Colloques et appels à contributions 2011


Egogéographies / Géographies du je - Géographies et cultures - Appel à contributions

Le don des archives privées - ANGERS - 11 février 2011

Réceptions de l'oeuvre de Michel Leiris - MONTPELLIER - 25 février 2011

Biographie et politique (1700-1830) - LYON - 17-18 mars 2011

Voix et autobiographie - PARIS - 19 mars 2011

Comment archiver les témoignages autobiographiques - BRUXELLES - 1er-2 avril 2011

Genèse autobiographique et collecte des traces - PARIS - 2 avril 2011

L'intime à ses frontières - DIJON - 8-9 avril 2011

La francophonie aux XVIIIe et XIXe siècles - PARIS - 29-30 avril 2011

Jean Donostia, diariste - PARIS - 7 mai 2011

Europe in Life Writing - TALLINN (Estonie) - 18-20 mai 2011

La recherche biographique aujourd'hui - LILLE - 18-20 mai 2011

Le récit de soi en questions - AIX-EN-PROVENCE - 19-20 mai 2011

Le journal intime - LOUVAIN-LA-NEUVE (Belgique) - 19-21 mai 2011

Les correspondances, archives de la création - CAEN - 25 mai 2011

Formes obliques du récit de soi (Mauriac) - MALAGAR - 27-28 mai 2011

La pratique autobiographique des cheminots - AMBERIEU-EN-BUGEY - 17 juin 2011

Trajectoires sociales - AMBERIEU-EN-BUGEY - 17-19 juin 2011

Les usages de l'écrit du for privé - PARIS - 30 juin-2 juillet 2011

  Ecriture(s) et psychanalyse : quels récits ? - CERISY-LA-SALLE - 6-13 juillet 2011

La figure du rebelle - BOVINO (Foggia, Italie) - 4-7 août 2011

Journal des Goncourt - NANTERRE - 14-15 octobre 2011

L'éducation domestique en Suisse romande - LAUSANNE - 4 novembre 2011

Les correspondances dans les écrits du for privé - PAU - 18 novembre 2011

Journal des Goncourt - BREST - 18-19 novembre 2011

Récit de vie, maladie, fin de vie - NANTERRE - 3 décembre 2011

 


Merci de m'indiquer les colloques et rencontres... qui ne figurent pas encore ici, et devraient y figurer !
philippe.lejeune@autopacte.org

Dernière mise à jour : 15 novembre 2011

Egogéographies /Géographies du Je, numéro spécial de Géographies et cultures, date-limite 31 octobre 2011

« Egogéographies / géographies du je » Appel à textes pour un numéro spécial de Géographie et cultures

Responsables du numéro spécial :
- Anne Volvey, Université d’Artois : anne.volvey@bluewin.ch - Yann Calbérac, Université Paris-Sorbonne (IUFM de Paris) : yann.calberac@wanadoo.fr

Les textes de 35 000 signes maximum, cartes et figures comprises, doivent être envoyés à Anne Volvey et Yann Calbérac, responsables du numéro spécial, ainsi qu’à la directrice de la revue, Francine Barthe (francine.barthe@wanadoo.fr). Date limite d’envoi des articles : 31 octobre 2011.
Les normes typographiques sont disponibles sur demande auprès des responsables du numéro spécial.


Les raisons de l’engouement récent pour l’égogéographie – le projet d’un retour du géographe sa pratique scientifique et de sa mise en récit selon les codes du genre autobiographique – sont à chercher dans le développement de l’épistémologie constructiviste associé au redéploiement post-moderne et post-structural du sujet, tout particulièrement dans la science de langue anglaise. La critique de la fiction du sujet de la science positiviste, qui outillé et neutralisé dans sa subjectivité peut retrouver le « réel en soi » et son ordre pour les objectiver dans des représentations scientifiques, a contribué à substituer la réflexivité portant sur la relation sujet/objet à l’objectivité, dans les procédures de validation du discours scientifique. Tandis que l’investigation des mondes intérieurs s’est étendue au sujet cherchant qui, appelé à adopter un principe de symétrie pour réfléchir avec ses outils scientifiques à la manière dont sa propre subjectivité est mise en jeu, transformée, consolidée dans des situations de recherche éminemment relationnelles, est devenu pour lui-même un sujet de préoccupation scientifique. Cela explique le regain d’intérêt récent dans la géographie pour les démarches autobiographiques (Moss, 2001) qui deviennent un moyen fécond pour les chercheurs d’interroger leurs pratiques, leurs médiations et leurs objets à l’aune d’un parcours intellectuel reconstruit par ce projet autobiographique. On peut y associer le développement substantiel des rendus de terrain et des textes réflexifs ou méthodologiques sur les pratiques (Geographical Review, 2001) : ils sont des moyens pour construire le sujet géographe, voire la figure du géographe, à travers l’évocation d’une pratique spatiale.

Alors même que qu’à rebours d’autres sciences de terrain, la géographie classique n’a pas développé un genre littéraire de terrain, laissant aux pairs ou aux élèves l’exercice de reconstruction biographique par le truchement des « hommages » de fin de carrière, la géographie contemporaine française n’échappe pas à ces évolutions. Si l’autobiographie a été anciennement convoquée (Blanchard, 1963), elle a été profondément renouvelée sous l’impulsion de Chantal Blanc-Pamard (1991) et de Jacques Lévy (1995) qui a redéfini les modalités du retour réflexif et a donné un nom à ce genre : l’égogéographie. Ce renouveau a été stimulé par les règles de l’institution qui en a fait l’un des attendus de l’Habilitation à Diriger des Recherches. Pourtant, c’est encore la diversité qui l’emporte : l’égogéographie recouvre des formes, des contenus et des finalités qui varient d’un auteur à l’autre. En tout état de cause, ce texte d’auteur fonctionne aujourd’hui comme un « discours autorisé » qui se donne à lire comme une auto-représentation de la prestation scientifique, de l’œuvre de son ensemble ou du chercheur lui-même, et qui joue un rôle dans l’édification d’une pensée et d’une carrière.
C’est ce genre égogéographique que nous souhaitons questionner dans ce numéro thématique de Géographie et cultures, que celui-ci soit assumé ou déguisé, et ce qu’il fait à la géographie. La diversité formelle du genre – qui ne saurait sans doute se réduire tout à fait au texte –, les intérêts et les limites de la démarche réflexive, les finalités de l’exercice, les modalités de la mise en texte d’un parcours intellectuel, mais aussi la manière dont la géographie se trouve mobilisée, instruite et construite dans ce projet sont autant de thèmes à la fois « égo- graphiques » et « égo-géographiques » que nous souhaitons développer.

Références :

Blanc-Pamard, C. (dir.) (1991). Histoires de géographes. Paris : Editions du CNRS. 120 p.
Blanchard, R. (1963). Je découvre l'université : Douai, Lille, Grenoble. Paris : Fayard. 214 p. Geographical Review (2001), « Doing Fieldwork » (numéro thématique), Janvier-avril 2001, vol. 91, n° 1 et 2.
Lévy, J. (1995). Egogéographies. Matériaux pour une biographie cognitive. Paris: L'Harmattan. 190 p.
Moss, P. (dir.) (2001). Placing autobiography in geography. Syracuse : Syracuse University Press. 235 p.


11 février 2011 - ANGERS - Le don : une approche renouvelée des  archives privées


Comme chaque année, les étudiants du Master 2 professionnel Histoire et métiers des archives de l'université d'Angers organisent une journée d'étude, en partenariat avec l'AEDAA (Association des étudiants et diplômés en archivistique d'Angers) et le CERHIO (Centre d'études et de recherches historiques de l'Ouest). Ce moment de recherche privilégié permet, autour d'un sujet d'actualité dans le domaine des archives, de rassembler des professionnels d'horizons différents (qu'il s'agisse de professions voisines des archives ou appartenant à de toutes autres disciplines), dans un objectif de partage d'expériences et de diffusion des connaissances.

Cette année, la journée d'étude est consacrée à une notion peu étudiée auparavant, celle du don des archives privées. En effet, beaucoup d’études ont été réalisées sur les archives privées mais rares sont celles qui traitent de la modalité d’acquisition qu’est le don, c’est-à-dire  de la remise de documents ou d’objets à un service d’archives à titre gratuit.

La Journée se tiendra à la Maison des Sciences Humaines
5 bis, boulevard Lavoisier
49045 ANGERS

Prix d'entrée : 10 € (étudiants : 5  €)

 La journée se décline en  trois thématiques précises :

•    L’expression de soi par le don et l’écrit ;
•    Le donateur et ses archives : un rapport complexe ;
•    De la sélection au remerciement : le rôle de l’archiviste.

Cette journée se traduit concrètement par la participation de professionnels venant de différents horizons (monde des archives, des sciences humaines). Cette pluridisciplinarité des interventions va permettre d’aborder la question du don des archives privées sous différents angles d’approche, et  permettre la réflexion et la discussion autour de cette notion.


Programme de la journée


9h30 : ouverture de la journée

Didier Le Gall, doyen de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l’Université d’Angers et Anne Lafon, présidente de l’AEDAA.

9h45 : introduction par Mme Élisabeth Verry, directrice scientifique du patrimoine de Maine-et-Loire


I – L’expression de soi par le don et l’écrit


10h : Laëtitia PIHEL, maître de conférences en sciences de gestion

« Ce que donner veut dire »

10h20 : Philippe LEJEUNE, président de l’Association pour la biographie et le patrimoine autobiographique  (APA)

« Donner sa vie : brouillons d'écrivains, oeuvres d'inconnus »
10h40-11h : pause

11h : Alix BERNARD, maître de conférences en psychologie

« Donner, perdre, transmettre, [se] raconter, écrire : accueillir une histoire de vie » 11h20-11h40 : discussion
II – Le donateur et ses archives : un rapport complexe

11h40 : Jacques PÉROT, président de l’Association française de protection des archives privées (AFPAP)

« Les raisons du donateur »

12h : Hélène MOUCHARD-ZAY, présidente du  Centre d'Etude et de Recherche sur les Camps d'Internement du Loiret (CERCIL)

« Le don aux AN des archives Jean Zay: cheminement d'une décision »
1
2h20-14h : repas


14h : Bénédicte MARCILLOUX-GRAILLES, maître de conférences en archivistique

« "Quand je fais un don, c'est un plaisir que je me donne", quelques réflexions à l'usage des archivistes »

14h20 : Magali LACOUSSE, conservateur en chef aux Archives nationales

 « Après le don, les relations entre archivistes et donateurs »

14h40-15h : discussion


15h-15h20 : pause

 
III – De la sélection au remerciement : le rôle de l’archiviste


15h20 : Étudiants de M2 :

Prosopographie des donateurs aux archives départementales de Maine-et-Loire

15h40 : Olivier CORPET, président de l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC)

« Archives privées et diversité des acteurs institutionnels : collaborations et concurrences ? »

16h00 : Anne-Catherine MARIN, directrice des archives municipales de Lyon

« Rendre hommage aux donateurs : la démarche des Archives de Lyon »

16h20: discussion


16h40 : conclusions


Pour plus de renseignements :  http://masterproarchives.voila.net/ 




25 février 2011 - MONTPELLIER - Réceptions de l'oeuvre de Michel Leiris


Journée d’étude du RIRRA21 - Université Montpellier III, organisée par Annie Pibarot

Jeudi 24 février 2011
Représentation de la pièce de théâtre de Jacques Bioulès
« Il était une fois Michel Leiris
à 19h au Théâtre du Hangar, 3 rue Nozeran à Montpellier
A l’issue de la représentation, buffet convivial et accueil des participants

Vendredi 25 février
Université Montpellier III
Salle Pierre Jourda (BRED)

9h15- 10h30

Annie Pibarot, (Université Montpellier II et RIRRA21), « Quelques aspects de la réception de l’œuvre de Michel Leiris »

Erika Martelli (Université de Parme),« Georges Perec/Michel Leiris, l’héritage implicite »

Pause café

10h45-12h

Marianne Berissi (Université de Provence), « De Frêle bruit à Ostinato : l’art du contrepoint »

Lucile Gobet (Université Lyon 2) « Leiris et son surréalisme : pour une réception de Leiris en dissident »

Déjeuner

14h-15h15

Anne Coudreuse (Université Paris XIII et IUF), « Dans l’œil de Narcisse. Retour sur une lecture du Journal de Michel Leiris  au moment de sa parution »

Diola Konate (Université de Bamako, Mali), « Michel Leiris – Poète –Ethnologue » (communication lue)

Pause café

15h30-16h45

Frédéric Mambenga (Université de Libreville, Gabon et RIRRA 21), « L’aspect ethnographique et l’action intellectuelle de Michel Leiris auprès des écrivains et artistes africains de l’entre-deux-guerres à la décolonisation »

Irene Albers (Freie Universität Berlin, Allemagne) et Regine Strätling (Freie Universität Berlin), « La réception de l’œuvre de Michel Leiris en Allemagne »

De 17h30 à 19h
Table ronde – Lectures actuelles de Michel Leiris
Théâtre du Hangar, 3 rue Nozeran à Montpellier

Intervenants : Jacques Bioulès (acteur, metteur en scène et directeur du théâtre du Hangar) et Jean-Sébastien Gallaire (directeur des Cahiers Leiris et des éditions Les Cahiers)

Quelle est l’actualité des livres et des travaux de Michel Leiris ? En quoi sont-ils source d’inspiration ou matière à réflexion pour les artistes, les écrivains et les chercheurs ?


17-18 mars - LYON - Biographie et politique (1700-1830)

Colloque international organisé par l’équipe XVIIIe siècle de l’UMR LIRE
Biographie et politique (1700-1830)
Dans le prolongement du Dictionnaire des Vies privées, on se propose d'approfondir l'examen des rapports qu'entretiennent biographie et politique à partir d'une réflexion sur les usages, notamment idéologiques, d'une mise en scène du privé dans des biographies et autobiographies de femmes et d'hommes ayant eu des responsabilités politiques, au XVIIIe siècle et dans le premier tiers du siècle suivant.
Au sein de ce vaste corpus, ont été privilégiés les textes qui soulèvent des questions relatives à l'écriture de l'histoire et dont la rédaction constitue un geste politique. On cherchera à mettre en évidence les éléments qui, dans l'« univers représentatif » (J. Rancière) que mettent en ?uvre ces textes, donnent lieu à une lecture dont le caractère « politique » serait à préciser. On s'intéressera aux relations entre les constructions (auto)biographiques et le discours, explicite ou sous-jacent, qu'elles véhiculent. On s'attachera aussi à l'analyse des différentes formes biographiques et à la signification politique que révèle leur adoption... On sera ainsi conduit à questionner l'hypothèse de l'existence d'une « politique de la biographie », au sens où Rancière parle, à propos des textes des XIXe et XXe siècles, d'une « politique de la littérature ».
Ce colloque vise à favoriser l'échange des approches et des regards autour de ces questions en réunissant des spécialistes de diverses disciplines du savoir, des littéraires, des historiens et des philosophes.

> Programme du jeudi 17 mars 2011
Amphithéâtre Marc Bloch - Institut des Sciences de l'Homme
14 avenue berthelot, Lyon 7ème

    * 9h - Accueil :
      - Nathalie Fournier (Université Lyon 2, Vice-présidente chargée de la Recherche)
      - Philippe Régnier (CNRS, directeur de l'UMR LIRE)

    * 9h30 - Présentation du colloque

    * Séance 1 : « Vies privées » et politique

Modérateur : Denis Reynaud (université Lyon 2, LIRE)

- 10h : Pierre Bonnet (Lyon, LIRE), Des « Vies privées » avant les Vies privées ? Biographies et libelles de la fin du règne de Louis XIV à la Régence.
- 10h30 : Christophe Cave (université Grenoble 3, LIRE), Les Vies de madame Du Barry.
- Pause
- 11h15 : Samy Ben Messaoud (Lyon, LIRE), Réception des « Vies privées ».
- 11h45 : Simon Burrows (University of Leeds), La diffusion des « Vies privées » par la Société typographique de Neuchâtel, 1770-1794.

    * Séance 2 : Vies et modèles politiques

Modérateur : Jean-Claude Bonnet (CNRS, université Paris-Sorbonne, Paris IV, CELLF)
- 14h : Florence Boulerie (université Bordeaux III), Des grands hommes pour former la jeunesse : valeurs politiques de la biographie dans les manuels d'éducation des années 1780.
- 14h30 : Jean-Luc Chappey (université Paris 1, EHESS), Jeux de noms en Révolution. Les effets politiques de la publication des dictionnaires historiques et des listes de noms propres entre 1789 et 1811.
- 15h : Fadi El Hage (université Paris 1), Buonaparte contre Napoléon : les Vies de l'Empereur comme manifestes politiques sous la Restauration.
- Pause
- 15h45 : Claude Rétat (CNRS, LIRE), Le savant et la politique : les Vies de Charles-François Dupuis.
- 16h15 : Daniel S. Larangé (Åbo Akademi University), Pierre-Simon Ballanche : de l'insignifiance de la vie au destin national. Aux origines de la figure romantique de l'homme universel.
- 20h : Dîner du colloque


> Programme du 18 mars 2011
Amphithéâtre Benveniste - Maison de l'Orient et de la Méditerranée
7 rue Raulin, Lyon 7ème

    * 8h30 - Accueil :
      - Pierre Saby (Université Lyon 2, doyen de la faculté LESLA, LIRE)
      - Dominique Carlat (Université Lyon 2, directeur du département des Lettres)

    * Séance 3 : l'intime et le politique

Modérateur : Jo Burr Margadant (Santa Clara University, MA)

- 9h : Marie-France Piguet (CNRS, Centre A. Koyré, EHESS-MNHN), Écriture de l'histoire, récit de soi et roman : les Mémoires de Montlosier (1755-1838).
- 9h30 : Simone Messina (université Lyon 2, LIRE), Une biographie militante déguisée : la publication des Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères par Albert Laponneraye.
- 10h : Jérôme Louis (CRH XIX, Paris), David Crockett, des biographies au service du parti Whig ?
- Pause
- 10h45 : Éric Gatefin (université François-Rabelais, Tours), Sainte-Beuve et le double geste politique des auteurs de Mémoires du xviiie siècle.
- 11h15 : Olivier Ritz (université Paris IV, CELLF), Mort et Vies de Franklin pendant la Révolution française.
- 11h45 : Shojiro Kuwase (Rikkyo University, Tokyo), « Reconnaître Rousseau » : les interprétations et les usages des Confessions pendant la Révolution.

    * Séance 4 : Biographie et politisation de l'histoire

Modérateur : Simon Burrows (University of Leeds)
- 14h : Myrtille Méricam-Bourdet (Lyon, CERPHI), Du destin d'un individu à celui de l'État : la perception du cas de Cromwell en France dans la première moitié du XVIIIe siècle.
- 14h30 : Laurence Macé (université de Rouen, CéRédI), Entre histoire et biographie : la modernité politique de l'Histoire de Charles XII de Voltaire.
- Pause
- 15h15 : Erwan Sommerer (université Paris 1, Groupe d'études sieyèsiennes), La biographie en période de transition politique. La Notice sur la vie de Sieyès d'œlsner (1795) : autopromotion inavouée et évolution post-thermidorienne.
- 15h45 : Francesco Dendena (Paris, EHESS), Le récit de soi-même comme interprétation de l'histoire de la Révolution : l'expérience révolutionnaire dans les mémoires des leaders feuillants.
- 16h15 : Synthèse



19 mars 2011 - PARIS - Voix

L'Association pour l'autobiographie (APA) organise à Paris le samedi 19 mars 2011, de 14h30 à 17h, une Table ronde "Voix", sur la place de la parole dans l'expression autobiographique.
Avec la participation de Colette Fellous, Adel Hakim, Philippe Lejeune, Chantal de Schoulepnikoff, animation par Véronique Leroux-Hugon.
La Table ronde aura lieu à l'Institut catholique de Paris (amphi René Rémond), 21 rue d'Assas, 75006 Paris.



1er-2 avril 2011 - BRUXELLES - Comment archiver les témoignages autobiographiques


Colloque européen « Télémaque »
Comment archiver et interpréter les témoignages autobiographiques ?

Organisé, sous la direction de Beatrice Barbalato par les
Archives du Patrimoine Autobiographique-Belgique - (APA-Bel)
Sous le haut patronage de Madame Fadila Laanan,
Ministre de la Culture de la Communauté Française
de Belgique.
Avec le soutien de la Direction du Patrimoine culturel
de la Communauté Française de Belgique,
de l’Échevin de la Culture d’Uccle Carine Gol-Lescot,
de la Bibliothèque Médiathèque « Le Phare » à Uccle
et du C.A.L.


DATES : Bruxelles, les 1er et 2 avril 2011
LIEU : CAL
Campus de la plaine ULB
Accès 2, Avenue Arnaud Fraiteur
1050 Bruxelles, Belgique
Inscriptions
Entrée libre et gratuite, réservation souhaitée
Par mail à : apabel@hiware.be
Par téléphone à : Rolland Westreich – 0477 52 67 17
tél. Bibliothèque Médiathèque Le Phare – 02 374 04 43
 

Programme du vendredi 1er avril

9h30 - 12h00 – Présidence : Annick Maquestiau
(directrice de la Bibliothèque-médiathèque Le Phare – APA-Bel)

Accueil de Madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture
de la Communauté Française de Belgique

Beatrice Barbalato : Les défis de l’archivage
Philippe Lejeune (Association pour l’Autobiographie et le Patrimoine autobiographique, France) : L’archivage de l’APA
Rolland Westreich (APA-Bel) : L’archivage de l'APA-Bel
Albert Mingelgrün (APA-Bel, ULB) et Beatrice Barbalato :
Une approche formelle dans le catalogage des œuvres autobiographiques

Pause

12h10 - 13h30 – Présidence : Agnès Bensimon (APA-Bel)
Peter Lewis (London Metropolitan University) : Recalling radio :
testing memory against archives
Fiona Courage (Université de Sussex et conservateur des
Archives Mass Observation) :
Observing the ‘masses’ in Britain :the Mass Observation Archive

13h30 – 14h30 Interruption déjeuner

14h30 - 16h30 – Présidence : Beatrice Barbalato
Seth Van Hooland (ULB) : Collection registration software as a tool to describe and disseminate digital cultural heritage
Daniel Piñol Alabart (Departamento de Historia Medieval,
Paleografía y Diplomàtica. Universitat de Barcelona) :
De la casa a la web: archivos y documentos privados catalanes en internet
Secondo Sabbioni (Parlement Européen – Unité CARDOC –
Archives historiques centrales) :Des « Procès-verbaux de Séance »
aux mémoires numérisées des anciens députés : les archives du Parlement européen
du XXI siècle
Fabio Caffarena (Dipartimento di Storia moderna e contemporanea Università di Genova, (ALSP) : Du papier au web - L’esperienza dell’Archivio Ligure della Scrittura Popolare di Genova

17h - 18h30 : Table ronde
« Du ‘bon’ usage des archives des mémoires inédites écrites et
audiovisuelles. Classer, créer »
Modérateur : Rolland Westreich (APA-Bel)
Participants : Yaël André (cinéaste), Yvon Lammens (cinéaste réalisateur),
André Huet (président de l’asbl Mémoires inédites), Cathérine Massange (Fondation de la Mémoire contemporaine)

Débat.
 


Programme du samedi 2 avril

9h00 - 11h00 – Présidence : Daniel Piñol Alabart
Fabio Olivieri (formateur en méthodologies autobiographiques,
Rome) :Autobiografie urbane, memorie territoriali. Il progetto dell’XI Municipio di Roma
Jean-Daniel Zeller (Chancellerie Hôpitaux universitaires deGenève) :
Archivage des journaux intimes – Archivage des blogs – Vraies similitudes ou fausses semblances
Francoise Hiraux (Programme de création d’archives à la première personne du singulier, Archives de l'Université catholique deLouvain) :
Les archives du patrimoine autobiographique. Le programme « Conversation » de l’UCL

Pause

11h15 - 13h15 – Présidence : Albert Mingelgrün
Jacqueline Rossier (Archives de la vie ordinaire, Neuchâtel,
Suisse) : Les Archives de la vie ordinaire ou la parole rendue aux muets de l’histoire
Myriam Watthee-Delmotte (FNRS UCL) – Sofiane Laghouati (UCL – Musée de Mariemont) : Le défi des archives littéraires contemporaines : l’oeuvre à géométrie variable
Mattia Scarpulla (Université de Nice Sophia Antipolis) : Archiver l’actualité de la danse. Le choix de « faire trace » des chorégraphes contemporains

Conclusions : Beatrice Barbalato et Albert Mingelgrün


Colloque promu par l’APA Bel (Association pour le Patrimoine autobiographique-Belgique) et la Médiathèque Le Phare  Uccle,  avec le soutien du Ministère de la Communauté francophone-Belgique.


2 avril 2011 - PARIS - Genèse autobiographique et collecte des traces

Journée d'étude organisée par Véronique Montémont et Catherine Viollet
ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, amphi Rataud

La journée d’étude de l’équipe « Genèse & Autobiographie » de l’ITEM (CNRS-ENS) sera centrée sur la question de la collecte des traces, notamment familiales, dans le récit autobiographique ou le journal personnel.
Il s’agit d’examiner, au travers des documents de genèse et des archives elles-mêmes (correspondances, journaux, manuscrits, photographies) quel rôle ce matériau joue dans la construction du récit. Les questions de la collecte, de la conservation, de l’usage, des modalités d’insertion, et de la mise en récit de ce capital mémoriel, seront au cœur des interventions.
Outre des analyses, la journée proposera de nombreux témoignages d’écrivains ayant composé une œuvre autobiographique à partir de ces traces : certaines omniprésentes, d’autres ténues.

PROGRAMME

Matinée

Modération : Marie-Françoise Lemonnier-Delpy

9h30     • Véronique Montémont, Catherine Viollet. Introduction
10h     • Brigitte Diaz. Histoire de ma vie de George Sand : le traitement de la lettre dans l’écriture autobiographique.
10h40 • Gwenaëlle Aubry, « La trace de l’informe » (à propos de Personne).
11h20 • Janine Altounian, « L'étrange survie d'un récit de déportation sans destinataire » (à propos de « Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie »).


Après-midi

Modération : Françoise Simonet-Tenant

14h •     Clémence Boulouque, « Le ciel demeure entier » (à propos de Mort d’un silence).
14h40 • Martine Storti, « À la recherche d’une histoire perdue : L’Arrivée de mon père en France ».

Pause

15h50 • Sylvie Lannegrand, « Comme si on pouvait bannir de pareilles images » : Archives familiales dans l'œuvre d'Yves Navarre.
16h30 • Marie Billetdoux, C'est encore moi qui vous écris.





8-9 avril 2011 - DIJON - L'intime à ses frontières

 Le Centre Interlangues de l’université de Bourgogne organise un colloque international et pluridisciplinaire sur le thème L’intime à ses frontières les 8 et 9 avril 2011.   Croisant des approches variées émanant de littéraires, de linguistes, d’historiens, de juristes et de spécialistes des sciences de la communication, le colloque permettra d’aborder l’intime à des époques où la notion ne va pas de soi. En effet, aussi bien pendant la période qui précède l’« invention » de l’intime au XVIIIe siècle que pendant celle qui, après les années 1960, se caractérise par une intimité « surexposée » et donc menacée, apparaissent de nouvelles délimitations du champ du concept. Écartant à dessein la grande époque où s’opère la conquête du droit à l’intime, le colloque s’intéressera à ce qui préfigure l’intime ou à ce qui en reste lorsque la sphère collective ou publique est, ou redevient, la plus prégnante.

La réflexion portera sur les seuils temporels et spaciaux de la notion. Saisi à des époques frontalières, l’intime sera étudié de façon à déterminer les glissements sémantiques ou notionnels observables en période de mutation ; il sera également abordé dans sa dimension spatiale de façon à explorer les différentes pratiques et représentations de l’intime dans les différents pays européens et à délimiter les contours mouvants des espaces (concrets ou imaginaires) qui lui sont dévolus dans les différents discours (littéraires, filmiques, juridiques, journalistiques…). L’angle adopté sera celui de l’interdisciplinarité de façon à montrer comment une série de pratiques et de discours (convergents ou non) se conjuguent pour faire affleurer un nouveau sentiment ou une nouvelle conception de l’intime qui engage un certain nombre d’enjeux éthiques et esthétiques.

On pourra aborder, entre autres, les points suivants :

- Comment et où l’intime trouve-t-il à se créer, puis à se dire ou à se montrer, lorsque la sphère publique ne lui laisse pas de place ? Pouront être considérés, par exemple, les questions taxinomiques liées à l’émergence de la notion mais encore les différents lieux investis par l’intime suivant les époques ainsi que les phénomènes de déplacements qui affectent pratiques et discours en fonction de la façon dont s’opère le clivage entre intime et public.

- Comment les règles publiques de la société (justice, administration) contribuent-elles à façonner notre représentation de l’intime ? Quelle place réservent les discours constitués (médical, journalistique, religieux etc) à la question de l’intime ? Des notions telles que « for intérieur », « intime conviction », « personne privée » ou « droit à l’intimité » pourraient être considérées.

- Quels sont les rapports entre le politique et l’intime ? Dans quelle mesure la reconnaissance ou le refus d’un droit à l’intimité sont-ils significatifs d’un ordre social ? Dans quelle mesure les formulations de la vie en société impliquent-elles un discours sur la vie intime ?  En quoi ces pratiques varient-elles d’un pays à l’autre ?

- L’existence d’une intimité est-elle compatible avec l’omniprésence de l’image ?

Les  communications se fonderont soit sur l’analyse de pratiques sociales et historiques, soit sur l’analyse de représentations artistiques de l’intime à l’une des périodes concernées.

Les propositions de communication devront concerner l’une des deux époques retenues (la période antérieure à 1700 ou les années postérieures aux années 1960). Elles devront comprendre un titre et un résumé et indiquer clairement l’angle adopté (historique, juridique, littéraire…) ainsi que l’institution de rattachement de l’auteur. Elles seront à adresser pour le 15 septembre 2010 à Sylvie Crinquand ( sylvie.crinquand@u-bourgogne.fr) ou à Paloma Bravo ( paloma.bravo@u-bourgogne.fr).


29-30 avril 2011 - PARIS - La francophonie aux XVIIIe-XIXe siècles :
perspectives littéraires, historiques et
culturelles

Comité scientifique :
Jean Bessière (CERC, Paris 3), Elena Gretchanaïa (Université d’Orléans), Francine-Dominique Liechtenhan
(Centre Roland Mousnier, CNRS – Paris Sorbonne), Alexandre Stroev (CERC, Paris 3), Catherine Viollet
(ITEM, CNRS - ENS)

Colloque international, Paris, 29-30 avril 2011

Programme provisoire

Vendredi 29 avril 2011

Institut d’Etudes Slaves (9 rue Michelet, Paris, 75006)

9 h 00 Accueil des participants. Ouverture du colloque

Présidence : Francine-Dominique Liechtenhan
9 h 30 Jean Bessière (Pr., Paris 3), La francophonie : approches historique et théorique
10 h 00 Catherine Viollet (CR1, ITEM, CNRS-ENS), Écrits personnels en français dans les archives
européennes

Pause

Présidence : Olivier Chaline
11 h 00 Elena Gretchanaïa (Pr., Université d’Orléans), Les fonctions de la langue française dans les textes russes
rédigés en français
11 h 30 Vladislav Rjeoutski (post-doc ATER, Paris 10), La multiculturalité dans la presse francophone en Russie
sous le règne d’Elisabeth Petrovna
12 h 00 Carole Chapin (doctorante AMR, Paris 3), Incursions francophones dans les périodiques russes au
XVIIIe siècle

Pause

Présidence : Jean Bessière
14 h 00 Nina Dmitrieva (DR, Institut de Littérature russe, Maison Pouchkine, Saint-Pétersbourg), Le théâtre
français du comte russe Grigori Czernichev
14 h 30 Ekaterina Vassilieva (doctorante, Paris 3 – Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), Des versions
françaises du Nakaz de Catherine II

Pause

Présidence : Alexandre Stroev
15 h 30 Sergueï Vlassov (MCF, Université d’État de Saint-Pétersbourg), La première édition méconnue des
autotraductions des poèmes d’Evgueni Baratynski en français
16 h 00 Emily Murphy (doctorante, Université de Nottingham), Les journaux de voyage rédigés en français par
des femmes russes

Samedi 30 avril 2011
Ecole Normale Supérieure (salle Histoire, 45 rue d’Ulm, Paris, 75005)

Présidence : Elena Gretchanaïa
9 h 30 Martina Musilova (doctorante, Université de Bohême du Sud), Contes, romans et journaux inédits de la
princesse Alexandra Dietrichstein, née Chouvalova
10 h 00 Ivo Cerman (MCF, Université de Bohême du Sud), « Instruire et plaire » : l’œuvre clandestine de Lolo
Clary

Pause

Présidence : Joanna Nowicki (Pr., Université de Cergy-Pontoise)
11 h 00 Denis Kondakov (MCF, Université de Polotsk), Les « coquins de la Russie Blanche » : la francophonie
jésuite en Biélorussie aux XVIIIe-XIXe siècles
11 h 30 Irena Buckley (MCF, Université de Vilnius) et Marie-France de Palacio (Pr., Université de Bretagne
Occidentale, Brest), Le discours francophone des émigrés lituaniens au XIXe siècle
12 h 00 Michel Braud (Pr., Université de Pau), Les journaux intimes, rédigés en français, des comtesses
Tarnowska et Michalowska

Pause

Présidence : Catherine Viollet
14 h 00 Margareta Östman (Pr., Université de Stockholm), La prose francophone en Suède, aspects
sociologiques
14 h 30 Madeleine van Strien-Chardonneau (Pr., Université de Leyde), Écrits en français dans les archives
hollandaises : journaux intimes et récits de voyages du XVIIIe siècle

Pause

Présidence : Michel Braud
15 h 30 Olivier Chaline (Pr., Paris Sorbonne), La fortification européenne à la française
16 h 00 Marie-Françoise Vajda (MCF, Paris Sorbonne), Le français en Hongrie au siècle des Lumières
16 h 30. Leonhard Horowski (Post-doc. Junior Fellow, Freiburg Institute for Advanced Studies), Le français de
cour et d’administration en Brandebourg-Prusse, XVIIe-XVIIIe siècles

17 h Alexandre Stroev, Catherine Viollet, Conclusions


7 mai - PARIS - Jean Donostia, diariste

La Matinée du journal organisée par l'Association pour l'Autobiographie le samedi 7 mai 2011 de 10h à 12h30 aura lieu à l'Institut culturel de Roumanie, 1 rue de l'Exposition, 75007 Paris. Elle sera consacrée cette année à la présentation des écrits autobiographiques de Jean Donostia (1911-2003), écrivain (presque) inédit qui a légué à l'APA tous ses écrits, en particulier son remarquable journal intime. Après une présentation biographique, la séance sera consacrée à des lectures : extraits de 50 rue de Combray (écrit en 1975, journal de lecture du journal de sa tante Marion, qui l'a élevé), de ses journaux de voyage des années 1930 (Espagne, Etats-Unis, Russie...) et des aphorismes qui lui ont valu, en 1966, d'être lauréat du "Prix du journal intime".
Présentation et lectures seront faites par les membres du "Groupe Donostia" : Gilles Alvarez, Simone Aymard, Elisabeth Cépède, Claudine Krishnan, Philippe Lejeune et Marianne Ranson.

 On peut lire ci-dessous la présentation publiée dans La Faute à Rousseau, n° 56, février 2011, p. 57-58.

"Jean Donostia, diariste", par Philippe Lejeune

La Matinée du Journal, après avoir flirté avec la gloire (Jules Renard, Jean-Paul Sartre…), va se pencher, en mai prochain, sur un grand diariste inconnu, Jean Donostia (1911-2003). Inconnu, ou presque. Si vous cherchez au catalogue de la BnF, vous trouverez de lui deux romans parus chez Calmann-Lévy, L’Écrigneule (1960) et Les Paradis tranquilles (1973) : romans publiés, romans oubliés. Est-ce à cause de l’échec de sa carrière littéraire qu’il a tenté, dans les années 60, une autre voie ? En 1966, il envoie une pincée de feuillets tirés de son journal et décroche le « Prix du journal intime », un prix fondé en 1957 par une femme de lettres féministe, Marguerite Grépon, obscure à l’époque, oubliée aujourd’hui. Quand on a son journal primé sur manuscrit, penserez-vous, ensuite on le publie ? Mais le journal d’un inconnu, qui en voudrait ? Plutôt que de se ruiner en compte d’auteur, Jean Donostia préféra s’acheter une moto. C’est lui qui me l’a dit. Nous avons correspondu, les dernières années de sa vie. En effet, en 1999, âgé de 88 ans, il a tenté sa chance à l’APA, avec quelques autres pincées de journal. Fut-il lu « en sympathie » ? Oui, mais pas assez pour lui donner envie de nous confier illico le reste de son œuvre. Il ne l’a déposé qu’après sa mort, aux bons soins de son héritier, Gérard Lafforgue. Merci à celui-ci de nous avoir transmis, par vagues successives, les différents pans de cet atelier d’écrivain, et ses archives (en particulier sa correspondance avec Marcel Jouhandeau et Simone de Beauvoir).
Qu’avait fait dans la vie Jean Donostia, à part être écrivain inconnu ? Apparemment, rien. Un métier ? Les hasards de sa naissance l’en ont dispensé. Son père, illégitime, ne l’a pas reconnu, mais l’a richement doté. Lui et sa mère ont pu vivre, d’abord à l’aise, puis un peu moins, mais sans métier fixe. Dans sa jeunesse, entre 1930 et 1940, il a beaucoup voyagé : Espagne, États-Unis, U.R.S.S. Il a ensuite cherché sa voie comme journaliste ou photographe. Puis il s’est enfoncé dans une vie de plus en plus sédentaire, construisant une vraie œuvre (un troisième roman, Voyage en Almadoure, resté en chantier, s’est perdu) et distillant son désespoir dans son journal. De 1960 à sa mort, il a vécu, sans guère bouger, à Cannes, qu’il détestait. Comme il dit : « J’ai parfois eu de la chance dans ma vie. Mais elle m’a toujours porté malheur ». Ou bien : « “On ne peut pas être et avoir été”. Mais on peut être sans avoir jamais été ».
La forme roman, les longueurs, les constructions, au fond, ce n’était pas son genre. Il était fait pour la nouvelle, le fragment, l’éclat : l’art de l’instant, la déflagration. À partir des années 60, il commence à s’éditer lui-même à un seul exemplaire : il réunit dans des dossiers mobiles, qu’il passe son temps à remodeler et corriger, les différents pans de ses pratiques fragmentaires : nouvelles de jeunesse, récits de ses voyages, et surtout fragments de ses journaux. N’allez pas l’imaginer prolixe : rien d’un fonctionnaire du moi, alignant sans y revenir une morne suite d’entrées quotidiennes. Il distille, polit, choisit, met au net. C’est bref et ça va, vibrant, droit au cœur de la cible. Mais il garde la nostalgie de la construction. Après 1973, une fois perdu l’espoir de percer comme romancier, il tente d’articuler son journal autour d’un axe. Et cet axe, il le trouvera dans la lecture de journaux d’autrui, comme un liseron autour d’une tige. De 1976 à 1979, il s’enroule autour des journaux de Green et de Gide. Mais auparavant, de septembre 1975 à juin 1976, il a écrit son chef-d’œuvre, 50 rue de Combray, placé sous le signe de Proust. Sa vie présente lui semblant vide, il se retourne vers le passé pour écrire des Mémoires, mais toujours sous forme de journal. Ce sera un journal de lecture du journal de Marion Dramard (1890-1983), qui avait été (qui était, car elle vivait toujours !) sa « tante », chez laquelle, avec sa mère, il passa l’essentiel de son enfance et de sa jeunesse, à Orléans, au 50 rue… d’Illiers.
Ici commence un « roman vrai » qui pourra paraître incroyable. Jean Donostia est un nom de plume. Pour l’état civil, il s’appelait Jean-Jacques Gontier : baptisé Jean-Jacques en 1912, bicente-naire de la naissance de Rousseau, il allait trouver, lui aussi, sa Madame de Warens. Mère célibataire, sa mère a en effet accroché sa vie à celle d’une tendre, protectrice et dominatrice amie, cette Marion, que l’enfant a été amené à appeler sa tante, quoiqu’elle ne le fût pas, et qui, plus tard, prit sur elle d’initier le jeune homme aux réalités… de la vie. De 1920 à 1932, Marion a tenu son journal sur cinq carnets qu’en 1975 Jean Donostia avait en sa possession. C’est le journal d’une femme cultivée, intelligente et vive, féministe, tourmentée par la vie spirituelle, étouffant dans la vie provinciale d’Orléans, profondément attachée à la mère de Jean, et passionnée par l’éducation de son « neveu ». Jean Donostia, à 64 ans, va découvrir la vie intérieure de sa tante et la confronter à la fois à ses souvenirs d’enfance, et à la connaissance qu’il a de la suite étrange de sa destinée. On peut supposer qu’il a retrouvé ces carnets dans les affaires de sa mère, décédée en 1960. 50 rue de Combray en propose une espèce d’anthologie commentée.
À notre tour, nous pouvons lire cette lecture, puisque les carnets originaux, conservés par Jean Donostia, nous ont été transmis. Un petit groupe s’est donc constitué pour inventorier, avec l’aide de Gérard Lafforgue, ce fonds très complexe. Marianne Ranson a saisi toutes les œuvres inédites de Jean Donostia, telles qu’il les avait préparées, et tous les Carnets de Marion. Pour les curieux, un exemplaire va en être déposé à la Bibliothèque Mouffetard (74-76 rue Mouffetard, 75005 Paris) dans le cadre du « Prête-mémoire » que cette Bibliothèque abrite depuis des années. Et pour tous, une présentation en sera donc faite, lectures à l’appui, lors de la prochaine Matinée du Journal, le 7 mai prochain. N’oubliez pas ce rendez-vous avec tante Marion et avec son neveu, Jean Donostia, l’écrivain !





18-20 mai 2011 - TALLINN (Estonie) - Europe in Life Writing

IABA Europe 2011
Trajectories of Be(longing): Europe in Life Writing
Tallinn University, Tallinn, Estonia, May 18-20

The International Auto/Biography Association (IABA) was founded in 1999 as a multidisciplinary network that aims to broaden the world vision of auto/biographers, scholars and readers, to deepen the cross-cultural understanding of self, identity and experience, and to carry on global dialogues on life writing. So far the IABA has held seven biennial conferences in Asia, North America, Australia and Europe.

Seeking to establish a network of European life writing scholars and to support European participation in international debates on life writing, a European chapter of IABA was founded in October 2009 at a conference at the Vrije Universiteit Amsterdam. This initiative is continued through a second IABA Europe conference in Tallinn. In May 18-20, 2011 Tallinn University and Estonian Literary Museum are pleased to host IABA Europe 2011, “Trajectories of (Be)longing: Europe in Life Writing”.

The conference seeks to explore the ways in which Europe has been envisioned in life writing within Europe itself and beyond, along diverse lines of affiliation and contestation, looking at questions of Europe in historical and contemporary, national and transnational perspectives across a wide variety of life writing modes and practices. Capitalizing on interdisciplinarity, the conference welcomes contributions from different fields of humanities and social sciences.

Possible questions to explore include, but are not limited to:

Would it be possible and/or productive to talk about specifically European modes and practices of life writing? What are the temporal dynamics of these modes and practices, in particular with respect to major historical ruptures and transformations of Europe as a concept and as a geographical, political, social and cultural entity?

How are, one the one hand, different modes of auto/biographical self-inquiry structured around a sense of belonging to or longing for Europe and, on the other, around contestation, rejection and transgression of such modes of identification? What is the interrelationship of Europeanness and post- and trans-nationalism and cosmopolitanism?

How does Europe gain a (in)visibility in life writing in relation to issues of migration, displacement, diaspora and travel? What are the intersections with coloniality, and postcoloniality?

What are the spatial mappings and “sites of story-telling” of Europe in life writing and how does such “life-mapping” construct, confirm, contradict, and erase borders within and in relation to Europe? How does digital space engage with and re-negotiate surpass other kinds of spatial configurations in/of Europe?

Please submit your abstracts (max 300 words) and short CV online using the abstract submission form: http://iabaeurope2011.edicypages.com/submit-an-abstract

Deadline for abstracts and panel proposals: November 20, 2010 Notification of acceptance: December 20, 2010 Conference homepage http://iabaeurope2011.edicypages.com/en

In case of inquiries please contact Leena Kurvet-Käosaar, IabaEurope2011@ehi.ee.


18-20 mai 2011 - LILLE - La recherche biographique aujourd’hui : enjeux et perspectives

Colloque International organisé par Laboratoire CIREL - Université de Lille 3 - Centre interuniversitaire EXPERICE - Universités de Paris 13/Nord - Paris 8
Laboratoire de Changement social - Université de Paris VII - Association ASIHVIF-RBE - Le sujet dans la cité. Revue internationale de recherche biographique
ENPJJ
Les informations concernant ce colloque sont accessibles sur le site suivant :
http://evenements.univ-lille3.fr/recherche-biographique/
(En cas de difficulté pour ouvrir ce lien, il vous suffit de procéder à un copier-coller dans votre navigateur habituel.)
Les personnes intéressées par une intervention dans cette manifestation scientifique sont conviées à proposer une contribution selon les modalités suivantes :
Les propositions de communications devront être soumises sur le site pour le 20 septembre 2010 au plus tard. Les propositions indiqueront l'axe retenu et ne devront pas excéder 3000 signes. Après acceptation des propositions par le comité scientifique, l'envoi des textes dans leur intégralité est fixé au 28 février 2011

Pour le comité scientifique:
Christophe Niewiadomski

L’objet de ce colloque international est de tenter de mieux situer le champ et les objets de la recherche biographique au sein des sciences humaines et sociales et d’en identifier les enjeux et les perspectives. En d’autres termes, il s’agira de préciser quel espace de recherche peut être reconnu à la dimension biographique dans le champ des sciences humaines et sociales. Nous interrogerons donc l’état des recherches dans un domaine qui déborde les seules frontières de l’usage des histoires de vie en formation et qui trouve aujourd’hui à se développer largement dans les sciences sociales (littérature, philosophie, sciences du langage, sciences de l’éducation, anthropologie culturelle, ethnographie, psychologie sociale, sociologie qualitative et clinique, etc. ), alors que les dernières décennies ont été marquées par un infléchissement des approches structuralistes au bénéfice d’un « retour du sujet » et d’une attention portée aux approches narratives.

Sans prétendre épuiser les problèmes posés par la thématique du colloque, trois axes de travail orienteront la réflexion proposée:




19-20 mai 2011 - AIX-EN-PROVENCE - Le récit de soi en questions

Le récit de soi en questions : formes, espaces, temporalités, XVIe-XXIe siècles

Journées d’études organisées à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (Aix-en-Provence) les jeudi 19 et vendredi 20 mai 2011
dans le cadre
 
- du programme transversal MMSH associant les laboratoires CEMAf / TELEMME / IREMAM
Récits de soi, Méditerranée – Afrique. Individus, communautés, interculturalité, XVIe-XXIe siècles  (Randi DEGUILHEM, Isabelle LUCIANI, Hervé PENNEC) ;
 
-  de l'UMR TELEMME, MMSH
 
- et du CEMAF-Aix, MMSH
 
par
Catherine ATLAN (CEMAf– Aix)
Isabelle LUCIANI (TELEMME, MMSH, AIX-EN-PROVENCE)
Valérie PIETRI (CMMC-Nice)
 
Conctacts : catherine.atlan@wanadoo.fr; isabelle.luciani@univ-provence.fr; pietri@unice.fr


Des carnets de cuisine personnels, souvent limités à un simple collage ou recopiage de recettes, pourtant conservés et précieusement transmis par son auteur comme un prolongement de lui-même, jusqu’à la création musicale comme support identitaire ; du travail sur son apparence jusqu’au geste graphique qui restitue la singularité d’un regard sur le monde ; de l’ébauche d’un soi à peine livrée par un livre de comptes jusqu’à l’autoportrait, en passant par l’identité narrative qui se construit, parfois malgré soi, dans les multiples injonctions sociales de « se dire » (formulaires administratifs, questionnaires médicaux, entretiens d’embauche…) : hors des sources textuelles où l’historien du soi a fréquemment coutume de construire son objet, le récit de soi prend forme au quotidien dans une infinité de supports.
Cette journée d’études mettra à l’épreuve un regard pluridisciplinaire sur ces sources croisées, pour tenter d'entamer un dialogue sur la multiplicité, la singularité et l'historicité des formes du récit de soi.
Comment le soi est-il différemment configuré dans des modes d’expression diversifiés, marqués de surcroît par des degrés de compétences inégaux, qu’ils permettent l’appropriation socialement plus aisée de certains modes d’expression, passant par la copie, le collage, l’oralité, la gestuelle ou le mouvement ; ou qu’ils impliquent au contraire la maîtrise de techniques plus complexes (savoirs graphiques, musicaux, corporels), inscrits dans des processus d’apprentissage culturels spécifiques ? Quels modes de reconnaissance particuliers ces formes du récit de soi peuvent-elles susciter ? Comment ce « soi » est-il publiquement construit dans ces pratiques qui peuvent être communiquées (de la photographie familiale à la création artistique) ? Comment est-il consciemment construit, pour soi, dans des pratiques dotées d’une réflexivité plus ou moins forte, depuis l’expression, implicite ou non, d’une émotion (danse, chant, dessin…) jusqu’à de véritables narrations de soi ? Quels peuvent être les liens de ces discours entre eux (par exemple entre les autoportraits littéraires, musicaux ou iconographiques) et comment ces formes hétérogènes du discours sur soi peuvent-elles participer d’une identité narrative commune ? Quelle est, enfin, la place du scientifique dans ces sources qu’il suscite, qu’il construit, qu’il conserve (entretiens oraux, archives audiovisuelles…) ?
Ces questionnements, comme toute interrogation relative aux formes d’individuation, se heurtent cependant, in fine, à la tension qui oppose l’universalité de la conscience de soi et la diversité culturelle de ses formes d’expression. Pour ne céder ni à l’évolution historiciste vers une prétendue réalisation de l’individu, ni à l’enfermement culturaliste d’aires géographiques cloisonnées, cette journée d’étude mobilise une démarche comparative, connectée à une « histoire-monde », seule capable de faire émerger le « récit de soi » comme un outil heuristique, transdisciplinaire et transhistorique, permettant d’interroger les modes d’être potentiellement différenciés de la dignité humaine et de la constitution de l’acteur en sujet de son action.

 
JEUDI 19 MAI  –  LA NÉCESSITÉ DE SE DIRE ?

9h15/13h – session 1 sous la présidence de Régis BERTRAND (TELEMME, MMSH)

Présentation des journées : Catherine ATLAN, Isabelle LUCIANI

Surgissements de soi : l’investissement narratif du quotidien
Anne BEROUJON (Université Pierre Mendès France, Grenoble 2, LARHRA) :
« Les comptes débordés. Etude de livres manuscrits et de papiers du XVIIe siècle ».

Sylvie MOUYSSET (Université de Toulouse II-Le Mirail, laboratoire FRAMESPA) :
« Voilé / dévoilé : le secret dans les livres de raison français (XVe-XIXe siècle) ».

Manuel CHARPY (CERMAHVA, Centre de Recherches sur les Mondes Anciens, l'Histoire des Villes et l'Alimentation, Université François-Rabelais) :
« Objets et récits. Construction de soi et culture matérielle au XIXe siècle ».

Discussion

Retours sur soi : écritures autobiographiques et constructions identitaires
Philippe BOURMAUD (Université Jean-Moulin, Lyon 3, LARHRA) :
« Accepter une contingence meurtrière : être au monde et narration de soi chez le médecin levantin Shaker al-Khoury (1842-1911) ».

Falestin NAILI (LARHRA) : 
« Les deux voix de Philip J. Baldensperger, apiculteur et orientaliste en Palestine ottomane ».

Discussion

14H/17H30 – SESSION 2 sous la présidence de Maryline CRIVELLO (TELEMME, MMSH)

Soi-même face aux autres : historiens et récits de soi
Clarisse COULOMB (Université Pierre Mendès France, Grenoble 2, LARHRA) :
« Histoires de vie, histoires de  villes ».

Sylvain VENAYRE (Université Paris I, Centre d’Histoire du XIXe siècle) :
« L’ego-histoire : un genre impossible ».

Isabelle LACOUE-LABARTHE (IEP Toulouse, laboratoire FRAMESPA) :
« Genre et ego-histoire ».

Randi DEGUILHEM (CNRS, IREMAM-MMSH, Aix-en-Provence) :
« Projection de soi : paroles filmées des Damascènes ».

Discussion

VENDREDI 20 MAI  –  CRÉATIONS DE SOI  :  SE DIRE AU DETOUR…

9H-12H30 – SESSION 3 sous la présidence de Nicolas MICHEL (IREMAM, Université de Provence)

Itinérances, ou le soi voyageur
Hervé PENNEC (CNRS, CEMAf-Aix, MMSH) :
« Le récit de soi en dialogue. Récits de voyageurs et missionnaires en Ethiopie (XVIe-XVIIe siècles) ».

Cécile LEGUY (Université Paris-Descartes, CANTHEL - Centre d’anthropologie culturelle) :
« La relation mobilité/récit de soi en contexte subsaharien ».

Discussion

L’auteur face à lui-même
Jean-François COUROUAU (Université Toulouse II-Le Mirail, ELIRE) :
« Expression du moi autobiographique et poésie occitane (XVIe-XVIIe siècles) : les voies de l'expérience ».

Gille COUFFIGNAL (Université Toulouse II-Le Mirail, ELIRE) :
« Quand le poète parle de soi pour se défendre: aspects de l'Enfer de Marot et de la Responce de Ronsard ».

Catherine MASSON (Wellesley College, Massachusetts, Etats Unis) :
« Littérature et quête autobiographique chez Michel Leiris ».

Discussion

14H -17H  – SESSION 4 sous la présidence de Valérie PIETRI (CMMC, Nice)

« Se dire sans les mots » : sources et ressources non textuelles du récit de soi
Michelle BIANCHINI (Université Paul-Valéry, Montpellier 3, LLACS-Institut de Recherche et d’Etudes culturelles) :
« L'artiste ‘matière de son œuvre’ : naissance et évolution de l'autoportrait à la Renaissance en Italie ».

Cédric LESEC (Université Paris Oue
st-Nanterre la Défense et Fribourg, INHA- Institut national d'histoire de l'art) :
« Présence in abstentia. L'atelier d'artiste comme autoportrait ».

Sarah ANDRIEU (CEMAf-Aix) :
« Se raconter sous le regard de l'autre. Récits de chorégraphes burkinabè contemporains ».

Discussion

Conclusions


19-21 mai 2011 - LOUVAIN-LA-NEUVE (Belgique) - Le journal intime

LE JOURNAL INTIME, Enjeux et mutations d’un genre hybride

Colloque à l'Université Catholique de Louvain (Belgique) – Du 19 au 21 mai prochain, colloque : "Le journal d’écrivain. Enjeux et mutations d'un genre hybride"
Organisé par Matthieu Sergier (FNRS/UCL& FUSL), Sonja Vanderlinden (UCL) & Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL)

Salle du Conseil, Collège Erasme (Place Blaise Pascal 1), Louvain-la-Neuve

Jeudi 19 mai 2011

DIALOGISMES GÉNÉRIQUES

MATINÉE (9H00-12H30)
Présidente : Sonja Vanderlinden (UCL)
Allocation d’ouverture : Ralph Dekoninck, Président de l’Institut des Civilisations, Arts et Lettres (Incal )
Introduction par Matthieu Sergier (FNRS/UCL& FUSL) & Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL)
Michel Braud (Université de Pau), Lecture et écriture du journal intime au XIXe siècle
 
Pause
 
Françoise Simonet-Tenant (Paris-XIII), Lettres et journal personnel : complémentarité ou rivalité ?
Stéphanie Vanasten (FNRS/UCL & FUSL), De dagboek à nachtboek.
Le début et la fin de la littérature selon Patricia de Martelaere
 
APRÈS-MIDI (14H-17H30)
 
Présidente : Myriam Watthee-Delmotte
Kirby Joris (FNRS/UCL), Peter Ackroyd’s The Last Testament of Oscar Wilde (1983):
Diary of a Personal Autopsy, Autopsy of a Personal Diary
Sonja Vanderlinden (UCL), Deks Tine en Tines Dek in de pen van Nellekes Tine.
Over de poreuze grenzen tussen dagboek, (auto)biografie en roman
 
Pause
 
Audrey Louckx (ULB), Empowering Voices: The Freedom Writers’ Diary,
An Example of Testimonial Texts of Social Commitment
Karen Ferreira-Meyers (UNISWA), Amélie Nothomb, Une forme de vie (2010) : l’autofiction épistolaire
 
SOIRÉE HENRY BAUCHAU (18H-19H30)
Présentation et mise en voix des journaux d’Henry Bauchau par les chercheurs du Fonds Henry Bauchau de l’UCL :
Matthieu Dubois, Sofiane Laghouati, Lauriane Sable, Isabelle Vanquaethem et Myriam Watthee-Delmotte
 
 
Vendredi 20 mai 2011
 
ENJEUX DE L'ÉCRITURE DIARISTE
 
MATINÉE (9H-12H30)
 
Présidente : Stéphanie Vanasten
Cécile Meynard (Université de Grenoble), Le Journal de Loti :
entre journal d’écrivain et (pré)texte littéraire
Sofiane Laghouati (UCL/Musée Royal de Mariemont), Rien de personnel !
Journaux de bord et genèse onirique du récit chez Claude Ollier
 
Pause
 
Michel Lisse (FNRS/UCL), Au bord des journaux de bord de Jacques Derrida
Véronique Bragard (UCL), From Premodernist Novella to Postmodern Diary:
Mairowitz’s and Anyango’s Graphic Novel Adaptation of Conrad’s Heart of Darkness
 
APRÈS-MIDI (14H-17H30)
 
Président : Koen Rymenants
Arvi Sepp (UA & EHB), Témoignage et quotidienneté :
Notes sur les journaux intimes de Victor Klemperer
Lize Lefaible (VUB), Een literaire vergelijking van de oorlogsdagboeken
van Virginie Loveling en Joris van Severen
 
Pause
 
William M. Decker (Oklahoma State University), The Epistolary Diary :
Henry Adams’s Letters from the South Seas
Elizabeth Grubgeld (Oklahoma State University), Blogging New Life Narratives of Disability
 
SOIRÉE CINÉMA (18H)
Cesare Pavese d’Alain Bergala (1995, 52’) Adaptation d’un journal d’écrivain au cinéma
Introduction par le professeur Beatrice Barbalato (UCL) et Laurence Pieropan (Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles)
 
 
Samedi 21 mai 2011
 
RENOUVEAUX
 
MATINÉE (9H-13H00)
 
Président : Matthieu Sergier
Jeroen Deckmyn (VUB) & Hans Vandevoorde(VUB), Mark Insingel en het Nieuwe Journaal/ Mark Insingel et le Nouveau Journal
Sven Vitse (Universiteit Utrecht), Ego- of tijdsdocument? De dagboekvorm bij Daniël Robberechts
 
Pause
 
Lars Bernaerts (UGent), Schrijven als gebeurtenis.
Het omgewerkte dagboek in Ivo Michiels’ Journal brut
Hugo Bousset (FUSL), Een wolk van verzinsels. Over het onmogelijke dagboek
 
Conclusions du colloque


Organisateurs :
Matthieu Sergier (FNRS/UCL & FUSL), Sonja Vanderlinden (UCL)
et Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL)

Comité organisateur
Hugo Bousset (FUSL), Michel Lisse (FNRS/UCL), David Martens (KUL), Christophe Meurée (FNRS/UCL), Matthieu Sergier (FNRS/UCL & FUSL), Stéphanie Vanasten (FNRS/UCL & FUSL), Sonja Vanderlinden (UCL) et Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL)

Comité scientifique :
William M. Decker (Oklahoma State University), Bertrand Gervais (UQAM), Elizabeth Grubgeld (Oklahoma State University), Jérôme Meizoz (Lausanne), Cécile Meynard (Grenoble 3), Koen Rymenants (KUL & RUNijmegen), Matthieu Sergier (FNRS/UCL & FUSL), Hans Vandevoorde (VUB), Bart Vervaeck (UGent).



25 mai - CAEN - Les correspondances, archives de la création

JOURNEE D’ETUDES : LES CORRESPONDANCES, ARCHIVES DE LA CREATION

Correspondances entre écrivains et éditeurs 18e-21e siècles

Université de Caen - MRSH


9h30-12h30

Brigitte DIAZ (Université de Caen) : introduction du colloque

Bénédicte OBITZ (Université d’Orléans) :

« Les lettres-régies de Beaumarchais aux Comédiens Français »

Eva PICH (Université de Valencia, Espagne) :

« Balzac face à ses éditeurs »

Ignacio RAMOS (Université de Valencia, Espagne) :

« De la scène au texte : Labiche et ses éditeurs »


14h30 - 17h30

Florence DAVAILLE (Université de Rouen) :

« Une question de poésie : les relations de Supervielle, poète franco-uruguayen, et de
Jean Paulhan, son éditeur, d’après leur correspondance (1928-1960) »

Françoise SIMONET-TENANT (Université Paris XIII) :

« Autour de la correspondance Paulhan-Leiris »

Catherine VIOLET (ITEM) :

« Autour de la correspondance de Marie Billetdoux avec ses éditeurs, dans C'est encore
moi qui vous écris (Stock, 2010) »

Claire PAULHAN (éditrice) :

« Donner à lire des correspondances littéraires »


27-28 mai 2011- MALAGAR - Formes obliques du récit de soi (Mauriac)

Appel à communication
XXVème Colloque International François Mauriac
À Malagar - les 27 et 28 mai 2011

« On ne parle jamais que de soi » : Les formes obliques du récit de soi au XXe siècle dans l’œuvre de François Mauriac et de ses contemporains.

Appel à communication pour le colloque organisé par l’Université de Bordeaux3, Centre Mauriac/EA TELEM n°4195, en collaboration avec le Centre François Mauriac de Malagar (Région Aquitaine) et la SIEM (Société Internationale des études mauriaciennes).

« Si la réalisation des velléités autobiographiques de Mauriac a toujours été aussi incomplète, c’est que l’histoire des rapports de Mauriac avec l’autobiographie est celle d’une passion malheureuse mêlée d’amour et de haine, comme les tragédies de Racine. C’est bien à l’autobiographie sous mille voiles plus ou moins transparents que Mauriac revient sans cesse, lui qui avouait : « on ne parle jamais que de soi » ; et pourtant il ne cesse pas non plus de dénigrer le genre littéraire qu’il pratique, de se défendre de le pratiquer et de se dérober à ses exigences » [3].

Convaincu que tout écrivain n’écrit que de lui, et lui comme les autres, Mauriac abordera pourtant de biais, avec hésitations, réticences, réserves, voire franche hostilité les genres traditionnels de l’écriture de soi : journal, mémoires, souvenirs, autobiographie. Lui qui ne lit que pour tenter de percer le secret de celui qui écrit, il exprime sa méfiance à l’égard de ceux qui prétendent tout dire, Amiel, Gide ou Rousseau. « Ni la mort, ni le soleil ne se peuvent regarder en face – ni nous-mêmes » [4], : c’est donc de façon indirecte, comme bon nombre de ses contemporains, qu’il accepte de se livrer, à travers ses lectures, ses fictions, ses articles.

Ce colloque se propose d’examiner les différentes formes de récit de soi dans l’œuvre de F. Mauriac et dans l’œuvre de ses contemporains ou de ses successeurs.

Un résumé détaillé de la proposition de communication (environ 500 mots ou 2 500 signes) devra être adressé au plus tard le 30 mars 2011 à l’adresse électronique suivante : centre.mauriac@u-bordeaux3.fr. Il sera examiné par le comité scientifique du colloque : Philippe Baudorre, Caroline Casseville, Jeanyves Guérin, Jacques Monférier et Jean Touzot. Le programme définitif sera arrêté le 15 avril. A l’issue du colloque, le comité scientifique sélectionnera les communications qui feront l’objet d’une publication.





17 juin 2011 - AMBERIEU-EN-BUGEY - La pratique autobiographique des cheminots

Parler de soi, écrire sa vie au travail : la pratique autobiographique des cheminots

Journée scientifique internationale organisée conjointement par l’Association pour l’histoire des chemins de fer et par l’Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA)

Vendredi 17 juin 2011, Ambérieu-en-Bugey

Dans le cadre des Journées de l’autobiographie, édition 2011,
sur le thème : « Trajectoires sociales »

et du programme scientifique de l’AHICF, 2008-2013
Domaine : les cheminots dans la société française, du milieu du XIXe à nos jours : dynamisme professionnel et mutations sociales
Thème : métiers, professions, pratiques professionnelles : entre techniques et trajectoires individuelles et collectives
Projet : l’évolution du cheminot

Journée placée sous la responsabilité scientifique de : Philippe Lejeune, maître de conférences honoraire à l’université de Paris-Nord, président de l’APA, et Christian Chevandier, professeur à l’université du Havre, membre du comité scientifique de l’AHICF

Accueillie par : L’Espace 1500 d’Ambérieu-en-Bugey

Comité de programme :
- Philippe Lejeune, maître de conférences honoraire à l’université de Paris-Nord,à l’université de Paris-Nord, président de l’APA
- Christian Chevandier, professeur à l’université du Havre, membre du comité scientifique de l’AHICF
- Véronique Leroux-Hugon, conservateur des bibliothèques, secrétaire générale de l’APA
- Georges Ribeill, directeur de recherche honoraire à l’ENPC, membre du comité scientifique de l’AHICF
- Marie-Suzanne Vergeade, responsable du Fonds cheminot, Comité central d’entreprise de la SNCF, service du livre et des bibliothèques
- [TBA]

Secrétariat de la journée d’étude :
AHICF - Association pour l’histoire des chemins de fer en France 9, rue du Château-Landon, F-75010 PARIS - Tél. : +33(0)1 5820 5101 ou 51 02, fax: +33(0)1 5820 0286 - contact@ahicf.com - www.ahicf.com
 
Calendrier de la journée d’étude :
Lancement de l’appel à communication : 27 septembre 2010
Clôture : 17 janvier 2011
Notification aux auteurs de projets de communication de la décision du comité scientifique de la journée : 21 février 2011.
Date limite pour la soumission par les intervenants d’un article tiré de leur communication au comité de la Revue d’histoire des chemins de fer : 15 septembre 2011

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APPEL A COMMUNICATION


Parler de soi, écrire sa vie au travail : la pratique autobiographique des cheminots

Journée scientifique internationale organisée conjointement par l’Association pour l’histoire des chemins de fer et par l’Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique

Vendredi 17 juin 2011, Ambérieu-en-Bugey

Les travaux menés de 1995 à 2006 par la commission « Histoire sociale » de l’Association pour l’histoire des chemins de fer ont laissé une place importante aux représentations des cheminots, de leur société professionnelle, de leur travail, quels qu’en soient le support et le rôle. Parallèlement, l’AHICF a suscité l’expression de mémoires orales de la profession plus que de la vie des cheminots interrogés.
L’Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, dont le siège se trouve dans une ville dont plus de la moitié de la superficie et les trois quarts de la population ont dépendu du réseau ferroviaire et de son exploitation jusqu’aux années 1980, adresse directement aux intéressés une nouvelle interrogation : quelle est la pratique autobiographique des cheminots et de leur famille, de la population cheminote ? Quelle place laisse-t-elle à l’expression du travail et de la profession ? La profession détermine-t-elle l’engagement dans l’écriture ou le récit, davantage que dans le cas d’autres secteurs d’activité ? Les caractères de la société cheminote (ou de la vie des cheminots et de leurs familles dans une société professionnelle) les engagent-ils à la pratique autobiographique personnelle ou collective ? Quel est, enfin, le résultat – récits publiés, manuscrits collectés par l’APA, journaux personnels, récits enregistrés, autres expressions de la personne, y compris dans l’espace virtuel – de cette expression ?
C’est donc la question d’un lien entre communauté professionnelle et pratique et caractères de l’autobiographie que pose la journée scientifique organisée conjointement par les deux associations.

Elle a été précédée par des travaux de recherche et de bibliographie, menés par plusieurs associations et bibliothèques, dont les résultats seront présentés à cette occasion, et sera l’occasion du lancement de plusieurs projets de recherche et d’écriture.

Les communications orales, d’une durée de 20 minutes et présentées en langue française, pourront porter sur des aspects de l’autobiographie cheminote en France et hors de France, qu’il s’agisse des pratiques, des corpus, du panorama des ressources disponibles. Approches théoriques, analyses de fonds d’autobiographies, expériences, comparaisons sont également les bienvenus. En revanche, le domaine de la fiction, à l’exception d’œuvres à vocation documentaire, n’entre pas dans le champ de la réunion.
Les projets de communication, d’une page au maximum, accompagnés de la présentation et des coordonnées de leurs auteurs et de la mention de leurs publications les plus récentes seront reçus jusqu’au 17 janvier 2011 par l’AHICF - Association pour l’histoire des chemins de fer, 9, rue du Château-Landon, F-75010 PARIS - contact@ahicf.com

Des visites du Musée du cheminot d’Ambérieu seront proposées aux participants et une soirée conclura la journée, où seront présentées les différentes associations participantes, la collecte des autobiographies menée par l’APA, la collecte d’archives orales menée par l’AHICF parmi les cheminots. Lectures et écoute de récits seront suivies d’un débat.

Une prochaine livraison de la Revue d’histoire des chemins de fer, revue de l’AHICF, sera consacrée aux résultats de l’ensemble du projet. Les auteurs des communications sont invités à soumettre un article à son comité éditorial.
Les inventaires d’autobiographies élaborés à l’occasion de la journée y seront en particulier publiés.




17-19 juin 2011 - AMBERIEU-EN-BUGEY (Ain) - Trajectoires sociales

Les Journées de l'Autobiographie, organisées chaque année par l'Association pour l'Autobiographie (APA), se tiendront les 17, 18 et 19 juin 2011 à Ambérieu-en-Bugey, sur le thème "Trajectoires sociales".
Elles seront associées à une Journée d'étude internationale (vendredi 17 juin 2011) organisée conjointement par l'Association pour l'Histoire des chemins de fer en France (AHICF) et l'APA (voir annonce ci-dessus).
Le programme détaillé et les formulaires d'inscription sont disponibles sur le site de l'APA.


30 juin-2 juillet 2011 - PARIS - Les usages de l'écrit du for privé
(Afriques, Amériques, Asies, Occidents, Orients)

Colloque international, Salle des Actes – Université de Paris-Sorbonne

Université de Paris-Sorbonne (Centre Roland Mousnier – UMR 8596 ; Ecole Doctorale n° 2),
Centre National de la Recherche Scientifique ; Agence Nationale de la Recherche ;
Ecole Nationale des Chartes,  Direction des Archives de France

On peut télécharger le programme sur le site des écrits du For privé :

 http://www.ecritsduforprive.fr/colloques.htm



6-13 juillet 2011 - CERISY-LA-SALLE - Ecriture(s) et psychanalyse : quels récits ?

Sous la direction de Françoise Abel et Marcelle Petit

http://www.ccic-cerisy.asso.fr/ecriturepsy11.html




4-7 août 2011 - BOVINO (Foggia, Italie) - La figure du rebelle

L’Observatoire scientifique de la mémoire écrite, orale, filmique, et du patrimoine autobiographique) organise cette année la dixième rencontre du 4 au 7 août à Bovino (Foggia-Italia) sur le thème suivant :

La figure du rebelle : écriture de soi et formes  d’autolégitimation

Les autobiographies de rebelles signalent d’une part  la volonté de légitimer leur propre opérât  en contraposition aux normes sociales constituées, d’autre part  décrivent, plus ou moins intentionnellement,   le portrait  d’une société qui les refuse, et  qu’ils ont refusée.  Contenu et style, c’est-à dire le choix d’épisodes de leur vie et les formes d’écriture, sont à la base de la construction de l’image qu’on veut transmettre.
Un rebelle, un révolutionnaire, un brigand, qui se pose en dehors de schémas  conventionnels, en écrivant son autobiographie communique sa manière de penser, explique son opérât,  défend sa singularité.
Le brigand Crocco –  né à Rionero in Vulture (Potenza)  en  1830,   et mort  en prison  à Portoferraio (Livorno) en 1905 – a écrit : « À 15 ans je me sentais un adulte ;  je n’avais peur de personne, et je ressentais le besoin de prévaloir sur les autres, de me distinguer de l’ordinaire même en mettant en péril ma vie »  [de l’Autobiographie : Comment je devins  brigand].
Dans l’incipit Carmine Crocco se positionne, en signalant la date et l’endroit où il commence à écrire son autobiographie. Regard rétrospectif et captivité  sont dans l’énonciation les deux circonstances  de l’encadrement du début.
Il dit aussi au début : « sa [de Rionero in Vulture] population  est de  12000 habitants entre lesquels on trouve le vrai type des Lucanes dont fait mention Télémaque ».  Déjà on comprends comment Crocco, brigand, auteur de beaucoup d’homicides du commencement veut anoblir ses origines ethniques  (il mentionne Télémaque), et durant tout le cours de son autobiographie supporte la description de sa vie à travers différentes forme d’autolégitimation jusqu’à l’explicit : « je n’ai jamais pu comprendre comment est fait le consortium social ; je sais que  personne peut voir le malhonnête, tout le monde le fuit, la loi ne le comprend pas… et après on appelle scélérat celui qui le tue… et on ne veut pas comprendre comment  pas tous les hommes sont dignes de vivre  ».
Carmine Crocco, pendant les années de son incarcération qui a duré jusqu’à sa mort,  a été l’objet d’études d’une  psychiatrie  positiviste à la recherche des canons d’anormalités.
C’est un exemple, choisi  entre d’autres, d’une autobiographie d’un briguant qui entend expliquer le développement d’une existence en dehors de la loi, dans un récit qui se préoccupe de légitimer et d’expliquer son exceptionnalité.
Les livres d’Eric Hobsbawm sont importants pour comprendre les figures de marginaux, dans un sens large,  qui sentent d’avoir le  droit à se raconter. Dans ces récits-entretien  d’Hobsbawm résultent évidents les traits d’une marginalité choisie, voulue.
Dans  Autobiografie della leggera, de Danilo Montandi (1961),   les prolétaires et sous-prolétaires  se présentent comme des opposants – à travers aussi leurs travaux illégaux – contre l’avancement d’un monde industriel en train de détruire la civilisation paysanne de la Bassa Padana.
Souvent ce genre d’autobiographie présente des excusatio non petita en montrant en transparence la société,  ses modus vivendi, ses apparats,  auxquels on s’oppose.
Le sémiologue Lotman a écrit que :
Le droit à la biographie  nait de l’antithèse  typologique entre un comportement  habituel, imposé par une norme valide pour tous et un comportement inhabituel  qui brise cette règle grâce à une autre librement choisie  (« Il diritto alla biografia », in La semiosfera, Venezia, 1985).

Pour avoir le droit à une  biographie et à une autobiographie  dit Lotman, en se référant à la période du Romantisme,   « Il n’était pas suffisant  d’être célèbre – selon les mots de Puskin -
...un Melmoth
Patriote ?  Citoyen du monde
Childe Harold, bigot quacher?
Ou sous un autre portrait ?
Ou « avoir dans l’âme au moins trois  scélératesses ” » ( Ivi, p. 192).

L’avoir le droit à une biographie ou à une autobiographie « implique avant tout la reconnaissance publique de la parole comme acte » (Ivi, p. 194).
Le choix de la langue aussi peut être interprété  comme un instrument pour rendre véridique le récit de soi. Écrire dans la langue ecclésiastique par exemple signifiait déjà – rappelle Lotman –  participer à la sainteté. On pourrait faire une longue liste de l’usage d’un langage initiatique pour  avoir le droit de parole.
Aussi les arts figuratifs contribuent à construire le portrait des ceux qu’à différent titre sont en dehors de la loi.

Les aspects que le colloque veut mettre en évidence regardent surtout:
-les formes narratologiques de la présentation de soi comme un rebelle;
-le regard extérieur sur soi ;
-la description explicite et implicite du contexte auquel on s’oppose.

Le colloque porte sur le XIXe et le XXe siècles et sur l’actualité  et s’intéresse surtout aux stratégies argumentatives  qui construisent l’image du rebelle,  en s’adressant surtout  à la littérature et aux témoignages venant du bas.

 Quelques références bibliographiques :
-Eric, Hobsbawm, Franc-tireur, Autobiographie, Paris, Ramsey, 2005 (éd. originale : Interesting Times, 2002) ; et  Rébellions - La résistance des gens ordinaires : jazz, paysans et prolétaires, trad. Stephane Ginsburgh et Hélène Hiessler, Éditions Aden, Bruxelles, 2010 (éd. originale : Uncommon People : Resistance, Rebellion and Jazz, 1998)
-Juri Lotman, La semiosfera (chap. “Le droit à la biographie”), Marsilio, Venezia, 1985.
-Danilo Montaldi, Autobiografie della leggera, Torino, Einaudi, 1961.
-Carmine Crocco, Come divenni brigante, a cura di mario Proto,
http://www.eleaml.org/sud/crocco/autob_cdc_proto.html

Le colloque ayant  un caractère interdisciplinaire,  seront dès lors pris en compte des  éléments touchant tant  à la culture du bas  qu’à la culture savante, tant à l’iconographique qu’au filmique.
Les interventions pourront (après lecture des referees) être publiées  dans la revue annuelle, thématique : Mnemosyne o la costruzione del senso, Presses Universitaires de Louvain.
Les langues acceptées pour les interventions sont :  l’italien, le français, l’anglais et l’espagnol.
Les propositions de max. 250 mots, et un bref c.v.  doivent  être envoyées à : beatrice_barbalato@yahoo.it; beatrice.barbalato@gmail.com ,  pour le 28 février 2010.
Inscription au colloque 80,00 euros.

Comitaté scientifique:
Beatrice Barbalato,  Directeur de la revue Mnemosyne, o la costruzione del senso, PUL,                     
                                                                       Presses Universitaires de Louvain

Fabio Caffarena, Università di Genova-ALSP
Antonio Castillo-Gòmez, Universidad d’Alcalà de Henares
Albert Mingelgrün, Université Libre de Bruxelles
Edgar Radtke,  Universität Heidelberg

Organisation:
Irene Meliciani, secrétaire de l’organisation de Mediapolis.Europa
Michele Lenoci, Comune di Bovino
Giulia Pelillo, Universität Heidelberg
SIPARIO, Società cooperativa Bovino

http://mediapoliseuropa.freehostia.com/



6-13 juillet 2011 - CERISY-LA-SALLE - Ecriture(s) et psychanalyse : quels récits

http://www.ccic-cerisy.asso.fr/ecriturepsy11.html


14-15 octobre 2011 - NANTERRE - Journal des Goncourt


Colloque organisé par le CSLF de l'université Paris Ouest Nanterre les 14 et 15 octobre 2011 et par l'UMR 6563 CNRS de l'université de Brest les 18 et 19 novembre 2011.


PROGRAMME

Université Paris Ouest Nanterre (CSLF)

14 et 15 octobre 2011

Bâtiment B (Salle des conférences)


Vendredi 14 octobre

9h15 Accueil

L'art et les artistes dans le Journal

9h30 Robert KOPP, université de Bâle (Suisse)

Portraits de peintres contemporains

10h Tobias KAEMPF, Centre allemand d'histoire de l'art

Auguste Rodin et son art

10h30 Pause

11h Jean-Sébastien MACKE, ITEM CNRS

Musique et chansons

11h30 Mathilde BERTRAND, université Paris III

Du journal au Journal : Barbey d'Aurevilly et les Goncourt

Histoire et pratiques sociales


14h Nao Takaï, Université des langues étrangères de Tokyo (Japon)

Les vêtements féminins et la mode

14 h 30 Noëlle BENHAMOU, ITEM CNRS

La Lorette

15h Gabrielle MÉLISON, université de Nancy

Les récits de funérailles

15h30 PAUSE

16h Corina SANDU, Wilfrid Laurier University, Waterloo (Canada)

Le Journal des Goncourt pendant le siège et la Commune de Paris : vision

picturale et expérience cathartique

16h30 Vincent LAISNEY, université Paris Ouest Nanterre

Le Journal et les lieux de sociabilité

17h Thierry POYET, université Clermont 2

Écriture diariste et réseau littéraire : la gens Flaubert


Samedi 15 octobre

Journal et genèse

9h30 Justine JOTHAM, doctorante, université Paris Ouest Nanterre

Le Journal un laboratoire romanesque : l'exemple de Manette Salomon

10h Stéphanie CHAMPEAU, université de Rouen

Le Journal et la genèse de Renée Mauperin

10h30 Peter VANTINE, Indiana University, Bloomington (USA)

Le journal intime dans Charles Demailly et le Journal des Goncourt :

documents humains, traces génétiques et discours critiques

11h PAUSE

Écriture et philosophie

11h30 Pamela WARNER, université de Rhode Island (USA)

Idéalisme/matérialisme des Goncourt : Esquisse d'un contour

12h Marie-Ange FOUGÈRE, ITEM CNRS

Petits coups de bistouri : l'ironie des Goncourt

12h30 Fanny BÉRAT-ESQUIER, université de Lille

[Sujet à préciser]

Réception et traduction

14h30 Elena GRETCHANAIA, université d'Orléans, Académie des sciences de Russie

Le Journal de Boborykine et le Journal des Goncourt

15h Flavia ARAGON, université de Cadix (Espagne)

Traduction espagnole du Journal

15h30 Agata SADKOWSKA-FIDALA, université de Wroclaw (Pologne)

Édition polonaise du Journal des Goncourt

Université de Brest (CECJI - UMR 6563 CNRS)



Brest, 18-19 novembre 2011

Faculté Victor-Segalen (Salle des thèses)


Vendredi 18 novembre

9h Ouverture du colloque

Portraits

9h30 Jean-Marc HOVASSE, directeur de l'UMR 6563 CNRS

Le Hugo des Goncourt

10h Olivier LUMBROSO, université Rennes 2

Émile Zola dans le Journal des Goncourt : une figure (contre) fraternelle

10h30 Anne-Simone DUFIEF, université d'Angers

Le Petit Chose du Journal des Goncourt

11h PAUSE

11h30 Maurice GASNIER, université de Brest

Ernest Renan et les frères Goncourt (1858-1870) : une relation ambiguë

12h Dominique MABIN, université de Brest

Figures de médecins dans le Journal des Goncourt

12h30 Joëlle PONNIER, groupe Goncourt, ITEM CNRS

La vieillesse dans le Journal

Écritures

14h30 Marie-France de PALACIO, université de Brest

« Je ne sais quoi de grec dans cela » : la conception de l'antique dans le Journal

15h Colette BECKER, université Paris Ouest Nanterre

Du journal à la fiction : la création romanesque dans Soeur Philomène

15h30 PAUSE

16h Jean-Louis CABANÈS, université Paris Ouest Nanterre

Journal et carnets préparatoires

16h30 Silvia DISEGNI, université Federico 2, Naples (Italie)

Les poèmes en prose dans le Journal


Samedi 19 novembre

L'Histoire

9 h Catherine THOMAS, université de Brest

L'histoire du XVIIIe siècle, « privilège absolu des Goncourt »

9h30 Éléonore REVERZY et Nicolas BOURGUINAT, université de Strasbourg

Les années 1870-1871 dans le Journal

10h30 PAUSE

11h Jean BALCOU, université de Brest

La bataille Goncourt-Renan de 1890-1891 : vingt ans après

11h30 Pierre-Jean DUFIEF, université Paris Ouest Nanterre

Les expositions universelles dans le Journal

Renseignements :

    * CSLF

Tél. : 01 40 97 41 21
E-mail : cslf@u-paris10.fr

    * CECJI - UMR 6563

Tél. :  02 98 01 63 69

E-mail : Centre.Correspondances@univ-brest.fr

Responsable : Pierre-Jean Dufief

Adresse : CSLF :Université Paris Ouest Nanterre 200 avenue de la République 92001 Nanterre Cedex 01CECJI - UMR 6563 CNRS :Université de Brest20 rue DuquesneCS 9383729238 Brest Cedex 3


4 novembre 2011 - LAUSANNE - L'éducation domestique en Suisse romande au miroir des écrits personnels

L'université de Lausanne propose, le vendredi 4 novembre (Internef, salle 123) un colloque sur : L'éducation domestique en Suisse romande au miroir des écrits personnels. Un bilan archivistique et documentaire à mi-parcours.

Programme :

13h30   Vernissage des Actes de la Journée d'études sur les écrits personnels en Suisse romande (Prangins, 14.11.2009) en présence de Nicole Mender, directrice du Musée National suisse - Château de Prangins

14h00 Danièle Tosat-Rigo, Université de Lausanne
Egodocuments en Suisse romande (XVIe - début XIXe siècle), bilan intermédiaire d'une recherche en cours

14h20 Jean-Claude Rebetez, Archives de l'Ancien Evéché de Bâle
Doutes et difficultés d'un archiviste dans la recherche et la sélection des "écrits personnels".

14h40 Barbara Roth, Bibliothèque de Genève
Centres d'archives et départements des manuscrits : des rôles complémentaires dans la collecte des archives privées ?

15h Gilbert Coutaz, Archives cantonales vaudoises
Archives familiales, seules archives privées ? D'une approche restrictive à une prise en compte large des archives privées

15h20   Discussion
15h50   Pause

16h15 Fiona Fleischner, Université de Lausanne
Présentation de la base de données : egodocuments de Suisse romande (XVIe - début XIXe siècle)

16h30   Sylvie Moret Petrini, Université de Lausanne
Eduquer, la plume à la main : écrits personnels de parents, gouvernantes et précepterus (1750-1820-

16h50    Discussion
17h30   Apéritif


18 novembre 2011 - PAU - Les correspondances dans les écrits du for privé XVIe-XIXe siècle

Journée d’étude du 18 novembre 2011 organisée par Michel Braud et Maurice Daumas dans le cadre du programme de recherche « Les écrits du for privé dans les Pays de l’Adour de la fin du Moyen Age à 1914 »


Les correspondances dans les écrits du for privé. XVIe-XIXe s.

matin, 9 h - 12 h

9 h : Accueil des participants. Présentation de la journée par Maurice Daumas

modérateur : Michel Braud

9 h 30 - Jean-Michel Agasse (UPPA), Une correspondance médicale au XVIe siècle : les lettres de Girolamo Mercuriale à Johann Krafft

10 h 15 - Philippe Chareyre (UPPA), Correspondances entre les pays du « Désert » huguenot et le Béarn au XVIIIe siècle

11 h : pause

11 h 15 - Geneviève Haroche (Université d'Orléans), Le comte de Vaudreuil en correspondance


12 h 15 : Déjeuner à La Vague


après-midi : 14 h  - 17 h

modérateur : Philippe Chareyre

14 h - Hélène Lanusse-Cavalet (UPPA), Une amitié pastorale : les lettres d'Eugène Casalis à Joseph Nogaret (1830-1888)

14 h 45 - Françoise Simonet-Tenant (Université Paris XIII), L'ordinaire tragique : les lettres de Pierre Pasquet (1914-1917)

15 h 30 : pause

15 h 45 - Maurice Daumas (UPPA), Le statut de la lettre dans la peinture de genre en France au XVIIIe siècle


16 h 30 : fin des travaux. Conclusion par Michel Braud




3 décembre 2011 - NANTERRE - Récit de vie, maladie, fin de vie

Journée d’étude Récit de vie, maladie, fin de vie
Organisée par L’Association Passeur de mots, passeur d’histoires®, Le Service d’Oncologie- Hématologie des Hôpitaux de Chartres, L’Association d’Etudes et de Recherche Appliquée en Oncologie (AERAO), Le laboratoire Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo), UMR7114, CNRS Université Paris Ouest Nanterre la Défense.

Samedi 3 décembre 2011 de 9h à 16h30 à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (salle à préciser)

Inscription gratuite mais obligatoire : frinck@u-paris10.fr

Présentation de la thématique

« L’autobiographie pour des personnes gravement malades » est un dispositif expérimenté depuis 4 ans par le service d’oncologie-hématologie du Centre Hospitalier de Chartres, en partenariat avec l’association Passeur de mots, passeurs d’histoires®. Dans le cadre de soins palliatifs en cancérologie, une biographe intervient dans le service, rencontre les personnes intéressées, les écoute et écrit leur histoire avec elles. L’équipe hospitalière y voit un triple intérêt : pour le patient, pour sa famille, pour le service lui-même. Elle souhaite aujourd’hui mener des recherches sur cette démarche, mieux comprendre ses ressorts et enjeux, et s’interroger sur les conditions qui en fondent la validité. A l’initiative de cette journée d’étude, l’équipe espère susciter des échanges, fédérer des propositions issues de plusieurs champs disciplinaires et poser ainsi des jalons en direction d’un réseau de chercheurs intéressés pour travailler ces questions avec elle.

Récit de vie, de soi, histoire de vie, (auto)biographie, témoignage : comment envisager le fait de se raconter, et de faire se raconter face à la maladie, la souffrance existentielle et la fin de vie ? En quoi la relation d’aide trouve-t-elle du sens à travers ce procédé de mise en mot et de reconfiguration de l’expérience ? L’anthropologie, la philosophie, la littérature, les sciences du langage, la sociologie, la psychologie, la médecine, la théologie, l’éthique sont autant de champs à même d’éclairer ces questions. La journée sera l’occasion d’en développer plusieurs aspects.

-Fonction thérapeutique, fonction esthétique, qu’est-ce que le récit donne à voir (et penser) de la vie et la mort ? Les praticiens mettent en avant une fonction thérapeutique du récit qu'il faut tenter de mieux cerner. De manière critique, en montrant qu'elle est à envisager dans son contexte culturel : comment celui-ci définit-il le « souci de soi » et la « relation d'aide»? De manière empirique, en analysant ce que nos productions culturelles disent de la vie et la mort, ce qu'elles donnent à voir et à penser de nos parcours, pris au sens psychologique, anthropologique et existentialiste.

-La relation d'aide : care, interactions médecins-patients, modèles de la médecine. La fonction thérapeutique attribuée aux récits et au « dire » questionne le soi et le rapport à l'autre, et les conceptions de la souffrance, de la maladie, de la médecine, de l'aide. Les formes de récit de soi et d'accompagnement biographique en milieu hospitalier sont à analyser dans un cadre large, qui va des interactions ordinaires entre patients et médecins aux politiques de santé, et qui se forge aujourd'hui en partie à travers Internet. Diversité des médecines, normes et institutions, science et religion, nos pratiques de la relation d'aide sont complexes et évoluent.

-En quoi les récits en contexte médical sont-ils spécifiques? En quoi les récits de fin de vie sont-ils spécifiques? Le témoignage et les analyses de praticiens en structures publiques et privées sont précieux, car ils couvrent une diversité de dispositifs, de domaines d'intervention, de types de parcours de vie. Les échanges permettront ainsi d'interroger la spécificité, sous l'angle de la souffrance, de la thérapie, de l'accompagnement, de ce qui est d'ordre médical ou non, et propre à la mort, à la vieillesse, à la maladie.

Programme

9h Accueil des participants

9h15 Mot d’ouverture

9h30-10h Valéria MILEWSKI, David SOLUB et Frédéric DURIEZ (Hôpitaux de Chartres) La démarche biographique hospitalière au service d’oncologie à Chartres

10h-10h30 François GOUPY (Faculté de médecine, Université Paris 5 René Descartes) Formation des médecins et médecine narrative

10h30-11h Pause

11h-11h30 Pierre-Guillaume PARIS (Centre de Recherche en Histoire des Idées, Université de Nice) L’ambivalence du récit de soi dans les institutions de soins

11h30-12h30 Table-ronde présidée par Christophe FAURE (Psychiatre), avec les interventions de :
-Sonia BONNEVILLE (Centre Ressources pour Lésés Cérébraux, Isère) Parcours de vie et insertion professionnelle. Le cas des lésés cérébraux -Gilbert GSELL-HEROLD (Laboratoire Sulisom, Université de Strasbourg) Ecriture et cancer sur les blogs -Adrien GUIGNARD (Université de Lausanne) Hostobiographies

12h30-14h Pause déjeuner (participation au buffet 10 euros)

14h-14h30  Christophe PERREY (Unité de Recherche en SHS de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy, Paris) et Fabienne PINILO (Psychologue, Réseau Onco Est Paris) Ecrire pour se redéfinir. Atelier d’écriture pour personnes atteintes de cancer

14h30-15h  Agnès LELION (Centre d’Etude et de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités, MRSH, Université de Caen) Ecriture de soi et cancer: la narrativité au service de l’historicisation des traumatismes ?

15h-15h30 Pause

15h30-16h Alexandre GEFEN (EA 4195 TELEM / Modernités, Université de Bordeaux 3) La littérature peut-elle devenir une thérapeutique ?

16h-16h30 Discussion finale avec la participation de Philippe LEJEUNE (sous réserve)


Inscriptions

L’entrée est ouverte à tous.
Inscription gratuite mais obligatoire : contacter frinck@u-paris10.fr
Participation au buffet de midi : 10 euros (à payer par chèque ou espèces le 3 décembre)

Lieu et accès

Lieu : Campus de l’Université Paris Ouest La Défense (salle à préciser)
Accès : -Ligne RER A arrêt Nanterre Université, -Ligne L du Transilien Paris Saint-Lazare
Voir sur le site de l’université http://www.u-paris10.fr/

Comité d’organisation

-Valéria MILEWSKI, Biographe, Association Passeur de mots, passeur d’histoires©, Service d’Oncologie-Hématologie des Hôpitaux de Chartres -Fanny RINCK, Maître de conférences, Laboratoire Modyco, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Comité scientifique
-Marie-Frédérique BACQUE, Professeur en Psychopathologie clinique, Directrice du Laboratoire Sulisom, Université de Strasbourg et Présidente de la Société de Thanatologie. -Philippe BERTRAND, Maître de Conférences, Biostatistiques et informatique médicale,Université de Tours et praticien Hospitalier au CHU de Tours.
-Christophe FAURE, Psychiatre, Responsable éditorial du site Traverser le deuil. -Marie-Claire GAY, Professeur de psychologie clinique, Laboratoire CLIPSY, Université Paris Ouest Nanterre La Défense. -François GOUPY, Professeur, Faculté de médecine René Descartes Paris5, Responsable de formations en médecine narrative. -Jean-François JEANDILLOU, Professeur de Sciences du Langage, Laboratoire Modyco, Université Paris Ouest Nanterre La Défense -Anne LACHERET, Professeur de Sciences du Langage, Laboratoire Modyco, Université Paris Ouest Nanterre La Défense -Alain RABATEL, Professeur de Sciences du Langage, Laboratoire ICAR, Université de Lyon. -Valentina VAPNARSKY, Chargée de recherche au CNRS, LESC (Laboratoire d'Ethnologie et de Sociologie Comparative), et Directrice du Centre EREA (Enseignement et Recherche en Ethnologie Amérindienne) du LESC.