyder (Professeur, Université de Haute-Alsace) : « Une
écriture du désastre poétique ? Gustave Roud dans son Journal »
16h30 : Michel Braud (Professeur, Université de Pau et des pays de
l’Adour) : « Le statut de l'écrivain dans le journal de Charles Juliet.
»
22 octobre 2010
MATIN
Questions génériques / Aux marges du journal :
Président : Bertrand Vibert
9h : Anne Boutin (Docteur, Université de Lausanne, Suisse) : « Le
journal Amélie et Germaine de Benjamin Constant : un exemple de
flottement générique. »
9h30 : Raoul Bruni (Docteur, Université de Padoue, Italie) : « Quelques
remarques sur la méthode du Zibaldone de Giacomo Leopardi »
10h : PAUSE
Président : Daniel Lançon
10h30 : Simona Modreanu (Professeur, Université de Iasi, Roumanie) : « Cioran ou la lecture comme bouleversement »
11h : Sophie Hébert (Doctorante, Université Stendhal-Grenoble 3) : « Louis Guilloux, un journal entre guillemets »
11h30 : Sylvie Lannegrand (Maître de conférences, Université de Galway,
Irlande) : « Voies intimes : Réflexions sur le Journal
inédit d’Yves Navarre et le chassé-croisé des genres »
12h-14h : PAUSE DÉJEUNER
APRÈS-MIDI :
Questions éditoriales : « faire entrer une éponge dans une boîte d’allumettes »
Atelier 1 : (MSH-Alpes, Amphithéâtre)
Président : Peter Schnyder
14h : Chloé Le Meur (Allocataire Monitrice, ENS-LSH Lyon) « Les
"Journaux intimes" de Baudelaire : étude comparée de deux éditions
(éditions Eugène Crépet et André Guyaux) »
14h30 : Martine Sagaert (Professeur, Université du Sud Toulon Var), « De la difficulté d’éditer le journal de Gide »
Atelier 2 : (MSH-Alpes, Salle de réunion 2e étage)
Président : Jean-François Louette
14h : Françoise Simonet Tenant (Maître de conférences, Université Paris
13) : « Catherine Pozzi ou la difficulté d’éditer un journal polymorphe
»
14h30 : Rana El-Gharbie (Doctorante, Université Paris-4 Sorbonne) : «
Les adresses à l’éditeur dans Le passé défini de Jean Cocteau »
15h : PAUSE
Atelier 1 : (MSH-Alpes, Amphithéâtre)
Présidente : Hélène de Jacquelot
15h30 : Daniel Lançon (Professeur, Université Stendhal-Grenoble 3) : «
Comment ne pas devenir écrivain en publiant son Journal (1936-1956) ou
l’exemplarité de l’Égyptien francophone Ahmed Rassim »
16h : Eddie Breuil (Doctorant, LIRE, Université Lyon 2) « Les éditions
critiques de journaux : la question du choix et la morphologie de
l’appareil critique »
Atelier 2 : (MSH-Alpes, Salle de réunion 2e étage)
Président : Michel Braud
15h30 : Julie LeBlanc (Professeur, Université de Toronto, Canada) : «
Les fonctions multiples des journaux inédits de Marie-Claire Blais :
document de genèse, écriture diaristique et défis éditoriaux »
16h : Catherine Viollet (Chargée de recherche ITEM, CNRS-ENS) : « Éditer les journaux de Christiane Rochefort »
23 octobre 2010
Témoignage de soi, témoignage du monde :
Présidente : Julie LeBlanc
9h : Stéphane Gougelmann (Docteur, ENSAAMA - Olivier de Serres (École
Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Art), Paris) : «
Que reste-t-il d’intime dans le Journal intime de Jules Renard ? »
9h30 : Véronique Montémont (Maître de conférences, UHP Nancy) : « Les journaux de jeunes filles sous l'Occupation »
10h : PAUSE
Présidente : Martine Sagaert
10h30 : Maria Pilar Saiz-Cerreda (Professeur « contratado », Université
de Navarre, Espagne) : « Le journal de guerre et Léon Werth : discours
intime ou témoignage public ? »
11h : Jean-François Louette (Professeur, Université-Paris 4 Sorbonne) :
« Deux journaux, deux saisies de l’Histoire : Sartre et Drieu La
Rochelle »
11h30 : Hélène de Jacquelot (Professeur « associato », Université de Pise, Italie) : Synthèse.
12h : fin du colloque
Responsable : Cécile Meynard
Comité scientifique : Hélène de Jacquelot, Philippe Lejeune, Martine Sagaert, Catherine Viollet
Comité d’organisation : Muriel Bassou, Marie-Rose Corredor, Sophie Hébert
Contact : Cécile Lançon (Appui à la Recherche)
Traverses 19-21 - Service d’appui à la Recherche
UFR des Lettres et Arts du spectacle
Université Stendhal
1180 avenue centrale
BP 25 - 38040 Grenoble cedex 9
ceciliamariavilma@voila.fr
6 novembre 2010 - PARIS - Sartre, Carnets de la drôle de guerre
Organisée par l'
Association pour l'Autobiographie
(APA), la Matinée du Journal du samedi 6 novembre 2010 se tiendra de
10h à 12h30 à L'Institut culturel de Roumanie (1 rue de l'Exposition,
75007 Paris). Entrée libre.
Cette Matinée, animée par Gilles Alvarez, avec la participation de
Claude Burgelin et de Françoise Simonet-Tenant, sera consacrée à une
présentation des
Carnets de la drôle de guerre suivie d'un débat.
18-19 novembre 2010 - PESSAC (33) - La signature
"La signature. Regards croisés autour d’une pratique sémiotique millénaire"
Lieu du colloque : Pessac (33607) (Amphithéâtre de la Maison des Suds 2, esplanade des Antilles
Contact : Federico Bravo
courriel : fbravo (at) u-bordeaux3 [point] fr
Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3
Domaine universitaire
33607 PESSAC CEDEX
Le GRIAL (Groupe interdisciplinaire d’analyse littérale), centre de
recherche de l’Équipe d’accueil 3656 AMERIBER, organise un colloque sur
le thème de « La signature » les 18 et 19 novembre 2010. L’ambition de
ce colloque, ouvert à toutes les disciplines, est de croiser autour de
cette pratique sémiotique singulière et civilisatrice le plus grand
nombre de regards et d’éclairages possibles, la multidisciplinarité
étant le premier pas vers la véritable interdisciplinarité.
Argumentaire
De la signature manuscrite à la signature numérique, sa version
dématérialisée, en passant par le sceau façonné dans l’argile, le plomb
ou la cire, l’anneau sigillaire ou le seing figuratif, le contrat
silencieux par lequel le sujet règle les conditions du pacte
identitaire qui le lie aux autres prend des formes multiples :
l’histoire de la signature[1] est l’histoire du singulier foisonnant. À
la croisée des savoirs et des pratiques sociales, la signature
intéresse la diplomatique, la paléographie, la sigillographie et
l’héraldique, mais aussi –avec la littérature, les arts et la
publicité– la sémiotique, l’onomastique, la pragmatique, la
psychologie, l’histoire, la sociologie, l’anthropologie ou encore les
sciences juridiques, sans oublier la calligraphie ou sa déclinaison
physiognomonique, la graphologie.
Témoin privilégié de la scripturalité, la signature est le lieu où le
nom propre rencontre l’écriture. Empreinte corporelle, elle relève
aussi d’une théorie de la gestualité non seulement parce que, à
l’intersection de l’image et de l’écrit, la signature allie au tracé du
nom graphié l’iconicité du paraphe manuscrit par lequel le nom se fait
geste, mais aussi parce qu’elle trouve, dans l’ordre de l’expression
symbolique, sa traduction praxémique et kinésique dans certaines
pratiques ritualisées « valant » signature : poignées de main,
crachats, échanges symboliques en tous genres pour valider une
transaction, signer un pacte, conclure un engagement, authentifier une
parole. Les textes de loi sont là qui nous rappellent ce que signer,
soussigner ou contresigner veulent dire. Mais d’où le signe autographe
puise-t-il son pouvoir performatif voire démiurgique à transformer la
parole en acte engageant « vitalement » celui qui la signe ou la
contrefait ?
Le nom est le « thème » alphabétique de la signature qui en est la mise
en scène. À la croisée de deux systèmes, scriptural et figural, la
signature met non seulement en cause une esthétique calligraphique mais
aussi une poïèse onomastique qui se manifeste en particulier à travers
les figures du masque et les anamorphoses du nom. Se pose ainsi la
question du vrai et du faux, du poétique et du frauduleux. Peuplée de
faussaires et d’usurpateurs d’identités en tous genres, l’histoire de
la signature partage avec celle du nom un goût certain pour la
contrefaçon : pour les faussaires de textes, mais aussi les faussaires
de noms. Comme le rappelle Hélène Maurel-Indart, la notion
d’intertextualité aurait dû libérer l’écrivain et, plus généralement,
l’artiste de la hantise du plagiat, or « le mythe d’une littérature
sans auteur noie, sans la résoudre, la question de la signature[2] »
qui trouve dans les pratiques apocryphes et pseudépigraphiques
–défensives, poétiques ou purement festives– un champ d’expression et
d’expérimentation inépuisable. Entre simulation et dissimulation
onomastique, l’art du pseudonyme est l’art de la signature
carnavalisée. « Le pseudonyme –écrit Maurice Laugaa– exhibe deux traits
récurrents du système : il est excès du propre et d’une appropriation ;
il obéit au principe des nominations clignotantes[3] ». Retrouver
l’empreinte du moi dans le moi d’emprunt, tel pourrait être l’enjeu
majeur de l’interprétation mais, comme le fait observer Pierre
Emmanuel, « la psychanalyse des noms d’emprunt attend encore (sous un
pseudonyme ou non) son auteur[4] ».
Au même titre que le titre, la signature est un moyen d’accès doublé
d’un filtre d’accès à l’œuvre et à son sens. Un travail récent d’Inger
Østenstad intitulé Quelle importance a le nom de l’auteur ? soulève la
question de la centralité du nom de l’auteur et de son rôle constitutif
dans le fonctionnement du texte littéraire[5]. Quand elle existe, la
signature ne fait pas qu’en authentifier la source : ce faisant, elle
garantit en l’infléchissant l’exercice anthropologique de son exégèse.
À elle seule la signature construit un sens qui lui-même participe à la
construction de celui du texte tout en en modifiant la perception : un
sens dont il n’est plus possible de se déprendre au cours de l’exégèse.
Plus loin encore : face à l’œuvre anonyme ou sans filiation, la
signature dans l’art contemporain peut, comme le fait remarquer
Nathalie Heinich[6], être rangée au nombre des indicateurs
d’artification, l’un de ses pouvoirs les plus éminents étant justement
de faire accéder le travail du peintre, du photographe, du cinéaste ou
du sculpteur au statut d’œuvre d’art. Apposée sur l’objet qu’elle
sémiotise, elle atteste aussi, par sa seule présence, de sa condition
d’objet promu au rang d’objet artistique.
À la multiplicité des usages de la signature s’ajoute la diversité de
ses modes de réalisation. On sait par exemple, toute spéculation
numérologique laissée de côté, que Bach utilisait comme signature
musicale les quatre lettres de son nom, B + A + C + H, translittérées
sur l’échelle tonale pour obtenir une suite mélodique –la séquence
diatonique si bémol + la + do + si bécarre en notation allemande–, dont
le compositeur signa entre autres la fugue inachevée de son testament
musical, L'art de la fugue : renouant avec la très ancienne et –osons
l’anachronisme– très oulipienne pratique musicale de la solmisation, du
sogetto cavato et autres canti firmi de la musique médiévale et de la
Renaissance, le procédé bien connu de la signature musicale soulève la
question, étroitement liée à la pratique de l’anagramme, de
l’engendrement du thème générateur de l’œuvre, le nom de l’artifex
faisant office à la fois de signifiant « clandestin » et de thème
musical. Transformé en tracé mélodique appelé à former le thème
principal ou secondaire de la composition, le nom crypté de l’auteur
est aussi susceptible de fournir le thème musical –littéral et
allitérant– de l’œuvre littéraire, comme l’a lumineusement mis en
évidence Ferdinand de Saussure lorsqu’en examinant la poésie latine de
l’humaniste Ange Politien il découvre, sous forme de syllabogramme, le
nom de Politianus enseveli sous l’écorce sonore de ses vers –PhiliPPus
/ NulLI ignota meae est graTIA mira mANUS... : c’est l’anagramme comme
signature.
Si la signature est une façon de penser le texte elle est aussi une
façon de penser le monde, puisque tout ce qui le constitue porte
inévitablement l’empreinte de son créateur. Elle devient alors la
marque de la proportion, l’expression signée d’une ressemblance ou,
pour reprendre les termes d’Oswald Crollius dans son Traicté des
signatures, le « truchement » que Dieu a donné à chaque objet
permettant à l’homme de découvrir la « sympathie analogique et mutuelle
» qui relie entre eux les deux ordres du visible et de l’invisible :
c’est la signature comme désoccultation, mais aussi comme fondement de
la pensée analogique. Comme le dit Foucault, « il n’y a pas de
ressemblance sans signature, le monde du similaire ne peut être qu’un
monde marqué ». Enfin et sans nullement prétendre épuiser les voies qui
s’ouvrent à la réflexion, on ne saurait omettre de souligner le
fonctionnement métonymique de la signature : elle est la marque de
fabrique, le sceau, l’estampille, la griffe que la modernité décline en
une multitude de logotypes, monogrammes, labels, sigles, tags,
tatouages et autres emblèmes culturels et signes d’appartenance comme
autant d’artifices identitaires.
[1] Histoire admirablement retracée par Béatrice Fraenkel dans son
ouvrage désormais classique La signature, Genèse d’un signe, Paris,
Gallimard, 1992.
[2] Hélène Maurel-Indart, Du plagiat, Paris, PUF, 1999, p. 206.
[3] La pensée du pseudonyme, Paris, PUF, 1986, p. 293.
[4] Cité par Maurice Laugaa, ibidem, p. 8.
[5] Inger Østenstad, « Quelle importance a le nom de l’auteur ? »,
Argumentation et Analyse du Discours, n° 3, 2009, [En ligne], mis en
ligne le 15 octobre 2009. URL : http://aad.revues.org/index665.html.
Consulté le 19 janvier 2010.
[6] Nous renvoyons ici au numéro de Sociétés et représentations
récemment consacré à la signature (« Ce que signer veut dire »)
coordonné par Dominique Margairaz et Myriam Tsikounas (mai-juin 2008,
n° 25).
PROGRAMME SCIENTIFIQUE :
Marc ARABYAN (CeReS - Centre de Recherches Sémiotiques, Université de Limoges)
La marque, une signature typographique.
Maria ARANDA (GRIAL - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
Belardo en campagne : le « personnage-signature » dans un drame de commandeur de Lope de Vega.
Sandie ATTIA (Études Germaniques, Université du Maine)
De la « Signature des Êtres » au paraphe de l’empereur : influences et subversion du signe de Jakob Böhme à Günter Eich.
Isabelle BOUCHIBA (GRIAL - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
Signature et pseudonyme : le cas de Tirso de Molina.
Federico BRAVO (GRIAL - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
L’écriture-signature : noms, anagrammes, cryptonymes.
Elvezio CANONICA (ERPI - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
Pour une apologie de l'anonymat.
Laurent COSTE (CEMMC - EA 2958, Université de Bordeaux 3)
Mobilité et mimétisme social : les signatures des marchands bordelais du Grand Siècle.
Renée-Paule DEBAISIEUX (CIM - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
La signature de l’écrivain grec Nirvanas (1866-1937) : pseudonyme, masque et dévoilement.
Béatrice FRAENKEL (EHESS, Chaire « Anthropologie de l’écriture »)
La signature
Charlotte GUICHARD (CNRS IRHIS-UMR 8529, Université de Lille 3)
Fragonard et les jeux de la signature.
Aziz HILAL (Docteur en Philosophie Arabe)
Al-tahnîk ou la sputation, le symbolisme de la salive au début de l’Islam.
Jean-Claude HINNEWINKEL (UMR 5185 ADES/ISVV CERVIN, Univ. de Bordeaux 3)
La signature des terroirs du vin.
Lydie PEARL (ARTES - EA 4198 L.A.P.R.I.L., Université de Bordeaux 3)
Chagall : un nom propre éclaté entre deux langues, deux cultures.
Nuria RODRÍGUEZ-LÁZARO (GRIAL - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
Lorsque le poète dit son nom. La signature dans la poésie espagnole du XXème siècle.
Aránzazu SARRÍA BUIL (ERPI - EA 3656, Université de Bordeaux 3)
La signature dans le processus identitaire de l’exil. Étude sur l’emploi du pseudonyme par les éditions Ruedo Ibérico.
Natacha VAS-DEYRES (TELEM - EA 4195, Université de Bordeaux 3)
Régis Messac et L’Empire du pseudo.
Paul VEYRET (CLIMAS - EA 4196, Université de Bordeaux 3)
Effets de signature dans « Les Vestiges du jour » de Kazuo Ishiguro.
Valeriu P. STANCU (Humboldt-Universität zu Berlin, Institut für Romanistik)
Manières de sign(al)er des mondes : la signature entre (para)texte et « présentification » de la fiction.
26-27 novembre 2010 - PARIS - Autour des écrits autobiographiques de Sartre
Colloque international en Sorbonne, les 26 et 27 novembre 2010
PROGRAMME
Vendredi 26 novembre
Matin
Ouverture : Georges Molinié (président de l’Université de Paris IV),
André Guyaux (directeur du Centre des correspondances, XIXe-XXIe
siècles), Jean-François Louette
- Hélène Baty-Delalande (Nanterre) : « Les Carnets de la drôle de guerre : l’occupation du temps »
- Michel Kail et Françoise Bagot (Paris) : « Sartre et Beauvoir : les genres de l’autobiographie »
- Véronique Montémont (UHP Nancy, IUF) et Françoise Tenant (Paris-Nord)
: « Lecture comparée des Carnets et des Mots : une approche générique
et linguistique »
- Paolo Tamassia (Trente) : « À propos de La Reine Albemarle »
Après-midi
- Jacques Lecarme (Paris III) : « Il n’y aura pas eu d’autobiographie sartrienne »
- Nathalie Barberger (Lille III) : « Grisélidis pas morte »
- Jean Bourgault (Rouen) : « “ Nous étions du même bord ” – Sartre et Merleau-Ponty »
- Jean-Pierre Martin (Lyon 2, IUF) : « Sartre et l’amitié »
Samedi 27 novembre
Matin
- Philippe Lejeune (Paris-Nord) : « Genèse d'une étude génétique des Mots, 1972-1996 »
- John Ireland (Chicago) : « Ouragan sur Les Mots : Sartre et Castro »
- Gilles Philippe (Paris III) : « Style mnémonique et style mémoriel »
- Jean-Louis Jeannelle (Paris IV) : « Sartre et le mémorable »
- Michel Contat (CNRS) : « Sartre et l’autobiographie parlée »
Après-midi
- Jacqueline Villani (Aix-en-Provence) : « “ Un pauvre type qui s’était trompé de monde ” »
- Paul Geyer (Bonn) : « Sartre, du postmoderne au moderne :
configurations littéraires de la subjectivité dans La Nausée et Les
Mots »
- Nao Sawada (Rikkyo, Tokyo) : « L’expérience de la guerre dans Les Chemins de la liberté »
- Juliette Simont (FNRS) : « Genèse des Réflexions sur la question juive »
26-27 novembre 2010 - ORLEANS - Max Jacob épistolier
Colloque international "Max Jacob épistolier : la corespondance à l'oeuvre"
Vendredi 26 novembre (10h15-16h30) à l'Université d'Orléans
UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines
Salle du Conseil
10, rue de Tours
Tramway A – Arrêt « Université-Indien »
Samedi 27 novembre (9 h 15 - 16 h) à la Médiathèque d’Orléans
Auditorium Marcel Reggui
1, place Gambetta
Bus : 1, 4, 5, 7, 8, 26 – Arrêt « Médiathèque »
De 1895, année de la première lettre retrouvée, aux derniers appels
du 28 février 1944 avant l’internement à Drancy, Max Jacob a eu
une production épistolaire intense. Par son ampleur (près de 30 000
lettres), le statut prestigieux de ses correspondants, la tension
constante de son écriture et son actualité éditoriale, ce vaste
ensemble fait de Max Jacob un des épistoliers majeurs du XXe siècle.
Plutôt que de considérer sa correspondance comme de simples
documents en lien avec sa vie ou ses écrits littéraires, ce colloque vise
à interroger désormais le genre épistolaire comme une part entière de
l’œuvre. Comment la correspondance s’est-elle bâtie du vivant de
l’auteur et de manière posthume ? Quels enjeux mobilise-t-elle ?
Quelles ont été les stratégies éditoriales choisies ? Quel a été son
statut par rapport aux études des textes et aux biographies ? Engage-
t-elle un plaisir esthétique singulier ? Peut-elle être considérée
comme une part de son œuvre littéraire ?
Pour répondre à ces questions, le colloque Max Jacob épistolier : la
correspondance à l’œuvre propose d’aller vers une exploration plurielle
et commune de cet ensemble en conjuguant les méthodes et les ques-
tionnements au regard des enjeux esthétiques et biographiques de
l’œuvre de l’artiste.
À l’occasion de ce colloque, le comédien Rufus donnera à
entendre des extraits de l’épistolaire jacobien (26 novembre à 20 h) ;
une exposition de manuscrits précieux de la correspondance de
l’artiste sera présentée à la Médiathèque (25 novembre-
29 décembre).
***
Renseignements, informations,
plans d’accès, inscriptions
L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Il est possible de s’inscrire :
02 38 62 75 78
ou
http://www.max-jacob.com
Colloque organisé par l’Association des Amis de Max Jacob et l’Université de
Lausanne et de Neuchâtel, en partenariat avec l’Université d’Orléans (UFR-
Lettres, Langues et Sciences Humaines), l’Association Interdisciplinaire de
Recherches sur l’Épistolaire (AIRE), Les Cahiers Max Jacob.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication (CNL &
DRAC Centre), de La Fondation de la Poste, du Conseil Régional de la Région
Centre, du Conseil Général du Loiret, des villes d’Orléans et de Quimper et de la
Communauté de Communes Val d’Or & Forêt.
Spectacle
Rufus lit Max Jacob
billeterie CDNO/Loiret/Centre
02 38 81 01 00
(mardi-jeudi : 14 h-19 h ; vendredi : 14 h-18 h)
billeterie@cdn-orleans.com
Liens utiles
Les Amis de Max Jacob
http://www.max-jacob.com
Les Cahiers Max Jacob
http://www.cahiersmaxjacob.com
Association Interdisciplinaire
de Recherche sur l’Épistolaire
http://www.epistolaire.org
1er-4 décembre 2010 -
LOUVAIN, PARIS - "Le sens du passé", pour une
nouvelle approche théorique des Mémoires, de Commynes
à nos jours
Colloque organisé par l’équipe
« TELEM » de Bordeaux III (Marc Hersant), l’équipe
« Littérature française, xixe-xxie
siècles » de Paris-Sorbonne (Jean-Louis
Jeannelle) et l’Université de Louvain-la-Neuve (Damien Zanone)
UCL (Université
de Louvain-la-Neuve) et Maison de la recherche de Paris-Sorbonne (28
rue Serpente, métro Odéon)
Objets d’un intérêt renouvelé des études
littéraires depuis une
trentaine d’années, les Mémoires ont souffert
d’être limités à la fois dans
leur extension chronologique et dans leur légitimité
théorique. Considérés
comme une spécificité des siècles classiques qui
n’aurait que laborieusement
survécu à cet âge d’or supposé, les
Mémoires n’ont pas été saisis dans la
longue durée, comme un modèle capable de dépasser
le contexte social et
culturel qui les a vus naître. Leur capacité à se
renouveler et à devenir un
des éléments les plus caractéristiques d’une
culture française de la mémoire et
de l’histoire n’a pas été véritablement
interrogée. Situés en outre en marge
des études sur les récits personnels, les travaux
consacrés aux Mémoires ont
subi l’attractivité de cadres théoriques qui en ont
fortement influencé l’approche :
la notion moderne d’autobiographie, en particulier, a pu fonctionner
à la fois
comme « autre » des Mémoires et comme
« archigenre » susceptible
de les intégrer mais aussi de gommer leur originalité. Le
« règne de
l’autobiographie » a ainsi conduit à estomper dans
notre horizon culturel
la singularité de « genres » perçus
comme plus secondaires (Mémoires,
Souvenirs, Annales, chroniques) en dépit de leur
antériorité chronologique et
de leur intérêt théorique propre.
Pour toute information, contacter :
Jean-Louis Jeannelle : jljeannelle@wanadoo.fr
Marc Hersant : m.hersant@free.fr
Damien Zanone : damien.zanone@uclouvain.be
Mercredi 1er décembre, Paris
9h : accueil à la Maison de la Recherche de Paris-Sorbonne, 28 rue Serpente, Paris 6e
9h15 : « Les Mémoires, un genre ? » par Marc Hersant, Jean-Louis Jeannelle et Damien Zanone
Identifier, éditer, lire
Séance présidée par Joël Blanchard (Université du Maine)
9h30 : Catherine Emerson (National University of Ireland) : « Les Mémoires du XVe siècle dans les collections du XIXe siècle »
10h : Christophe Gicquiaud (Université Paris-Sorbonne) : « Jean Le
Laboureur, éditeur et commentateur des Mémoires de Castelnau »
10h30 : discussion ; 10h45 : pause
11h : Claire Quaglia (Université Paris 7) : « Les Mémoires d’Ancien Régime : diversité formelle et écriture du “moi” »
11h30 : Marie-Paule de Weerdt-Pilorge (Université de Tours) : « Le
pacte de lecture dans les Mémoires du XVIIIe siècle : quelle révolution
? »
12h : discussion
Séance présidée par Jean Garapon (Université de Nantes)
14h : Philippe Lejeune (Université Paris 13) « Bombelles : édition et reconfiguration générique de texte »
14h30 : Dinah Ribard (EHESS, Paris) : « Mémoires, histoire, témoignage »
15h : discussion ; 15h15 : pause
15h30 : Jean-Christophe Igalens (Université de Nice Sophia-Antipolis) :
« “Tous les écrits en ce genre” : remarques sur l’appréhension
générique des Mémoires au tournant des Lumières »
16h : Anna Karla (HU Berlin, EHESS/Institut historique allemand) : «
Mémoires d’outre-Rhin : définition, adaptations et critique d’un genre
“français” dans l’Allemagne du XIXe »
16h30 : discussion
Jeudi 2 décembre, Paris
Les Mémoires, des modèles d’écriture en transformation
Séance présidée par Pierre Frantz (Université Paris-Sorbonne)
9h30 : Juliette Nollez (Université Paris-Sorbonne) : « L’irréel du
passé, mode paradoxal de l’expression de la vérité dans les Mémoires du
duc de Saint-Simon »
10h : François Raviez (Université d’Artois) : « Les Mémoires d’outre-tombe : un dialogue des mourants »
10h30 : discussion ; 10h45 : pause
11h : Jean-François Perrin (Université Grenoble 3) : « “À charge et à décharge”. Une approche
singulière de l’écriture mémorialiste : les Lettres à Malesherbes de J.-J. Rousseau »
11h30 : Alexandre Tarrête (Université Paris-Sorbonne) : « Les rapports
auteur/personnage dans les Mémoires de Guerre du général de Gaulle »
12h : discussion
Séance présidée par Béatrice Didier (École normale supérieure de Paris)
14h30 : Marc Hersant (Université Lyon 3) : « Un captif amoureux : Genet mémorialiste ? »
15h : Christophe Meurée (FRS-FNRS/Université catholique de Louvain) : « La tentation mémorialiste de Marguerite Duras »
15h30 : discussion ; 15h45 : pause
16h : Nathalie Froloff (Université de Tours) : « De Simone de Beauvoir à Annie Ernaux : un renouveau des Mémoires au féminin »
16h30 : Tiphaine Samoyault (Université Paris 8) : « Mémoire de la trahison : Ernaux, Bourdieu, Depardon, Éribon »
17h : discussion
Vendredi 3 décembre, Louvain-la-Neuve
13h30 : accueil salle du Conseil FIAL, bât. Erasme, 1, place Blaise-Pascal, Louvain-la-Neuve
Entre récits de soi et fiction
Séance présidée par Myriam Watthee-Delmotte (Université catholique de Louvain)
14h : Emmanuelle Lesne-Jaffro (Université Clermont-Ferrand 2) : « Le concept de diction appliqué aux Mémoires »
14h30 : Filippo d’Angelo (Université de Limoges) : « Mémoires et
libertinage au XVIIe siècle : le Journal de Jean-Jacques Bouchard »
15h : Jan Herman (Katholieke Universiteit Leuven) : « Des
romans-mémoires aux Mémoires : le double pacte de lecture chez Courtilz
de Sandras, Rétif de la Bretonne et Voltaire »
15h30 : discussion ; 15h50 : pause
16h05 : Damien Zanone (Université catholique de Louvain) : « La voix retrouvée de Justine Guillery : Mémoires d’une inconnue »
16h35 : Laura Colombo (Université de Vérone) : « Les enchantements de
la passion et de l’esprit : Marie d’Agoult et Hortense Allart
mémorialistes »
17h05 : Jean-François Massol (Université Grenoble 3) : « Mémoires,
Journal, Souvenirs, trois formes pour un roman : Le Lieutenant-colonel
de Maumort de Roger Martin du Gard »
17h35 : discussion
Samedi 4 décembre, Louvain-la-Neuve
Mémoires et écriture de l’histoire
Séance présidée par Philippe Lejeune (Université Paris 13)
9h : Joël Blanchard (Université du Maine) : « Pour une “archéologie” des Mémoires. L’écriture
commynienne : exception ou filiations ? »
9h30 : Adrien Paschoud (Fonds national suisse de la recherche
scientifique) : « Aspects et enjeux de l’écriture mémorialiste au temps
des Guerres de religion : Sa vie à ses enfants d’Agrippa d’Aubigné »
10h : discussion ; 10h15 : pause
10h30 : Anne Coudreuse (Université Paris 13/IUF) « Les Mémoires de la Révolution sont-ils lisibles ? »
11h : Katrien Horemans et Helena Medeiros (Katholieke Universiteit
Leuven) : « De la diplomatie de se dire : le discours personnel dans
les Mémoires (Voltaire, Rousseau) »
11h30 : discussion
Séance présidée par Michel Brix (Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur)
13h15 : Catherine Mariette (Université Grenoble 3) : « Polyphonie de l’Histoire dans les Mémoires sur Napoléon de Stendhal »
13h45 : John Eakin (Indiana University, Bloomington) : « Vivre dans l’Histoire : autobiographie, memoir(s), Mémoires »
14h15 : discussion ; 14h30 : pause
14h45 : Jean-Louis Jeannelle (Université Paris-Sorbonne/IUF) : « Malraux stalinien : Mémoires et polémique »
15h15 : Jacques Lecarme (Université Paris 3) : « Mémoires de la résistance et de la collaboration »
15h45 : discussion
16h : clôture du colloque
11 décembre 2010 - PARIS - L’autobiographie en langue française au 21e siècle
Conférence internationale organisée par l’Université du Kent à Paris et le ‘Centre for Modern European Literature’ de l’Université du Kent, avec le soutien de l’Ambassade de France au Royaume-Uni
Reid Hall (4 rue de Chevreuse, 75006 Paris), le samedi 11 décembre 2010
SAMEDI 11 DÉCEMBRE 2010, REID HALL, PARIS
Conférence internationale organisée par l’Université du Kent à Paris
et le ‘Centre for Modern European Literature’ de l’Université du Kent
Avec le soutien de l’Ambassade de France au Royaume-Uni
et du Kent Institute for Advanced Studies in the Humanities
09.00 – 09.10 Introduction (Prof. Peter Read, Directeur de l’Université du Kent à Paris)
09.10 – 10.10 Session 1 : L’autobiographie comme genre (Prés. : Carine Fréville)
SABINE KRAENKER, Université de Helsinki
Les avant-propos de Philippe Lejeune ou les
introductions intimes d’une œuvre de critique
littéraire
HENRIETTE KORTHALS ALTES Language Center, University of Oxford
Les méditations de Pascal Quignard
10.10 – 11.10 Session plénière 1 (Prés. : Claire Lozier)
MIREILLE CALLE-GRUBER, CREF & G, Université Paris III- Sorbonne nouvelle
Comment écrire la vie d’une écriture qui procède ‘à
base de vécu’. L’ensemble des perspectives
ouvertes par Claude Simon
11.10 – 11.30 Pause
11.30 – 12.30 Session 2 : Autobiographie et technologie (Prés. : Fabien Arribert-Narce)
SHIRLEY JORDAN Queen Mary, University of London
Saving’ a life: new strategies and technologies in
Annie Ernaux’s recent writing
ANDREI LAZAR Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, Roumanie
Hervé Guibert: vers l’autobiographie intermédiale?
12.30 – 14.00 Lunch
14.00 – 15.00 Session plénière 2 (Prés. : Alain Ausoni)
VÉRONIQUE MONTÉMONT ATILF-CNRS (Nancy), Institut Universitaire de France
Petite cartographie des écrits égotropes
15.00 – 16.00 Session 3 : Filmer la vie (Prés. : Peter Read)
MARION SCHMID University of Edinburgh
The Self as Filmic Performance : Chantal Akerman
between ‘je’ and ‘elle’
CLAIREZ BOYLE University of Edinburgh
La vie rêvée d’Agnès Varda : Dreaming the Self in Les Plages d’Agnès
16.00 – 16.30 Pause
16.30 – 17.30 Session plénière 3 (Prés. : Thomas Baldwin)
JEAN-LOUIS JEANNELLE Université Paris IV-Sorbonne; IUF
Identité, sexualité et image numérique: Ma vraie vie
à Rouen d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau
17.30 – 18.30 Wine reception
ADMISSION LIBRE / FREE ENTRANCE
Responsables:
Fabien Arribert-Narce (Université du Kent et Université Paris III-Sorbonne nouvelle) et
Alain Ausoni (Université d’Oxford)
Email: autobiographie21@gmail.com
http://www.kent.ac.uk/secl/researchcentres/eurolit/events/conferences/autobiographie.html
REID HALL, 4 rue de Chevreuse 75006 PARIS
http://www.reidhall.com
HTTP://WWW.KENT.AC.UK/STUDYING/WHERE/PARIS/CAMPUS.HTML