Qu’est-ce qu’un inventaire ?
Pour quels utilisateurs ?
Dans quelle intention ?
Selon quelle méthode ?
Quelles limites ?
Le domaine francophone.
Il y a deux destinataires différents, selon que les textes autobiographiques sont envisagés comme des sources historiques, ou comme des faits historiques :
- comme des sources : l'important est alors l'information contenue dans le texte. Il s'agit de rendre accessible aux historiens (quelle que soit leur spécialité) l'ensemble des textes qui portent témoignage sur n'importe quel aspect de la réalité historique. L'inventaire fait donc partie d'une sorte de “service commun” bibliographique ou archivistique offert aux historiens, il en est un élément parmi bien d'autres. Pour être efficace, il suppose une indexation des contenus, et une évaluation de la fiabilité du témoignage. Il doit être utilisable aussi bien en histoire politique, militaire, économique, sociale, religieuse, etc.
- comme des faits : l'important est alors l'acte que constitue l'écriture ou la publication du texte. Celui-ci n'est plus envisagé comme une source d'information parmi d'autres sur des faits qui lui sont extérieurs : il devient lui-même le fait historique. L'inventaire donne donc la matière d'une histoire de l'expression autobiographique, de son écriture et de sa lecture (édition, circulation et réception de ces textes).
Entre ces deux perspectives il y a complémentarité, mais aussi opposition virtuelle. L'accommodation n'est pas la même : en historiographie classique, la forme de l'écriture est considérée comme déformation, et soumise à la “critique du témoignage”, c'est un “bruit” à éliminer ; dans la seconde perspective elle devient information, “message” à analyser. Cette différence d'optique pourra se manifester dans la manière de rédiger les notices.
Un inventaire doit être, ou du moins tendre à être, dans le champ qui lui est assigné, exhaustif. Il combat l'ignorance mais aussi l'oubli et ce que j'appellerai l'anthologisme (c'est-à-dire les connaissances partielles qui se donnent pour totales, ce qui n'a pas été choisi ayant été écarté parce que cru sans valeur ou sans importance). La fonction normale de tout inventaire peut donc se trouver surinvestie de fonctions militantes contre différentes formes d'oubli ou d'anthologisme.
Dans le domaine littéraire, l'inventaire a une fonction capitale, qui est de défaire (et du coup, secondairement, de rendre visible et de transformer lui-même en objet d'étude) le tri historique et le tri éditorial : le corpus scolaire et l'édition contemporaine construisent une image de l'expression autobiographique qui renseigne autant sur l'imaginaire de la société actuelle que sur la réalité du passé (ou du présent). L'inventaire est parfois mal accueilli, considéré comme une provocation un peu subversive, parce qu'il abolit les deux frontières qui servent à constituer l'écriture autobiographique en objet valorisé : la frontière entre bonne et mauvaise littérature, et celle entre littérature et non-littérature.
Dans
le domaine social, l'acte d'inventaire est un acte militant pour tirer
de l'oubli ou du mépris la tradition écrite d'une partie
de la société. Il restitue un patrimoine valorisant
à
des groupes en lutte pour leur reconnaissance. Actuellement il y a
trois
grandes directions pour ces inventaires militants :
- l'écriture féminine ;
- l'écriture populaire ;
- l'écriture des minorités ethniques ;
Peut-être pourrait-on y ajouter celle des minorités
sexuelles.
Tout inventaire repose sur une définition de l'objet inventorié. Cette définition porte sur trois aspects : le genre, le statut et l'époque du texte.
Genre
: il s'agit presque toujours ici de textes référentiels
(non-fictionnels) et authentiques dans lequel l'auteur parle de son
expérience personnelle. Cette définition
générale implique l'exclusion des textes de fiction, et
celle des textes biographiques. Les avant-propos des répertoires
expliquent parfois (mais pas toujours) comment seront traitées
les zones frontières. La frontière avec la fiction
ne pose guère de problème dans la pratique (alors qu'elle
en
pose tant aux théoriciens de la littérature !). Les
auteurs
d'inventaires savent reconnaître sans difficulté à
son
contrat un texte autobiographique. Au moindre soupçon de fiction
ils
concluent en général par la négative. Il serait
étrange
de faire figurer A la recherche du temps perdu dans un
inventaire
d'autobiographies, ou La Nausée dans un
répertoire de
journaux. La frontière avec la biographie est parfois plus
délicate
à tracer, à cause de l'imbrication des textes
(présence
de textes autobiographiques dans une biographie) ou de la coproduction
du
texte (entretiens, récits recueillis). Le cas le plus
épineux
est celui des apocryphes, qui en général sont inclus en
étant
signalés comme tels. S'ils étaient exclus, ils pourraient
continuer
à tromper des lecteurs...
A l'intérieur du champ ainsi délimité,
apparaissent trois grandes classes de textes (qui ont elles-mêmes
parfois leurs problèmes
de frontières) :
- les autobiographies (des distinctions peuvent être
établies : autobiographies d'ensemble ; récits
d'épisodes historiques ou de crises personnelles ; récits
d'enfance et de jeunesse, récits de voyages...) ;
- les journaux ;
- les correspondances.
Quand le compas temporel est large, le répertoire est
souvent
spécialisé dans un type de texte ; quand le compas
temporel
ou thématique est plus étroit, le répertoire peut
prendre
en compte à la fois plusieurs catégories de textes.
Il existe très peu d'inventaires de correspondances -
à
moins que j'aie mal cherché... Est-ce parce que la
correspondance n'intéresse
que comme document à l'intérieur de dossiers
biographiques
particuliers, pour lesquels on dispose d'autres instruments de
recherche
? Ou parce que les études sur l'épistolaire n'ont pris
leur
essor qu'assez récemment, et que le temps des inventaires n'est
pas
encore arrivé ? - De toutes façons la correspondance pose
des
problèmes spécifiques (multiplicité des instances
en
cause, destinateurs et destinataires, avec toutes les
difficultés de
classement et d'indexation que cela implique ; fragmentation
extrême - à partir de combien de lettres y a-t-il
“correspondance” ?) qui rendent
assez difficiles de l'associer, dans un inventaire, à un autre
type
de textes, du moins pour les manuscrits inédits.
Statut : les inventaires explorent soit le domaine des publications, soit le domaine des inédits. Il n'est pas fréquent que les deux soient associés. Les lieux et les instruments de recherche sont différents. La recherche des inédits est (du moins en France) beaucoup plus difficile, à cause de la multiplicité des lieux de dépôts et de l'absence ou l'inachèvement de la plupart des catalogues qui permettraient de repérer leur existence. Bien sûr, en principe, tout inédit inventorié doit être accessible à la consultation. Le seul inventaire qui déroge à cette règle est celui que j'ai dressé dans Le Moi des demoiselles (n° F-7), où j'ai inclus des journaux de jeunes filles à moi communiqués par des familles, mais inaccessibles au public. Mon excuse est que je décris ces journaux dans l'étude qui accompagne le répertoire.
Je
me bornerai à un rapide bilan sur la situation des inventaires
dans le domaine francophone, et sur mes projets.
L'exploration du domaine français est à mi-chemin
entre
les impressionnants ratissages anglo-saxons, et le vide
méridional. La seule entreprise d'ensemble est l'inventaire
entrepris avant la guerre de 1914 par des historiens à la
recherche des “sources” de l'histoire (F-1) : mais ils se sont
arrêtés en 1715, et aujourd'hui leur travail n'est plus
guère à jour... Depuis les années 60, leur effort
a été relayé pour la période 1789-1830
par Tulard, Fierro et Bertier de Sauvigny (F-3, F-6, F-7). Leurs
inventaires
sont précieux, mais ont forcément leurs limites (pas
d'inédits)
et leurs défauts (ils passent leur temps à se recouper ;
les
notices sont rédigées dans une perspective
d'historiographie
traditionnelle assez étroite ; leurs index sont plutôt
sommaires).
Les autres tentatives existantes sont fragmentaires, peu
étendues, et ne se rattachent entre elles ni
méthodologiquement ni chronologiquement. Elles sont
concentrées sur le XIXe siècle : aucun inventaire du
XVIIIe ; au XXe siècle, un inventaire spécialisé
dans
l’histoire de la Grande Guerre, et un essai généraliste
d’une
certaine envergure pour la période 1900-1950, celui de Susan M.
Dolamore
(F-11)
Un genre comme le journal, mis à part ma brève incursion
dans
le domaine des journaux de jeunes filles, est presque
entièrement
terra incognita. J’ai pu me rendre compte, en 1997, lorsque je
préparais avec Catherine Bogaert l’exposition Un journal
à soi (APA et
Bibliothèque de Lyon) qu’il n’existait aucun inventaire des
nombreux journaux personnels conservés dans les archives et les
bibliothèques publiques françaises, pas plus d’ailleurs
qu’il n’y avait d’inventaire systématique des journaux
publiés.
En dehors de la France, dans l'aire francophone, seul le
Québec possède des inventaires conséquents. La
Suisse romande, patrie de Rousseau et d'Amiel, si riche en
littérature personnelle, ne possède
encore aucun inventaire de son patrimoine autobiographique.
Pour la France, il faut enfin évoquer un énorme
travail
interrompu par la mort, celui d’Arnaud de Maurepas (F-12). Son projet
était
de combler le vide entre l'inventaire de Bourgeois et André, qui
s'arrête
en 1715, et les inventaires récents de la période
1789-1830.
Il avait donc entrepris d'explorer la littérature de
témoignage
portant sur la période 1715-1789 : journaux, livres de raisons,
récits
de voyages, souvenirs, anecdotes, autobiographies, Mémoires,
tout
sauf les correspondances. A la différence de ses
prédécesseurs,
Arnaud de Maurepas inventoriait à la fois textes publiés
et
inédits. Ses dépouillements préliminaires en
avaient
déjà localisé plus de 3.000, quand il est mort en
juin
1995. Il faut souhaiter que ce travail immense soit conservé et
continué
par l'équipe de l'université Paris-IV à laquelle
il
appartenait.
Ma propre attitude a oscillé entre une ambition
démesurée et un pragmatisme peut-être plus
fécond.
Depuis le début de mes recherches sur l'autobiographie en
1969,
je suis fasciné par ce problème des inventaires,
stupéfait
de l'ignorance des gens qui (moi le premier) parlent avec assurance de
ce
qu'ils connaissent si peu, et désireux d'établir un
inventaire
général et total de tous les textes autobiographiques
publiés
et inédits du domaine français... On peut suivre le
développement
de cette ambition depuis la modeste tentative du Répertoire de
L'Autobiographie en France (1971) jusqu'au projet chimérique
présenté
en 1991 à la journée d'étude sur les Archives
autobiographiques
("Collectif archives des vies privées", Cahiers de
sémiotique
textuelle, n° 20) . Notre projet était de créer
une
base de données générale, qui serait
alimentable
et extensible en permanence, et d'où on pourrait tirer,
secondairement,
des répertoires imprimés dans des perspectives
différentes.
En effet, la manière traditionnelle de faire des inventaires
implique
une énorme perte d'énergie (les mêmes catalogues de
bibliothèques
ou d'archives sont ratissés à grand frais par des
chercheurs
qui n'en retiennent chacun que ce qui touche leur créneau
personnel)
et aboutit à des répertoires figés qu'il est
difficile
de remettre à jour. Un dépouillement large et
systématique
appuyé sur l'informatique donnerait une base
générale
à une multiplicité de répertoires possibles, aux
géométries les plus variables, et qu'on pourrait toujours
compléter en consultant l'ordinateur. C'est une idée
simple, limpide. Mais c'est aussi une idée coûteuse,
chimérique : l'informatique se paie, il
faudrait une organisation fixe, des crédits de personnels,
etc... J'ai
proposé notre idée au C.N.R.S. et à l'E.H.E.S.S.
Elle
a été accueillie avec un intérêt si poli que
j'ai
été rapidement ramené sur terre.
Et ramené à mon autre tendance, réaliste,
bricoleuse,
concrète. Une base de données avec des dizaines de
milliers
d'entrées ne peut être qu'un travail collectif...
Peut-être
m'y épuiserais-je et m'y dessècherais-je... Peut-on
inventorier
des textes sans les lire ? Et peut-on lire des textes sans y réfléchir
? Pourquoi, quand on fait le travail apparemment aride de
dépouillement
des catalogues, se priver du plaisir de l'exploiter d'abord
soi-même
? Au lieu d'entasser des milliers de fiches, je me suis donc
absorbé
dans l'étude plus ou moins approfondie de micro-corpus du XIXe
siècle,
à partir de la cote Ln 27 à la Bibliothèque
Nationale Après ses quatre premiers chapitres, cet
ambitieux “Répertoire” (n° F-4) a été
laissé en suspens. Il a trouvé néanmoins un
prolongement inattendu dans l'inventaire systématique d'un
corpus jusqu'alors inexploré, celui des journaux de jeunes
filles.
Parallèlement j'ai lancé dans la presse et à
la
radio des appels aux documents autobiographiques privés -
activité de collecte maintenant relayée par l'Association
pour l'Autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA, la
Grenette, 10 rue A. Bonnet, 01500
Ambérieu-en-Bugey), fondée en 1992, et qui publie depuis
1994
des inventaires exhaustifs des textes inédits qu’elle recueille
(n°
F-13) .
Par ailleurs j'ai fait des sondages ponctuels dans la production
immédiatement
contemporaine :
- un inventaire de tous les journaux publiés en France
pendant
les trois années 1987, 1988 et 1989 (166
références), dans La Pratique du journal personnel,
n° 17 des Cahiers de
sémiotique textuelle, 1990, p. 169-189 ;
- un inventaire avec index analytique rapide de tous les livres
autobiographiques
publiés en France au cours de l'année 1993 (422
références)
; ce répertoire, qui prend essentiellement pour point de
départ
la rubrique 921 de Livres du mois, restera inédit, parce
que
je n'ai pu obtenir le droit de reproduire les notices. Il est
déposé
à l'APA et décrit dans La Faute à Rousseau,
n°
6, juin 1994, p. 25-26.
Ce sont des sondages comme on en fait en géologie pour
repérer
des gisements, tester les possibilités d'exploitation. Je lance
à
l'occasion des étudiants ou des chercheurs dans des
opérations
analogues. Un repérage systématique de tous les textes
autobiographiques
(récits et journaux, mais pas les correspondances) de femmes
publiés
en France depuis 1945 a été entrepris par
Élisabeth
Sire aboutissant à l'établissement d'une liste de plus de
2000
titres. La seconde phase du travail, qu'achève
actuellement
(juillet 1999) Sophie Compagnon, est l'établissement d'un
modèle
de fiche descriptive, à partir d'un échantillon de 100
livres.
La troisième phase, la plus longue, consistera à prendre
connaissance
rapidement de chaque livre pour remplir la fiche et à
complèter
la liste initiale.
Le repérage des textes autobiographiques publiés
est
relativement facile, même s'il est très long, parce qu'il
existe
déjà des instruments bibliographiques qui ont
procédé à un premier classement. Il n'en est pas
de même pour les inédits.
Côté bibliothèques, le monumental Catalogue
général
des Manuscrits des Bibliothèques publiques de France
(commencé
à la fin du XIXe siècle, presque cent volumes
actuellement),
est inégalement à jour selon les bibliothèques, et
sans
aucun classement : on doit donc tout lire, en priant pour que les mots
employés
renseignent sur le genre des textes... Côté archives
publiques,
il faut (pour commencer !) se plonger dans les inventaires des fonds
des
Archives Privées aux Archives Nationales, et dans les catalogues
des
séries J des archives départementales, et les inventaires
des
fonds. Il faudrait pouvoir aller sur place, en somme faire un tour de
France...
L'idée d'inventorier des manuscrits n'intéresse des
institutions
que s'il s'agit de manuscrits littéraires. A la
fin de
l'année 1994, le ministère de la Culture, la
Bibliothèque
Nationale de France, le CNRS et l'IMEC ont signé une convention
de
5 ans pour assurer la mise en œuvre d'un “Répertoire national
des
manuscrits littéraires français contemporains”
(écrivains
du XXe siècle). Je m'en réjouis. Quand ce
répertoire
existera, il sera utilisable par moi au second degré. Mais il ne
concerne
que le XXe siècle, et plutôt les écrivains notoires
et
reconnus. Je me rends compte que le projet que j'avais proposé
en
1991 était suicidaire : qui voudrait investir de l'argent pour
dresser
un inventaire de textes d'inconnus, dont on se demande qui pourra
jamais
l'utiliser ?
Dans l'immédiat, j'envisage de m'établir dans une
bibliothèque
riche et facile d'accès, comme la Bibliothèque Historique
de
la Ville de Paris, pour inventorier tous les manuscrits
autobiographiques qu'elle recèle. J'ai commencé à
explorer le fichier...
L'idée est de réaliser des inventaires
limités, qui pourraient dans l'avenir trouver place dans une
tentative plus générale, dont ils explorent, comme on dit
aujourd'hui, la “faisabilité”...
Ces notes descriptives ont fini par prendre un tour
autobiographique, j'en suis confus mais nullement désolé.
Elles auront sans doute
révélé au lecteur quelques traits du “profil
psychologique”
du faiseur d'inventaires. Sa passion obsessionnelle et acharnée
de
la “collection”, mise au service, bien sûr, d'une passion pour
l'autobiographie.
Il faut de telles passions pour mener pendant de longues années
un
travail bibliographique que d'autres trouveraient aride, aboutissant
à
des volumes énormes que certains consultent mais que personne ne
saurait
vraiment lire...
À l'automne 1999, Jean-Luc Pagès
m'avait communiqué le volume 2 de sa thèse,
consacré à
un gigantesque inventaire des
journaux
publiés en France entre 1939 et 1996
. Il avait conçu, à partir de ce travail bibliographique,
la maquette
d'une base de donnée (nommée "Ipséité")
qui, une fois mise au point, devait être proposée, lors
d'"Etats généraux du journal intime", aux
spécialistes, amateurs et autres passionnés qui
voudraient contribuer au travail de description de l'immense corpus
visés
: tous les journaux publiés en France (écrits ou traduits
en
français) des origines à nos jours... Mais faute de
relais institutionnel, faute de moyens, ce projet en est resté
au stade de maquette.
Depuis, une nouvelle entreprise a vu le jour, et son ancrage
institutionnel solide semble lui promettre plus d'avenir. Il s'agit du
GDR n° 2649 "Les
écrits du for privé en France", dont
le Centre Roland Mousnier de l'Université Paris-IV Sorbonne a
pris l'initiative en 2003, sous l'impulsion de Jean-Pierre Bardet et de
François-Joseph Ruggiu. Il s'agit d'inventorier tous les
écrits du for privé (mémoires, journaux,
récits de voyage, livres de raison, etc., à l'exception
des correspondances), inédits ou publiés, de la fin du
Moyen Age à 1914. Ce groupe de recherche soutenu par le CNRS a
également le soutien des Archives de France et de la direction
des Bibliothèques. J'ai présenté ce projet et son
début d'exécution dans deux articles de La Faute à Rousseau (n°
33, juin 2003, p. 71; et n° 35, février 2004, p. 74).
dernière mise à jour : 11 février 2007.