12-14 janvier 2006 - CLERMONT-FERRAND - Le vieillir féminin et l’écriture autobiographique
Ce colloque international fait partie du projet de recherche « Vieillir » du CRLMC (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand).
La différence entre les sexes dans le phénomène du vieillissement a déjà été soulignée par Simone de Beauvoir dans son étude classique La Vieillesse. Cette différence concerne non seulement les changements physiologiques, mais également les aspects sociaux psychologiques et spirituels du phénomène. En réfléchissant sur son propre vieillir, la femme se voit confrontée non seulement à des traditions littéraires souvent misogynes, mais aussi aux champs contemporains du savoir. Concepts et représentations, ceux du sexe comme du vieillir, sont essentiellement des constructions culturelles dont il s’agit d’étudier les variations et les croisements.
Ce colloque se propose d’aborder la question du vieillir féminin à partir de phénomènes d’écriture autobiographique des XIXe et XXe siècles dans un cadre transculturel. Comme les recherches sur l’autobiographie féminine des dernières vingt années l’ont montrés, les écrivaines entretiennent souvent une relation ambiguë avec ce genre. Il est donc compris ici dans un sens large, incluant également le journal intime, le genre épistolaire, le récit de vie et certaines formes d’autofiction. Il ne s’agira pas d’isoler un savoir proprement féminin vis-à-vis du processus de vieillissement, mais plutôt d’observer et d’analyser les stratégies discursives particulières développées par rapport aux idées propres aux traditions culturelles concernées.
Le genre autobiographique s’offre comme terrain de réflexion, car il réalise une mise en scène exemplaire de la prise de conscience du vieillir : Dans les interstices entre l’évocation d’un passé souvenu et raconté et le présent du récit autobiographique se cache l’indéniable processus du vieillissement. Passé sous silence comme aspect thématique et ainsi refoulé dans beaucoup d’exemples classiques du genre, il réapparaît comme concept-clé au niveau de la structure et de la construction identitaire du sujet de l’énonciation.
Axes de réflexion possibles :
- Les prises de position et les stratégies discursives vis-à-vis des représentations culturelles et littéraires de la femme vieillissante
- La tension entre écriture privée et écriture publique, entre témoignage et fiction, dans l’évocation et la mise en scène du vieillir
- Le rapport qu’entretient l’évocation littéraire du vieillir féminin avec d’autres champs épistémologiques comme la philosophie, la sociologie, la médecine, la psychologie ou la psychanalyse
- Des questionnements théoriques liés à la relation entre écriture autobiographique et expérience du vieillir
- Des approches comparées ou transculturelles du sujet
Les propositions de communication (titre, résumé du
projet de 300 mots environ et CV) doivent parvenir avant le 30 juin
2005 par courrier à Annette Keilhauer, CRLMC, Université
Blaise Pascal, Clermont-Ferrand
Responsable : Annette Keilhauer
Adresse : CRLMC Maison de la Recherche 4 rue Ledru 63057 Clermont Fd Cedex 1.
Email : CRLMC@univ-bpclermont.fr annette.keilhauer@rz.hu-berlin.de
Autobiographie
et discours familial :
nid de colombes ou nœud de
vipères ?
Repérages
Trois
positions possibles :
- La fusion (le discours du consensus, la
littérature
officielle de la famille, les archives, la légende, la
généalogie, les photos,
les fêtes, les anniversaires, les chroniques, le folklore commun,
lexique,
anecdotes, plaisanteries, etc.)
- Le clash, la brouille, le règlement
de comptes
(discours ou récit violent d’un des membres de la famille contre
un autre ou
contre le groupe)
- Les positions intermédiaires, les
plus fréquentes.
Les
relations de parenté :
- Couples (l’un écrit, l’autre pas,
écrit quoi, quand,
à qui ; correspondances, mémoires, textes de
deuil ; y a-t-il une
écriture de couple ?)
- Enfant/parent(s) (cas le plus
fréquent, voir le
dossier « Écrire/décrire ses
parents », La Faute à Rousseau,
n° 9, juin 1995)
- Enfant/grand(s)-parent(s)
- Parent/enfant(s) (plus rare, sauf pour la
petite
enfance)
- Grand-parent/petit(s)-enfant(s)
- Frère(s)/sœur(s) (voir Cahier de
l’APA, n° 4).
Autres
questions :
- Monologue ou polyphonie (une seule ou
plusieurs
écritures dans la famille)
- Transmission ou continuation : le
passage de
l’écriture d’une génération à l’autre
- Le sexe (positions les plus
fréquentes côté masculin
et côté féminin)
- Le célibat, le choix homosexuel, le
refus de se
reproduire
- La classe sociale (traditions propres
à chaque
milieu ; changement de milieu et « névrose de
classe », etc.)
- Psychologie :
hérédité, secret de famille,
thérapie familiale, etc.
- Rôle des infirmes ou des marginaux
- Successions et héritages.
14h30-17h30
JEUDI 4 MAI 2006
MATINÉE
9h
Accueil des participants
9h15
Ouverture du colloque
9h30-12h30 Table ronde : les
écritures autobiographiques aujourd’hui
Présidente
de séance :
Françoise Simonet-Tenant (Université Paris 13)
Autofiction
et poétique, Jean-Louis Jeannelle (groupe Fabula)
Sépias
au miroir, Véronique Montémont (ATILF-CNRS)
Frontières
de l’essai et de l’autobiographie, Vincent Ferré
(Université Paris 13)
L’essai
autobiographique selon Pierre Pachet, Christophe Pradeau
(Université Paris 13)
L’écriture
de soi : le point de vue génétique, Catherine
Viollet (ITEM-CNRS) et Marie-Françoise
Lemonnier-Delpy (IUFM Rouen)
Questions-Discussion
12h30-14h
Déjeuner
APRÈS-MIDI
14h-17h Table ronde :
l’autobiographie hors de soi, théâtre et épistolaire
Présidente
de séance : Anne
Coudreuse (Université Paris 13)
Le
je de l’épistolier, Geneviève Haroche (Université
d’Orléans)
La
lettre : une autobiographie ordinaire ?,
Brigitte Diaz (Université de Caen)
Le Drame de
la vie de Rétif de
Alfred de
Musset, ou les diffractions du moi
romantique, Sylvain Ledda (lycée Evariste Galois de Sartrouville)
Théâtre
et autobiographie: cadre théorique et exemples
contemporains, Geneviève Jolly (Département d’arts du
spectacle de l’Université
de Strasbourg)
Questions-Discussion
VENDREDI 5 MAI 2006
MATINÉE
9h30-12H30 Table ronde : regards
croisés sur les histoires de vie
Présidente
de séance :
Christine Delory-Momberger (Université Paris 13)
Complémentarité
entre oralité et écriture dans le récit
biographique, Pierre Dominicé
(Université de Genève)
Ateliers
d’écriture et fragments autobiographiques, Marie-Claude Penloup
(Université de
Rouen)
Le
récit de vie en formation au risque du sujet, Jean Biarnes
(Université Paris
13)
Histoire
et historisation en psychanalyse, Hervé Castanet
(Université de Nantes)
Singularité
et contextes partagés : l’exemple des historiques de
famille, Catherine
Delcroix (CNRS)
Le
jouet dans les récits d’enfance d’écrivains, Michel
Manson (Université Paris
13)
Questions-Discussion
12h30-14h
Déjeuner
APRÈS-MIDI
14h-16h15 Table ronde :
francophonie et écritures de soi, métamorphoses d’un
genre ?
Présidente de séance : Véronique Bonnet (Université Paris 13)
Le
modèle autobiographique est-il exportable ? Exemples au Maghreb,
Anne Roche
(Université d’Aix-en-Provence)
L’autobiographie
caribéenne : l’horizon d’attente
détourné ?, Yolaine Parisot
(Université de Versailles-Saint-Quentin)
Un journal intégral et
inédit: Roland Jaccard (1983-1988), Jacques Lecarme (Université Paris 3)
Questions-Discussion
Conclusions par Xavier Garnier
16h30-17h15
Collation
17h15-18h Lecture-Spectacle : « le point du jour » (autour des journaux féminins)
(Compagnie
Trois… six… neuf.
Conception et interprétation : Nathalie Prokhoris
Violoncelle :
Claire Spangaro)
Colloque « le
propre de l’écriture
de soi »
Jeudi 4 mai et vendredi 5
mai 2006
Nom………………………………………………………Prénom……………………………………...
Adresse………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………………………
Tél……………………………….E-mail………………………………………………………………..
Souhaite assister au colloque
Jeudi 4 mai 2006
Participera
Ne participera pas
Vendredi 5 mai 2006
Participera
Ne participera pas
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Frais de participation aux déjeuners
(boissons comprises) : 12 euros par repas
(paiement
par chèque à l’ordre de l’agent comptable de Paris 13)
Le bulletin d’inscription ainsi que les
éventuels frais de participation sont à retourner avant
le 20 avril 2006 à
l’adresse suivante :
Françoise Simonet-Tenant
UFR LSHS
Université Paris 13
99, avenue Jean-Baptiste Clément
93 430 Villetaneuse
Renseignements :
F.
Simonet-Tenant : Tél. 01 44 74 02 69
Jeudi
11 mai
9h30
Accueil des
participants
9h45 Ouverture
du colloque par Monsieur Daniel
MELLIER, vice-président recherche de l’Université de
Rouen et Madame Françoise
RÉTIF, directrice du CR2A
Président de
séance : Florence BANCAUD
10h00 Rolf
WINTERMEYER (CR2A Allemand/ Université
de Rouen) : Introduction
10h15 Hermann
KLEBER (Philologie romane/ Université
de Trèves) : L’émergence du moi privé dans
les Mémoires du XVIe
et du XVIIe siècles
10h45-11h00 :
Pause
11h00 Eva
KORMANN (Etudes germaniques/ Université
de Karlsruhe): Le moi et la famille – conceptions du Soi et de la
personne que
l’on est dans les autobiographies du XVIIe siècle
dans les pays de
langue allemande
11h30 Nadège
LANGBOUR (LM/ Université de Rouen): La dimension autobiographique des Salons
de Diderot: l’émergence du « moi
privé » derrière le « moi
public »
Président de
séance : Hermann KLEBER
14h30 Anne
COUDREUSE (LM/ Université Paris XIII) :
Les Mémoires de Madame Campan, première femme de
chambre de
Marie-Antoinette
15h00 Marie-Paule
de WEERDT-PILORGE (Agrégée
et Docteur en Lettres/ Tours) : Moi privé, moi public, moi
idéal dans
quelques mémoires du XVIII° siècle
15h30 Charlotte
SIMONIN (LM/ Université de
Rouen): Les jeux du Je dans la correspondance de Françoise de
Graffigny
Pause
16h00-16h20
16h20 Jean-François
LAPLÉNIE (Allemand/ Université
Paris IV) : L’individu et
le cas. L’écriture autobiographique avec ou sans la psychanalyse
16h50 Frédéric
TEINTURIER (Allemand/ Université Paris IV) : Quelle
place pour la
subjectivité ? L’écriture
du moi dans les oeuvres autobiographiques d'Heinrich Mann
17h10 Konrad
HARRER (Allemand/ Université
Paris IV) : « Moi public » et
« moi privé » sous
l'angle de la systémique
Vendredi
12 mai
Président de
séance : Jean-Claude VIMONT
9h00 Marianne
KRÖGER (Litt. allde. contemp./ Frankfurt/
M): Le fragment de roman BEB II de
Carl Einstein – Retour sur une époque et problématisation
du moi
9h30 Florence
BANCAUD (CR2A Allemand/ Université
de Rouen) : Le journal : refuge du moi privé ou
(re)création d’un
espace public ? Le journal extime de Victor Klemperer comme
chronique,
témoignage et comme ultime rempart de l’homme contre le
système totalitaire
10h00 Patrick
FARGES (Allemand/ Université de
Dijon) : « Mon histoire est une note de bas de page,
sauf pour
moi, parce que je l’ai vécue » : la mise en
récit d’une vie
d’exil chez les exilés germanophones au Canada
10h30
Pause
10h40 Marie-Françoise
LEMONNIER-DELPY (LM/
IUFM Rouen) : Moi public et moi privé dans les notices
biographiques
autographes d’écrivains du XXème siècle
11h10 Jean-Louis
JEANNELLE (LM/ groupe
fabula) : Les « récits de
désaveu » ou comment faire son
autocritique de manière critique ?
11h40 Christine
MEYER (Allemand/ Université
d’Amiens): Formes et problématique de l'écriture du moi
dans Les Années
anglaises d'Elias Canetti
Président de
séance : Jean-Louis JEANNELLE
14h15 Barbara
AGNESE (Litt. comparée/ Université
de Vienne) : “Infin che ’l mar fu sopra noi richiuso”. Les langues
du moi
privé, voix de la représentativité ? Primo
Levi, Jorge Semprún
14h45 Michelle-Irène
BRUDNY (Etudes
américaines/ Université de Rouen): Hannah Arendt en ses
« moi ».
15h15 Ruth VOGEL-KLEIN (Allemand/ ENS Ulm CR2A) : Le
« Refus de témoigner » de Ruth
Klüger, professeur de lettres et
rescapée d'Auschwitz
15h45
Pause
16h00 Jean-Claude
VIMONT (Histoire/ Université
de Rouen): La
« brutalisation » du journal intime
d'une jeune internée civile.
16h30 Ingeborg
RABENSTEIN-MICHEL (Allemand/
IUFM Lyon CR2A) : L’autobiographique chez Ilse Aichinger: une
stratégie
d’écriture au service de la transmission
17h00 Corinne
BOUILLOT (CR2A Allemand/
Université de Rouen) : Vécu individuel et collectif
de l’effondrement du
nazisme: la voix du « je » et l’expression du
« nous » dans
les journaux personnels de quatre Berlinoises
Président de
séance : Corinne BOUILLOT
9h15 Anne-Marie
CORBIN (CR2A Allemand/
Université de Rouen) : Ostalgie ou véritable travail
de retour sur le
passé : les écrits autobiographiques récents
dans l’Est de l’Allemagne
9h45 Eva
WERTH (CR2A Allemand/ Université
de Rouen) : « Westalgie » : comment les
auteurs de l’Ouest
ont reçu la chute du mur, et existe-t-il un mouvement
autobiographique semblable
à la « Ostalgie » ?
10h15 Carola
HÄHNEL (Allemand/ Ecole
Polytechnique) : « La littérature du souvenir
des jeunes générations
de la RDA : la représentativité malgré
soi »
10h45 Pause
11h00 Hélène
FRANCOUAL (Allemand/ Université
de Rouen) : Les avatars du moi : l’autobiographie
bernhardienne et
ses prolongements parodiques
11h30 Jean-Marie
WINKLER (Allemand/
Université de Rouen) : Entre private game et
confession intime. Les
références autobiographiques dans le théâtre
de Thomas Bernhard (1931-1989)
12h00
Conclusions (R.
WINTERMEYER/ C.
BOUILLOT)
Appel
de communication pour le 74e Congrès de l'ACFAS,
UniversitéMcGill, Montréal.
Dessin
de la vie aussi bien
qu’écriture de la vie (selon le double sens de l’étymon
« graphein »), la biographie et l’autobiographie
semblent subir
d’office l’attrait de la représentation iconique. Riche et
ancienne,
d’ailleurs, est la métaphore qui associe le biographe au peintre
(on la
retrouve chez M. Schwob, notamment). Dès l’Antiquité, les
auteurs de tombeaux
et autres hagiographes ménagent une place non négligeable
à l’aspect physique
du louangé. Au XVIIe siècle, le portrait
littéraire mondain fait de
l’image du corps son principal substrat biographique. Au XIXe
siècle, la photographie vient remplacer les gravures qui
ornaient déjà les
livres biographiques et les mémoires. Au courant du XXe
siècle, elle
deviendra pratiquement un diktat du genre et se multipliera sans
retenue dans
une certaine biographie à l’anglo-saxonne. Le retour au sujet et
au réel amorcé
par la littérature au début des années 1980
signera l’apparition de variations
et d’agencements inédits. D’une part, des auteurs comme A.
Buisine font du
portrait littéraire d’écrivain la pierre de touche de la
vie et de l’œuvre du
biographé. D’autre part, dessins (A. Savinio, F. Pajak),
portraits
photographiques (P. Michon, J. Prieur), autoportraits
photographiques (A.
Ernaux, D. Noguez) sont tantôt reproduits en encart,
tantôt intégrés au
discours (auto)biographique, avec une ardeur toute nouvelle.
Symétriquement,
l’image paraît
souvent céder à l’attrait du biographique. Du portrait
peint à la
« photobiographie » (l’autobiographie en
photographies – G. Mora, C.
Nori), en passant par le « biopic » (le film
biographique) et la bande
dessinée autobiographique (F. Neaud, M. Satrapi), les
médias à prédominance
visuelle s’attachent de diverses manières, à chaque
époque, à la transposition
du vécu.
Par
ailleurs, d’un point de
vue iconologique, l’image autobiographique renvoie à la notion
avancée par L.H.
Rugg : « authorship of self-image ». Rois,
politiciens,
écrivains et autres sont bien souvent les premiers auteurs de
leur image
publique, qu’ils façonnent et développent plus ou moins
à leur guise, qui en
positif (Ph. Sollers dans toute sa visibilité), qui en
négatif (R. Ducharme
dans son invisibilité). Ainsi un auteur comme M. Jouhandeau
a-t-il pu se dire
le sculpteur de son propre visage, comme si l’(auto)portrait
était avant tout
une construction du modèle lui-même.
Il
s’agit, en dernière
analyse, de s’interroger sur la pertinence de l’image pour
« traduire » la réalité du
vécu. Qu’elle côtoie ou investisse le
texte dans la biographie et l’autobiographie, ou qu’elle prenne en
charge
l’essentiel du bios dans les médias à
prédominance visuelle, une question demeure :
jusqu’à quel point
l’autobiographique et l’altrobiographique sont-ils compatibles avec
l’iconicité? Plusieurs théoriciens, dont Ch. Grivel et
certains collaborateurs
des Cahiers de la photographie (1984,
no 13 : « La photobiographie »),
écartent la
possibilité même d’une (auto)biographie en images.
Inversement, un
(auto)portrait littéraire ou visuel, en raison de sa
tabularité et de la stase
temporelle plus ou moins marquée qu’il provoque, ne saurait
prétendre embrasser
tout le « module existentiel fondamental » (D.
Madelénat) que
constitue une vie humaine de la naissance à la mort. En
conséquence, la notion
même d’« image (auto)biographique »
serait-elle une contradiction
dans les termes?
On voit bien les problèmes que soulève d’emblée l’étude de l’(auto)portrait (auto)biographique. En amont, on questionne son « réalisme » (puisqu’il serait toujours préconstruit) ; en aval, son potentiel narratif (puisqu’il serait contraire à la linéarité de l’existence). Pour tenter de cerner cette problématique, voire de redéfinir la relation entre l’image et l’écriture de la vie, nous entendons initier une réflexion théorique sur le concept d’« image (auto)biographique » par le biais de l’analyse des divers avatars de l’(auto)portrait dans des œuvres littéraires et visuelles à incidence (auto)biographique.
Trois axes de recherche se dégagent de la problématique : 1) l’étude de l’(auto)portrait sous toutes ses formes dans le texte (auto)biographique, 2) l’étude de l’(auto)biographique dans les médias à prédominance visuelle (peinture, photographie, cinéma, vidéo, bande dessinée, voire sculpture, installation et autres) et 3) l’étude de cas significatifs de construction, très souvent intermédiatique (dans la photographie publicitaire, les journaux, la télévision, les magazines, l’autobiographie, etc.), de l’image de soi.
Chaque participant du
colloque aura 20
minutes pour prononcer sa conférence. Nous invitons les
chercheurs intéressés
par la problématique à nous soumettre une proposition du
communication titrée,
comptant entre 250 et 300 mots, au
plus tard le 20 décembre 2005. La
proposition doit être accompagnée des informations
suivantes :
-nom
et prénom
-fonction
-institution
d’attache
-adresse
postale
-adresse
électronique
-numéro
de téléphone.
Veuillez
envoyer le tout par fichier électronique, en document
attaché et sous format
Word, aux deux organisateurs du
colloque simultanément :
-
Robert DION, professeur
Département d’études littéraires
Université du Québec à Montréal
-
Mahigan LEPAGE, étudiant
Département d’études littéraires
Université du Québec à Montréal
Vendredi 2 juin
17 H / 19 H visite libre des expositions au CISL et/ou visite possible du musée urbain Tony Garnier (entrée : 5 Euros hors forfait Journées)
19 H Dîner
20 H 30 Ouverture des Journées
20 H 45 Soirée cinéma animée par Jean-François Martinon : « La représentation de soi ou d’un double cinématographique à l’écran »
7 H / 8 H 30 Petit-déjeuner
9 H / 12 H « L’autoportrait en débat », table ronde animée par Pascal Dreyer avec Christine Plasse-Bouteyre, « L’écriture autobiographique : conflit, mémoire et construction identitaire » ; Anne Brun, « L’autoportrait chez Henri Michaux entre écriture et peinture » ; Alexandra Pleshonayo « Le portrait spirituel dans le Journal d’Etty Hillesum » Françoise Simonet-Tenant « Les autoportaits photographiques et scripturaires de Lartigue »
12 H 30 Déjeuner
14 H départ en autocar pour le musée des Beaux-Arts
14 H 30 / 17 H Parcours « Portraits et autoportraits » dans les collections du musée (parcours commenté, en groupes). En parallèle, visite libre de l’exposition temporaire « Folie et Humanité » dans l’œuvre de Géricault.
17 H / 18 H 45 Retour buissonnier au CISL sous l’amicale houlette des apaïstes lyonnais.
19 H Dîner
20 H 30 Soirée Théâtre
Lambeaux, spectacle proposé par la Compagnie des Trois-Huit au Nouveau Théâtre du 8e (juste derrière le CISL)
Texte de Charles Juliet, dans lequel il s’adresse à la mère qu’il n’a pas connue :
« Te ressusciter. Te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui, un jour, pour ton malheur et le mien, s’est déchirée. »
La représentation sera suivie d’une rencontre avec l’auteur.
7 H / 8 H 30 petit-déjeuner
9 H / 11 H ou 11 H 30 Ateliers d’écriture, de création, d’échanges (à choisir page suivante)
11 H 30 / 12 H 30 Cartes blanches (voir bulletin d’inscription)
12 H 45 déjeuner
14 H 30 / 16 H Témoignages de pratiques :
Serge Vollin, peintre autobiographe et Stéphanie Dupont, photographe, témoigneront de leur pratique de l’autoportrait au cours d’une interview menée par Évelyne Pansu
16 H 17 H Temps de parole et d’échange autour de la vie associative : quel avenir pour l’APA, projets, souhaits, prospectives…
17 H Fin des Journées 2006
En peinture, l’on parle de croquis à main levée. Et si, avec le langage, nous nous lancions dans des “instantanés”, comme des Polaroïd ? J’indiquerai des pistes variées, pour des autoportraits rapidement esquissés. À chacun de constituer son album personnel, fait de mots. 10 personnes maximum
L’animatrice : Anne Poiré-Guallino écrit depuis toujours, a publié une vingtaine d’ouvrages, anime des ateliers d’écriture, en France et à l’étranger, et surtout, elle se réjouit de l’existence de l’APA.
Après avoir lu des passages d'un auteur contemporain qui s'est essayé à ce genre, l'animatrice proposera à partir de ce matériau de base une consigne d'écriture permettant à chacun de brosser quelques autoportraits.
Chaque participant devra s'être muni de portraits de lui-même (photos, croquis, peinture, caricature...) le représentant à divers âges de sa vie (au choix, une dizaine de représentations en solitaire ou en groupe).
10 personnes maximum
L’animatrice : Françoise Andribet enseigne le français dans un lycée lyonnais. Elle travaille depuis 1999 pour Aleph Rhône-Alpes, qui propose des ateliers d’écriture. Dans ce cadre, elle se consacre essentiellement à l’écriture autobiographique. Elle est l’auteur d’un recueil de nouvelles, La Bise Noire, aux Éditions Sable et Eau.
On essaiera quelques façons de se saisir sur le vif, sans temps de pose et auto-statufication (si tant est que ce mot existe !) 12 personnes maximum
L’atelier sera animé par Philippe Lecarme
Oublions les photos, oublions les miroirs.
Ici, comme les peintres de la modernité, nous essaierons de nous affranchir de nos apparences. Peut-être ces autoportraits de mots iront-ils vers l’abstrait ? Peut-être iront-ils au plus profond, à notre essence ?
Pour que nos visages ou nos corps ne soient plus une limite mais une porte ouverte sur l’intime…
10 personnes maximum
L’animatrice : Karin Bernfeld est écrivain, elle a beaucoup travaillé sur le rapport au corps et prépare actuellement une thèse de Doctorat sur des écrits autobiographiques... Parallèlement, elle donne des cours de français en milieu carcéral et anime des ateliers d’écriture avec des jeunes. Dernier livre paru : Les Portes de l’espérance aux éditions Flammarion.
Atelier graphique autour de la réalisation d'un collage personnel (éléments autobiographiques, épisodes de vie, passions...) puis atelier d'écriture retouchant cette représentation de soi, ainsi singulière et double, deux modes d’expression mis en complémentarité. Le matériel sera fourni, mais vous pouvez apporter si vous le souhaitez des matériaux pré-découpés, des magazines, des documents plus personnels (écrits, photos…). 10 personnes maximum
L’animateur : Gilles Alvarez est diariste.
A6 Autoportrait en écriture
La liberté de l’artiste nous guidera dans cet atelier. En nous inspirant de la distance que savent prendre le peintre ou le sculpteur, nous trouverons l’appui permettant à chacun de s’essayer à l’écriture d’un portrait de lui-même.
Dans une approche littéraire, nous travaillerons des textes courts, avec précision, pour que vivent ces portraits par l’écriture. 10 personnes maximum
L’animatrice : Séverine Piraud est cofondatrice de l’Association Paragraphe pour laquelle elle anime des ateliers littéraires, des ateliers d’autobiographie ainsi que des ateliers auxquels participent des artistes : peintres, plasticiens, musiciens. Elle a créé plusieurs ateliers d’écriture pour adultes dans le cadre de la formation (ENSP, CAPSAIS, EFAP…)
Petit panorama sur l'émergence des journaux en ligne et leur évolution avec le phénomène blogs.
L’animateur : Bernard Massip est le webmestre du Site APA.
A8 Autoportraits emblématiques
Après une courte présentation du genre, on proposera aux participants une exposition d’autoportraits de peintres connus du XVe au XXIe siècle suivie d’un moment d’écriture sur l’un de ces autoportraits, dans une forme tout à fait libre. 12 personnes maximum
L’animatrice : Évelyne Pansu a été membre du service pédagogique du musée.
A9 Jeu des autoportraits : du texte à l’image
Une vingtaine d’autoportraits écrits de personnages plus ou moins célèbres, autant de portraits ou photos qu’il faudra jumeler avec les textes, en trouvant si possible le nom de l’auteur.
12 à 15 personnes maximum.
L’atelier sera animé par deux membres du Groupe Lyon II.
A10 Collages
Marie-Claude PAYELLE nous propose de partager son art : « De sa vie, on peut faire une histoire. Je crée, je recrée, je colle, je décolle, je joue avec les mots et les images... »
5 à 6 personnes maximum
(L’atelier pourra éventuellement être dédoublé en deux fois 1 H 30 si les demandes de participation sont plus nombreuses.)
L’animatrice : Marie-Claude Payelle est une « coloriste de la vie ».
Le séjour se déroulera au
Centre International de Séjour de Lyon, 103, bd des
États-Unis,
69008 Lyon (04 37 90 42 42
/ cis-lyon.com).
Les draps et les couvertures sont fournis mais pas les serviettes de toilette. Les salles de bain sont sur les paliers. Le nombre de chambres pour une seule personne étant limité, elles seront attribuées dans l’ordre d’arrivée des bulletins d’inscription et des demandes. Compte tenu de leur coût de location plus élevé, un supplément de 15 Euros sera demandé pour l’ensemble du week-end.
Les chambres devront être libérées le dimanche à 9 H, sauf pour les personnes qui souhaitent réserver à leur charge une nuit de plus (voir bulletin d’inscription). Les bagages seront placés pour la journée à l’abri dans la bagagerie du CISL.
Le restaurant est un self-service ouvert au public. Un badge « APA » vous sera donc donné le jour de votre arrivée. Il servira également pour les entrées au musée et au théâtre.
Des distributeurs de boissons et friandises sont à disposition dans le hall d’accueil.
Il n’est pas permis de fumer dans les locaux du CISL, mais que les fumeurs se rassurent ! Le bâtiment dispose d’une terrasse.
Par avion : aéroport Saint-Éxupéry puis navette vers Perrache (30 mn de trajet environ), suivre ensuite l’itinéraire indiqué pour un départ de la gare SNCF de Perrache
De la gare SNCF de Perrache : métro départ Perrache direction de Laurent Bonnevay / arrêt Bellecour. Sortir du métro (vers Place A. Poncet) et prendre la correspondance avec le bus 53 dont l’arrêt se trouve place A. Poncet (vers la grande poste). Bus 53 en direction de Saint-Priest/Jules Ferry, arrêt CISL. Trajet métro+bus : 30/35 mn environ (fréquence des bus en semaine : un toutes les 10 mn environ)
De la gare SNCF de la Part Dieu : sortir de la gare par la porte Vivier Merle, traverser la place pour rejoindre la zone d’arrêt des bus, devant l’entrée du centre commercial. Bus 36 direction Minguettes/Darnaise (ie Vénissieux), arrêt CISL. Temps de trajet : 20 mn environ (fréquence des bus en semaine : un toutes les 10 mn environ)
Vers Perrache : bus 53 arrêt CISL direction Bellecour. Arrêt Bellecour. Puis métro direction Perrache.
Attention ! fréquence des bus le dimanche : toutes les 40 mn environ.
Vers la Part Dieu : bus 36 arrêt CISL direction Duchère/plateau, arrêt Part-Dieu/Vivier-MerleAttention ! fréquence des bus le dimanche : toutes les 25 mn environ.
Autour de
Jean-Benoît Puech,
diariste,
lecteur de journaux
J.-B. Puech
s’entretiendra avec Gilles
Alvarez et Françoise Simonet-Tenant
Pour
préparer la matinée et en
savoir plus sur Jean-Benoît Puech :
Œuvres publiées :
La Bibliothèque d’un amateur, Gallimard, 1979.
Voyage sentimental, Fata Morgana, 1986.
Du vivant de l’auteur, Champ Vallon, 1990.
L’Apprentissage du roman, Champ Vallon, 1993.
Toute ressemblance…, Champ Vallon, 1995.
Louis-René des Forêts, roman, Farrago, 2000.
Présence de Jordane, Champ Vallon, 2002.
Jordane
revisité,
Champ Vallon, 2004.
towards a history of writing practices in the 19th and 20th centuries
The history of writing as a cultural practice seeks to distinguish and analyse the rituals, conventions and practices determining intimate or 'ordinary' writing, and to arrive thereby at a clearer understanding of the place and importance of the act of writing. This panel will concern itself with the nature, context and growth of personal written communication in western societies in the 19th & 20th centuries.
Intimate writing created, framed and perpetuated personal, family and social relationships; and it was a means by which individuals elaborated their own personal identities. The enormous importance of the act of writing in daily life and in personal relations during the 19th century still needs to be measured.
'Ordinary writings' or écritures ordinaires may be conceived in two ways – either as the personal writings (diaries, correspondence and other writings not necessarily destined for publication) of the educated bourgeoisie; or as the writings of ordinary people who had not totally mastered written culture. In either case, we aim not to provide a textual analysis of the content of such writing, but to investigate what its existence tells us about the act of writing as a cultural practice, and about what writing meant to those who practised it. What, for example, are the unspoken formulas of a highly coded genre like private correspondence? What are the situations, conditions and networks of sociability that bring letters into existence and allow them to survive? What are the rules and shared rituals that determine their form? In attempting to unravel the social grammar of private writing, we can delineate the role of personal writings in the cultural exchanges of the past. Such a study of cultural practices must also embody a gendered dimension.
Possible topics which may be addressed in this panel are:
although this is not an exhaustive agenda.
Papers in this panel may be presented either in English or French.
Selected
papers may be eventually
submitted for publication (in Spanish) to Cultura
Escrita y Sociedad.
14-21 août 2006 -
CERISY-LA-SALLE (50) - Archive épistolaire et Histoire
Colloque
organisé par Lucia Bergamasco et Mireille Bossis au Centre
Culturel international de Cerisy-la-Salle (50210)
Téléphone : 02 33 46 91 66
Informations détaillées : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/archive06.html
5e colloque international « L’épistolaire antique et ses prolongements européens »
Tours,
6, 7 et 8 septembre 2006
PROGRAMME
PROVISOIRE
Mercredi 6 septembre
9H Ouverture du colloque.
9H30 Michel CASEVITZ (Paris X) :
Lettres et dialogues, deux genres complémentaires.
10H Paola CECCARELLI (L’Aquila) :
L’utilisation des lettres dans l’historiographie grecque du IVe
siècle.
10H30 Discussion et pause café.
11H Frédéric JUNQUA
(Grenoble) : Les lettres de Chion d’Héraclée :
un roman philosophique épistolaire.
11H30 Pierre-Louis MALOSSE et Brigitte
PEREZ-JEAN (Montpellier III) : Les lettres de Socrate et des
Socratiques.
12H Marie-Ange CALVET-SEBASTI (C.
N. R. S., Lyon) : Le bestiaire des épistoliers grecs.
12H30 Discussion.
13H Déjeuner.
14H30 Sophie ROESCH (Tours) :
Lettres et fourberies dans le théâtre de Plaute.
15H Emilia NDIAYE
(Orléans) : Valeurs sémiques et poids
rhétorique de barbarus dans les discours et la
correspondance de Cicéron.
15H30 Jean-Pierre DE GIORGIO
(Orléans) : « Je t’ai vu tout entier dans tes
lettres. » Humanitas, portrait d’âme et
persuasion dans l’art de la conversation tardo-républicaine.
16H Discussion et pause café.
16H 30 Michèle DUCOS (Paris
IV) : Théorie politique et actualité dans la
correspondance de Cicéron.
17H François GUILLAUMONT
(Tours) : Cicéron et les lettres de Platon.
17H30 Discussion.
Jeudi 7 septembre
9H Elisabeth GAVOILLE (Tours) :
Ecrire, rêver peut-être : songe et rêverie dans
les Héroïdes d’Ovide.
9H30 Déborah ROUSSEL
(Tours) : Le paraklausithyron dans les lettres d’exil
d’Ovide.
10H Etienne WOLFF (Paris X) : Les
épîtres dédicatoires de Martial.
10H30 Discussion et pause café.
11H Fabrice GALTIER (Montpellier
III) : La lettre, instrument du pouvoir dans les Annales
de Tacite.
11H30 Nicole METHY (Bordeaux
III) : Les personnages dans la correspondance de Pline le Jeune,
idéal et réalité.
12H Rémy POIGNAULT
(Clermont-Ferrand II) : La lettre dans la lettre dans la
correspondance de Fronton.
12H30 Discussion.
13H Déjeuner.
14H30 Cécile
BOST-POUDERON (Tours) : Dion Chrysostome et le genre
épistolaire : à propos du Péri logou
askèséôs.
15H Philippe LE MOIGNE (Montpellier
III) : Darius épistolier dans la recension Epsilon du Roman
d’Alexandre.
15H30 Bernard POUDERON (Tours) :
La reine Atossa, nouvelle « icône » des
études sur l’épistolographie.
16H Discussion et pause café.
16H30 Anne-Marie TAISNE (Tours) :
Remarques sur quelques épîtres de Sulpice
Sévère.
17H Laurence DALMON (Lyon II) :
Entre pragmatisme et souci d’édification doctrinale : le
genre de la lettre ecclésiastique officielle d’après la
correspondance anti-pélagienne de l’Afrique avec Rome (printemps
416).
17H30 Patrick
LAURENCE (Tours) : Une lettre de supplique et sa
réponse : Code Théodosien, VIII, 15, 1.
18H Discussion.
Vendredi 8 septembre
9H Alberto RICCIARDI (Bologne) :
Le dialogue de loin. Lettres entre intellectuels à
l’époque carolingienne.
9H30 Christiane VEYRARD-COSME (Paris
III) : De la lettre de condoléances à
l’écriture de soi : remarques sur la correspondance entre
Loup de Ferrières et Eginhard (IXe s.).
10H Jacques SCHAMP (Fribourg) : La
correspondance de Photios.
10H30 Discussion et pause café.
11H Sylvie LEFEVRE (Tours) : Les
rémanences de l’impératif ovidien Dicere quae puduit,
scribere iussit amor (Héroïdes, IV, 10) dans
les saluts d’oc et d’oïl du Moyen Age.
11H30 Jean-Dominique BEAUDIN (Paris
IV) : Une traduction médiévale des Lettres
à Lucilius.
12H Véronique ABBRUZZETTI (Paris
III) : La représentation du vulgus dans la
correspondance de Pétrarque.
12H30 Discussion.
13H Déjeuner.
14H30 Candice DELISLE (Londres) :
Les Epistolarum Medicinalium libri III de Conrad Gesner :
correspondance scientifique et objets de savoir.
15H Etienne EVRARD
(Liège) : La correspondance de Laevinus Torrentius :
un prélat entre ses goûts humanistes et ses devoirs
pastoraux.
15H30 Jacqueline VONS (Tours) : Le
genre des Consilia ou « consultations
médicales » par lettres au XVIe siècle.
16H Geneviève HAROCHE-BOUZINAC
(Orléans, A. I. R. E.) : Albert Bailly : un
autoportrait épistolaire.
16H30 Discussion et clôture du
colloque.
8-10 septembre
2006 - GUERET - Jouhandeau et l'écriture du corps
L'Association
des lecteurs de Marcel Jouhandeau et des amis de
Chaminadour (ALMJAC, 10, rue
Joseph-Ducouret 23 000 Guéret
(Tél/ Fax 05 55 52 08 07),
la ville de Guéret, le Conseil Général de
Jouhandeau revient…
A ceux qui voudraient aujourd’hui trouver ou retrouver la trace de Marcel Jouhandeau, pourquoi ne pas leur proposer pour guide ce semblant de texte surréaliste, qui dit tout sur la présence et l’absence de l’auteur ? « Marcel Jouhandeau, où est-il ? Ici, ailleurs, dans l’oubli, au Bal des Ardents. »
Et si l’on voulait enfin parler de lui, de façon à le faire revenir vraiment parmi nous (il n’est plus des nôtres, constatons-le, et pourquoi dédaigner les voyantes, pour peu qu’elles aient quelques lettres, les tables tournantes et les avenues du Surréalisme que hanta notre homme , un temps trop court ?) il faudrait cesser de parler de Ciel ou d’Enfer. Il en a trop parlé lui-même et s’est rendu le mauvais service de s’expliquer en usant de ces mots trop neufs pour lui. Son drame est antérieur au Déluge et à la mythologie du christianisme qui n’est qu’un moment de son errance. Où est Marcel Jouhandeau aujourd’hui ? Dans un coin de Paris sans lumières, dans un bal silencieux et éternel, parti à la rencontre d’on imagine quelles ombres, à la rencontre de l’Acrobate, par exemple :
« Cette
nuit, il y eut
l’Acrobate, un acrobate qui pleure et qui montre son cœur
transpercé, ses gants
percés, ses chaussettes percées sur
Il traverse encore Paris, telle nuit de 1947, pour se trouver devant la porte fermée de l’appartement de Véronique : elle ne l’attend plus, derrière la porte, il y a le cadavre de son amie, morte seule un soir, au retour d’un mortel voyage dans le métro. (Dernier métro, Paris occupé, privations : Jouhandeau a laissé un peu de son âme, au tournant de ces années-là, s’est compromis avec l’ombre, n’est jamais sorti tout à fait de là). Nous suivons ses pas en rêve au cœur du Marais (qu’il a fréquenté cinquante avant d’autres !) jusqu’à l’église Saint-Gervais, qu’il a appelée un jour Saint-Gérard-de-Nerval. Pour avoir trouvé un nom pareil, il y a de quoi penser que Jouhandeau reviendra.
Peut-être. A quoi ressemblera-t-il ? Quelle est la figure que nous reverrons peut-être ? Celle d’un écrivain, non pas plongé dans on ne sait quel enfer ou purgatoire littéraire, mais reparaissant dans cet univers de dialogues, de portraits et de drames, qui est son lieu d’élection. Il a quelque chose à voir avec le théâtre et le théâtre a quelque chose à voir avec lui. Après tout, ses apparitions à la télévision ont rouvert en plein vingtième siècle les portes d’un théâtre fabuleux. Avant le baptême à l’église, avant la naissance à Guéret, et la renaissance à Chaminadour, on devine une Scène antérieure, dont l’œuvre ne cesse de parler. Jouhandeau semble avoir vu qu’il y avait au commencement de tout une absence éternelle. Il s’est inventé une religion improbable pour faire taire les doutes qu’il avait sur le catholicisme. Il s’est inventé une ville natale devenue un théâtre de marionnettes, une famille imaginaire, une épouse d’opéra. Le théâtre n’est pas son mode d’expression, mais c’est par les voix du théâtre que nous le réentendrons.
Le drame selon Jouhandeau passe par la logique du corps : le corps est une menace d’éternité. Qu’est-ce qui fixe cet écrivain-là dans notre mémoire ? Pas l’idée du péché, qui suppose le pardon et par là l’effacement de la trace. Ce qui le fixe, c’est d’être devenu un personnage de la littérature envisagée dans la lumière du théâtre :
« C’est
une révélation que
d’être insulté, méprisé publiquement. On
fait la connaissance de certains mots
qui n’étaient jusqu’alors que des accessoires de tragédie
et dont on se voit
tout d’un coup affublé, accablé. » (De
l’Abjection) L’insignifiance, la banalité grise, est
traversée par cette
lumière d’orage de
L’APA organise un séminaire autour de la question « Écrire le moi, aujourd’hui comment ? »
Sur le forum APA « Comment m’écrire ? », le débat a déjà commencé. Vous pouvez rejoindre ce groupe de discussion à l’adresse suivante :
http://forum.sitapa.org/comment/index.php#intro
Toutes les activités du séminaire se dérouleront à l’Espace Bonnefoy, tout près de la gare Matabiau.
Le séminaire débutera le vendredi 6 octobre 2006 à 19h45 (accueil des participants dès 18h) par une séance plénière (fin à 22h). Il se poursuivra le samedi de 9h30 à 22h30, reprendra le dimanche 8 octobre à 9h30, et finira le dimanche vers 17h.
PROGRAMME
Vendredi 19h45 - 20h15 : Présentation détaillée de la thématique « Écrire le moi, aujourd’hui comment ? » par les organisateurs.
Vendredi 20h15 - 22h : Philippe Lejeune s’entre-tient avec Annie Pibarot et Philippe Villain autour de la thématique.
Samedi 9h30 - 12h30 : L’écriture du moi chez...
– Au cours de cette Table ronde, nous étudierons les différentes formes que prend l’écriture du moi chez Marguerite Yourcenar (avec Rémy Poignault), Anne F. Garretta (avec elle-même), Jules Vallès (avec Marie-Hélène Roques), C.G. Jung (avec Michel Cazenave), Bruno Ruiz (avec lui-même). Animée par Daniel Orler.
Samedi 15h - 16h30 et 17h - 18h30 : Huit ateliers de réflexion plus un d’écriture seront proposés, chacun pouvant en sélectionner deux (deux sessions étant prévues pour chaque atelier).
· L’autobiographie à l’école (M.-H. Roques)
· L’autofiction (Annie Pibarot)
· Les groupes d’écriture à l’APA (Sabine Fessard et Maggy Poulet)
· S’écrire en atelier (Odile Pimet)
· S’écrire en blog (Bernard Massip)
· S’écrire en exil (Progreso Marin)
· Tours et détours du m’écrire (Daniel Orler)
· Atelier d’écriture (André Chauchat)
Samedi 14h - 19h30 : Rencontres
– Avant, entre et après les ateliers, le public pourra rencontrer les différents intervenants. Un espace librairie permettra de découvrir la bibliographie de notre thématique.
Samedi 21h - 22h30 : Bruno Ruiz
– Spectacle avec l’auteur-compositeur-interprète que nous aurons rencontré le matin.
Dimanche 9h30 - 11h30 : L’écriture du moi : état des lieux et perspectives à la lumière des travaux réalisés au cours des ateliers. Les animateurs de ces ateliers composeront cette Table ronde animée par Sabine Fessard.
Dimanche 11h30 - 12h30 : Philippe Lejeune conclut en répondant aux questions d’A. Pibarot.
Dimanche 14h30 - 16h : L’APA et les ateliers d’écriture – Réflexion concernant plus particuliè-rement les Apaïstes, mais ouverte à tous, sur les rapports que l’APA peut entretenir avec les animateurs d’ateliers d’écriture autobiographique.
Dimanche 14h30 - 16h : En marchant, en écrivant balade dans Toulouse avec objectif d’écriture. Autre atelier d’écriture proposé sur le lieu du séminaire pour les non marcheurs.
Dimanche 16h - 17h30 : Thé de clôture.
TARIF
- 50 € pour les étudiants-chômeurs
- 75 € pour les adhérents APA
- 105 € pour les non adhérents.
Pauses café et spectacle du vendredi soir inclus hors frais de repas et d’hébergement (nous nous occuperons des réservations repas pour ceux qui le désirent et nous fournirons une liste d’hôtels proches).
INFORMATION ET INSCRIPTION
Sur le site (espace dédié au séminaire) :
http://forum.sitapa.org/index.php#seminaire
Par téléphone :
087 102 49 55 (coût d’un appel local).
En cas d’absence, laissez un message avec votre adresse et votre numéro de téléphone, nous vous enverrons le bulletin d’inscription.
Colloque international organisé par l'Équipe de recherche « Littérature et Herméneutique » (ELH) de l'Université de Toulouse Le Mirail, en collaboration avec la Société des Amis de José Cabanis et la Médiathèque de Toulouse
19 octobre : Université de Toulouse-Le Mirail (Salle du Château) ; Métro Mirail-Université ; 05 61 50 48 14
20 octobre : Médiathèque
José Cabanis, 1, allée Jacques Chaban-Delmas,
Métro Marengo ; 05 62 27 40 02
Jeudi 19 octobre
2006
Université de Toulouse-Le
Mirail, salle du Château
Romans et textes autobiographiques
Matinée (9h - 12h)
Sous la présidence de Pierre Glaudes
Ouverture du colloque par Pierre Glaudes, directeur
de l'équipe Littérature et Herméneutique
Françoise Bayle (Université de
Cagliari), L'ironie comme expression de l'herméneutique
cabanisienne.
Anne-Lise Blanc (Université de Toulouse-Le
Mirail), L'écho des voix dans quelques romans de
José Cabanis.
Alain Lanavère (Université de Paris
IV-Sorbonne), Les romans de L'Âge ingrat (1952-1958) :
déjà des romans chrétiens ?
Marie-Catherine Huet-Brichard (Université de
Toulouse-Le Mirail), « La vraie vie est
absente » ou le désir et la mélancolie dans Les
Jeux de la nuit et La Bataille de Toulouse.
Après-midi (14h - 19h)
Sous la présidence de Robert Labadie
Michel Braud (Université
Michel Montaigne), Proximité et distance : le journal
à deux voix de José Cabanis.
Mariella Tinti (Université de Cagliari), Cabanis
et l'écriture du moi.
Jean Sarocchi (Université de Toulouse-Le
Mirail), L'homme de la trappe.
Pierre Nouilhan (Société des Amis de
José Cabanis), Du Fils au Magnificat
: une révélation annoncée.
Wolfgang Steinhart (Kenzingen), Inoubliable
Kenzingen en Brisgau : José Cabanis requis du travail
obligatoire à Kenzingen 1943-1945.
Jean-Pierre Lassalle (Université de
Toulouse-Le Mirail), José Cabanis et l'Académie des
Jeux Floraux.
Vendredi 20 octobre 2006
Médiathèque José Cabanis
Articles et essais
Matinée (10h - 12h 30)
Sous la présidence de Jean Touzot
Helmut Meter (Université de
Klagenfurt), Les lectures romancées de José Cabanis.
Didier Alexandre (Université de Paris IV-
Sorbonne), José Cabanis et les revues.
Andrée Mansau (Université de
Toulouse-Le Mirail), Cabanis, amateur d'art : Le
Musée espagnol de Louis-Philippe.
Après-midi (14h 30 - 19h)
Sous la présidence de Helmut Meter
Georges Mailhos (Université
de Toulouse-Le Mirail), José Cabanis et Saint-Simon.
Bernard Degout (Société des Amis de
Chateaubriand), José Cabanis et Chateaubriand.
Michel Bressolette (Université de Toulouse-Le
Mirail), José Cabanis et Lacordaire.
Robert Labadie (Société des Amis de
José Cabanis), José Cabanis et Julien Green.
Jean Touzot (Université de Paris IV-
Sorbonne), De François à Claude Mauriac.
Médiathèque (Métro
Marengo) : 1, allée Jacques Chaban-Delmas,
Tél : 05 62 27 40 02.
Le premier colloque consacré à «
Paul Léautaud, 50 ans après » se tiendra le 21
octobre 2006 à Paris. Il est organisé par l'Association
pour l'Etude de Paul Léautaud. Il
se déroulera de
9h30 à 18h, dans les locaux de l’ASIEM, 6, rue Albert de
Lapparent – 75007 Paris.
Il
comprendra une dizaine de communications et deux séances de
lecture de textes de Paul Léautaud par Monsieur André
Thorent. Ci-dessous une esquisse encore provisoire du programme :
9 30———————————————————————————
Edith Silve : ouverture dont 10 minutes réservées à Yves Gauthier (Canada)
9 45 …………………………………………………………………….
Delfeil De Ton : présentation
10 ————————— Président de séance : Delfeil DeTon ————————
Edith Silve : Écrire un Journal et publier des journaux : une œuvre à l’identité perdue
10 30 ———————————————————————————
Berthelot : Anarchiste, Léautaud, ?
11----------------------------
André Thorent : Lecture
11 15¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾¾
Pause Café
11 30——————————Président de séance : Simone Delesalle
J.M. Canonge : Paul Léautaud et Ernest Jünger, histoire d’une séduction réciproque
12 ———————————————————————————
Christian Buat De Léautaud, de Gourmont et des animaux
12 30 ———————————————————————————
Martine Sagaert : André Gide et Paul Léautaud : regards croisés
13
------------------------------
14 30 ——————————Président de séance : ?————————————————
Jacques Blanc : La traduction anglaise de trois œuvres de Paul Léautaud
15 ————————————————————————————
Jean-Pierre Nédélec : Du Front populaire à la Libération : Paul Léautaud, lecteur de presse
15 30 ———————————————————————————
Sophie Robert : Paul Léautaud et les salons littéraires
16 ————————————————————————————
16 30 ————————— Président de séance Martine Sagaert —————————— Nicolas Malais : Gourmont, ou le maître choisi à trente ans
17 ———————————————————————————
Simone Delesalle : Léautaud et Colette: deux irréductibles
17 30 ———————————————————————————
Denis Grozdanovitch : Léautaud ou la puissance et l’ambivalence du sens commun
18 ———————————————————————————
André Thorent : Lecture
1830——————————————————————————
Pour tous renseignements,
s'adresser à Annie Meunier, 1, rue Gutenberg, 75015 Paris
et : colloque.leautaud-2006@noos.fr
18 novembre 2006 - PARIS - Bulles intimes
La
cinquième édition de la Journée du Journal de l'Association pour l'autobiographie
aura lieu cette année sous la forme d'une après-midi
consacrée à l'auto-BD-graphie. Elle sera animée
par Gilles Alvarez et Françoise Simonet-Tenant.
Samedi
18 novembre, de 14h30 à 17h30 à la Maison des
Écrivains, 53 rue de Verneuil, 75007:
(entrée gratuite, réservation nécessaire au
01.49.54.68.80) :
«Bulles
intimes»
(journal personnel, autobiographie et bandes dessinées)
avec des interventions de :
Stéphane Beaujean, Xavier Mussat, Fabrice Neaud et Jacques Tramson.
Comité d'organisation : Mmes Fayza Ben Zina, Emna Beltaief, Hédia Khadhar, M. Mondher Achour
L'autobiographie d'Ibn Khaldoun a souvent été confondue avec son oeuvre d'historien et de sociologue. Une réflexion sur le genre autobiographique depuis Ibn Khaldoun à nos jours s'impose à l'occasion de l'année Ibn Khaldoun (Tunis 1332, Egypte 1406)
Le but de ce colloque est de considérer l'écriture autobiographique, non pas seulement dans sa dimension psychologique et introspective, mais dans la manière spécifique qu'elle a de s'inscrire dans une histoire et surtout d'écrire l'histoire
Le colloque aura pour thème central d'enquête le rapport qui se noue entre le mémorialiste et/ou l'intimiste et l'Histoire: soit l'Histoire qu'il est en train de vivre, soit celle qu'il réarticule selon des époques ou des fresques ou bien par bribes c'est-à-dire l'effet produit sur l'écrivain par l'Histoire
Rapport changeant selon les époques, bien entendu. Rapport changeant aussi selon le type d'époque dans laquelle ils s'inscrivent: stabilité ou crise, révolution, guerre , où le recours à l'écriture autobiographique s'impose d'autant plus que les soubresauts de l'Histoire mettent en question l'identité du sujet. Rapport changeant aussi selon le Gender
La question qu'il conviendra de se poser est d'abord celle de
savoir ce que les divers écrits personnels sont aptes à
retenir de l'historicité: à travers quelles grilles, avec
quelles sensiblités sui generis sont -ils capables de
mettre l'Histoire en mots. Il s'agira aussi de marquer l'efficace
particulière à ce type d'écriture, en le comparant
avec les autres manières non personnelles d'écrire
l'Histoire: comparaison qui prend plus de relief encore quand c'est le
même auteur qui se meut dans les deux registres. Il s'agira enfin
de se situer dans le cadre en gestation d'une ego-histoire, qui a pour
objectiif de placer la caméra dans l'âme et le corps des
acteurs quelconques de l'Histoire, petite ou grande, pour essayer de
savoir comment elle a été vécue.
Trois axes seront retenus:
1) Le genre autobiographique: approches théoriques
2) autobiographie et Histoire chez Ibn Khaldoun,
3) Autobiographie et Histoire : approches comparatives
|
Mercredi 6 décembre – Sorbonne – Salle Louis Liard
9h Accueil des participants – Introductions institutionnelles et scientifiques du colloque
9h30-12h : Ecrire le secret de famille (S. Mouysset)
9h30-10h : J. Tricard. Professeur émérite. Histoire médiévale. Université François Rabelais de Tours : "Livres de raison, lieux d’expression d’une crise masquée : des secrets de famille aux secrets politiques et religieux d’une minorité"
10h-10h30 : M. Wredre. Assistant d'université. Histoire moderne. Université de Gießen (ex-Osnabrück). Allemagne : "Entre honte et honneur. Les ruptures de la mémoire et le devoir de la continuité dans les maisons nobles à l’époque moderne"
10h30-11h : Pause café
11h-11h30 : V. Sierra Blas et L. Martinez Martin. Doctorantes. Histoire contemporaine. Université d'Alcalá-Siece. Espagne : "Le voyage des mots. Lettres d'émigrants et secrets de famille"
11h30-12h : S. Mouysset. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Toulouse-Le Mirail : "Ce sont des choses à moy seul regardant » : dire ou taire le secret de famille à travers les écrits du for privé français (XVe-XVIIIe siècle)"
12h-13h30 : Pause déjeuner
13h30-16h15 : Solitudes et solidarités (S. Beauvalet-Boutouyrie)
13h30-14h : S. Beauvalet-Boutouyrie. Professeur. Histoire moderne. Université Jules-Verne de Picardie. Amiens : "Les couples séparés aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris"
14h-14h30 : E. Arnoul. Doctorante. Auxiliaire de recherche CNRS. Histoire moderne. Université Paris IV-Sorbonne : "La vie sans elle. Veuvage et solitude des hommes dans la France moderne"
14h30-15h : M. Trévisi. Maître de conférences. Histoire moderne. Université Jules-Verne de Picardie. Amiens : "Solitudes et solidarités dans la famille D'estourmel" (Titre provisoire)
15h-15h15 : Pause café
15h15-15h45 : E . Bertiaud. Doctorante. Professeur agrégée : "Les solidarités autour des femmes enceintes dans les écrits du for privé aux XVIIIème et XIXème s"
15h45-16h15 : D. Taurisson. Ingénieur d’étude. EHESS-CNRS SHADYC UMR 8562.
"Solitude et espaces relationnels du chevalier de Corberon : Paris-Saint-Pétersbourg-Paris (1775-1781)"
16h15-16h30 : Pause café
16h30-18h30 : Les écrits du for privé et l’événement (M. Cassan)
16h30-17h : M. Cassan. Professeur. Histoire moderne. Université de Limoges : "L'assassinat d'Henri IV d'après un corpus de livres de raison français."
17h-17h30 : V. Pimenova. Maître de conférences. Université Lomonossov – Moscou. Russie : "L’événement dans un journal de voyages: la France à la veille et au début de la Révolution à travers le journal de la princesse Golitzine"
17h30-18h : V. Garrigues. ATER. Toulouse 2 – Le Mirail : "Les troubles avengutz a Gaillac (1559-1574) : les "Mémoires" du chanoine Blouin"
18h-18h30 : François-Joseph Ruggiu. Professeur. Université Michel de Montaigne – Bordeaux III : "La mort de Charles Ier d’Angleterre au miroir de la Fronde"
18h30 : Fin des travaux
Jeudi 7 décembre – Sorbonne – Salle Louis Liard
8h30-11h : Livres de raison et risques naturels (R. Favier)
8h30-9h : R. Favier. Professeur. Histoire moderne. Université Pierre Mendès France - Grenoble 2. Titre à communiquer.
9h-9h30 : G. Pichard. Professeur retraité. "Evaluer l'apport des livres de raison pour l'événementiel environnemental dans l'ensemble des sources susceptibles d'enregistrer celui-ci. L'exemple du sud-est provençal méditerranéen (climat, hydrologie, séismes, végétation...)"
9h30-10h : H. Billard. Doctorant. Université Paris IV-Sorbonne. "La châsse de Sainte-Geneviève, un paratonnerre social en temps de risques naturels ?"
10h-10h30 : Ph. Schoeneich. Professeur. Université de Grenoble 1 : "Les écrits de Ormonts: un cadastre traditionnel des risques"
10h30-11h : Pause café
11h-12h30 : Comment le journal est devenu intime (Ph. Lejeune)
11h-11h30 : Ph. Lejeune : "Au plus près du secret des corps : journaux de maladie".
11h30-12h : M. Himmesoëte. Doctorante. Littérature. Université Paris 7 : " Les adolescents du XIXe siècle ont-ils un corps ? "
12h-12h30 : Pierre Testud. "Présence du corps dans le Journal de Rétif de la Bretonne".
12h30-13h30 : Pause déjeuner
13h30 : Ordres et désordres de soi dans les écrits du for privé (I. Luciani et V. Piétri)
13h30-14h : I. Luciani. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Provence - Aix-Marseille I : "Ecriture de soi et unité du sujet : le rapport au temps"
14h-14h30 : V. Piétri. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Nice. Titre à communiquer.
14h30-15h : Ph. Rieder. Chargé de cours. Histoire de la médecine. Université de Lausanne. Suisse : "Ecrire la santé : se comprendre et se définir soi à travers des biographies médicales de l'arc lémanique"
15h-15h15 : A. Béroujon. ATER. Université Lyon II : "Ecriture, lecture et névrose : le cas de Pierre Bouscault au XVIIe siècle"
15h15-15h45 : A. Iuso. Anthropologie. Roma La Sapienza. Italie. Titre à communiquer.
15h45-16h15 : Pause café
16h15-19h : La religion dans les livres de raison (S. Gomis)
16h15-16h30 : S. Gomis. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Clermont II : "Le sacré et le profane dans les écrits de clercs des XVIIe et XVIIIe siècles"
16h30-17h : I. Tozzi. Directrice. Museo diocesano di Rieti. Italie : "La vie quotidienne et l’esprit religieux d'une communauté de Dominicaines: les Livres de raison du Monastère de Saint Agnès à Rieti"
17h-17h30 : C. H. Winn. Professeur. Langue et Littérature françaises. Washington University in Saint Louis. USA : "Economie et religion dans le livre de raison"
17h30-18h : Ph. Martin. Professeur. Histoire moderne. Université de Nancy II : "Lire/écrire en dévotion (fin XVIIe siècle-XVIIIe siècle)"
18h-18h30 : F. Meyer. Maître de conférences. Histoire moderne. Université de Savoie : "Des livres de raison en Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles: l'indifférence religieuse ?"
18h30-19h : R. Beck. Maître de conférences. Histoire contemporaine. Université de Tours : "La religion d'un bourgeois bavarois dans son journal intime, 1821-1872"
19h : Fin des travaux – Cocktail
Vendredi 8 décembre – Bibliothèque Nationale de France – Petit Amphithéâtre
9h-12h45 : Les enquêtes internationales (F.-J. Ruggiu)
9h-9h30 : A. Castillo Gomez. Professeur. Histoire moderne. Universidad de Alcalá. Espagne : "Situation des travaux sur les écrits du for privé en Espagne"
9h30-10h : R. Mordenti. Professeur. Histoire moderne. Università di Roma. Italie. Titre à communiquer.
10h-10h30 : K. Von Greyerz. Professeur. Histoire moderne. Universitaet Basel. Suisse : Titre à communiquer.
10h30-10h45 : Pause café
10h45-11h15 : R. Dekker. Professeur. Histoire moderne. Erasmus Universiteit – Rotterdam. Pays Bas : Titre à communiquer.
11h15-11h45 : C. Ullbrich. Professeur. Histoire moderne. Frei Universitat Berlin. Allemagne : Titre à communiquer.
11h45-12h15 : S. Roszak. Professeur. Histoire moderne. Institute of History and Archival Sciences UNC – Torun. Pologne : "Les livres manuscrits silva rerum. Leur role dans la vie de la noblesse polonaise au XVII et XVIII siecle"
12h15-12h45 : A. Paul. Conservateur, D.A.F. : " Géographie des écrits du For privé en France "
12h45-14h15 : Pause déjeuner
14h15-16h45 : Editer les écritures du for privé (N. Lemaître et C. Nougaret)
14h15-14h45 : N. Lemaître Professeur. Histoire moderne. Université Paris I. et C. Nougaret Conservateur. CHAN : "Que peut-on éditer des livres de raison français et pour quoi faire ?"
14h45-15h15 : D. Poublan et C. Dauphin. Ingénieurs. EHESS : "L’édition électronique en cours d'une correspondance familiale du XIXe siècle en France"
15h15-15h45 : F. Martineau. Professeur titulaire. Littérature. Université d'Ottawa. Canada : "Édition critique d’un fonds de marchand : perspective sur une microsociété franco-canadienne au 19e siècle"
15h45-16h15 : P. Bouteyre. Maître de conférences. Sociologie. Université Catholique de Lyon : "Ecritures autobiographiques et représentations sociales"
16h30-16h45 : Pause café
16h45-18h : Table ronde : « Les écrits du for privé dans les sources de l’histoire » (J.-P. Bardet)