Une après-midi de discussion organisée par l' AIRE (Association interdisciplinaire de recherche sur l'épistolaire). Le but est de permettre aux jeunes chercheurs de présenter leur sujet de recherche et d'échanger des informations diverses touchant à l'épistolaire : lieux de documentation, sites internet, approches et problèmes méthodologiques, etc.
La rencontre a lieu le samedi 12 janvier à 14h dans la Bibliothèque du XIXe de l'Université Paris-VII Jussieu (Tour 25, sous-sol).
Contact : Odile Richard Pauchet, 19 bis rue des Marmuzots, 21000 Dijon, 03 80 43 40 76 ou Sonia Anton, 4 place d'Anvers, 75009 Paris, 01 40 16 03 41, sonia.anton@caramail.com

Le colloque aura lieu à l'Espace Reuilly, 21 rue Hérard, 75012 Paris. Participation payante. Prix du colloque : étudiant et membre : 68,60 € ; non membre : 91,47 € ; formation continue 137,20 € ; après le 1er janvier 2002 les prix sont majorés de 15,24 €.
Il est organisé par la Société de Thérapie Familiale Psychanalytique d'Ile de France (Siège social : 7 rue Ernest Cresson, 75014 Paris, 01 45 40 08 10).
Thèmes traités : L'intimité du lien dans le couple - L'intimité et les nouvelles technologies de communication (minitel, inernet, portable, etc.) - Mésentente sexuelle du couple : impossible intimité ? - Se montrer sur Internet - Intimité transférentielle - Evolution historique de l'intime et du privé.
 

Le vaste champ des écritures autobiographiques de femmes s'étend à toutes les aires culturelles et à toutes les formes d'expression - linguistique, plastique, photographique, chorégraphique, scénique, filmique - utilisées par les femmes autobiographes, célèbres ou obscures, au cours des siècles, qu'elles soient écrivains, artistes, femmes d'exception ou femmes  “ordinaires”. Ainsi, à l'image des recherches menées par l'ERCIF, l'approche choisie sera diachronique, multiculturelle et   pluridisciplinaire.
Les projets de communication, d'une quinzaine de lignes, sont à adresser à Marie-Lise PAOLI ou Marie-Paule VIGNE
Responsable : Marie-Lise PAOLI ou Marie-Paule VIGNE
Adresse : ERCIF UFR des Pays Anglophones Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 33607 PESSAC Cedex France .

Rencontres et tables rondes organisées par la ville de Nimes dans les Arènes. 80 écrivains invités. Renseignements : Direction des Affaires culturelles de la Ville de Nîmes : 04.66.76.74.49. Agence Argos : 01.42.47.19.00.

Université Paris Nord, UFR de Lettres - Département de Lettres modernes, 93430 Villetaneuse
Journées d'études organisées par le Centre d'Études Francophones et Comparées

* Mémoire postcoloniale/mémoire et totalitarisme postcoloniaux
* Mémoire de la Seconde Guerre Mondiale

 Sous des formes diverses, la mémoire fait aujourd'hui retour sur la scène publique, politique, sociale et littéraire. Ce retour du refoulé mémoriel, lié à un besoin de mémoire, peut conduire soit au règne sans partage de la “tyrannie du mémoriel”, soit à un dépassement des antagonismes mémoriaux. Mémoire(s) brisée(s), mémoire(s) réconciliée(s) ?

 Deux champs seront envisagés. D'une part, la Seconde Guerre Mondiale, les déchirements de mémoire qu'elle suscite encore, qui en font un enjeu de la vie politique, un sujet omniprésent des polémiques médiatiques mais aussi un objet littéraire et cinématographique privilégié (Simon, Perec, Roubaud, Godard...). D'autre part, les études postcoloniales, qui présentent au moins deux dimensions susceptibles d'être explorées. La première concerne les phénomènes d'occultation, de négation et de surgissement des mémoires liées à la période coloniale et aux décolonisations ; elle a pour cadre l'Europe postcoloniale. La seconde, plus récente, concerne les États postcoloniaux, eux-mêmes confrontés à une division des mémoires (Algérie de la guerre civile, Maroc qui fait retour sur les “années de plomb”, Rwanda devant faire face à une situation de “post-génocide”). Deux types de mise en situation des mémoires donc : l'un lié à l'hégémonie impérialiste et à ses traces dans le présent, l'autre au totalitarisme de certains nouveaux États postcoloniaux. À cette problématique d'ensemble pourrait s'adjoindre le questionnement d'un événement récent : la projection d'une mémoire liée à un génocide perpétré en Europe (la Shoah) sur un génocide perpétré en Afrique (le génocide des Tutsis au Rwanda). Comment et par quels acteurs s'effectue la construction des lieux de mémoire extra-européens ? Quelles mémoires pour quel devenir ?

 Date limite des propositions : 30 septembre 2001

 Véronique Bonnet
 1 B, av. du Colonel Fabien, App. 53, 93200 St-Denis
 Tél : 01 49 40 07 83
 Mail : bonnet.veronique1@voila.fr

Journée d'étude organisée par l' AIRE , Association interdisciplinaire de recherches sur l'épistolaire. Le lieu exact sera précisé ultérieurement.
Renseignements auprès de Geneviève Haroche-Bouzinac, 3 square Clément Marot, 78150 Le Chesnay, ou de Jean-Benoît Puech, 2107 rue de la Source, 45160 Olivet.

La lettre ne joue pas toujours, contrairement à l'idée reçue, la carte de l'authenticité. falsifications d'identité, fausses nouvelles, tromperies sur les lieux d'expédition, ici le cachet de la poste ne fait pas foi. Du pastiche à la blague en passant par la mystification destinée à la postérité, toutes les possibilités de transformation sont offertes aux épistoliers. Les distorsions subies par le message, ses détournements pourront mettre en lumière certaines des caractéristiques du genre épistolaire dans son rapport avec la vérité et le mensonge.
Lors de cette rencontre, sera privilégiée l'étude de lettres qui se donnent pour vraies dans le cadre d'un échange épistolaire réel.

Table ronde organisée par l' Association pour l'autobiographie , le samedi 23 mars 2002 à 14h30 à l'Ecole Normale Supérieure (salle Dussane), 45 rue d'Ulm, 75005 Paris. La Table ronde sera dirigée par Claude Burgelin, avec la participation de Gilles Alvarez, Philippe Lejeune, René Rioul et Catherine Viollet. Un programme plus détaillé sera indiqué début janvier.

Cette rencontre, organisée par l' Association pour l'Autobiographie (APA), aura lieu à Lyon, à l'Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines (15, parvis René Descartes, Lyon 7ème, métro "Debourg"), le jeudi après-midi 4 avril 2002 à 14h30. Au programme : une présentation du fonds APA, son histoire, ses ressources (1200 récits de vie et journaux), son catalogue, les conditions d'utilisation ; intervention de chercheurs qui travaillent actuellement sur des récits de vie du fonds APA (Anne-Claire Rebreyend, univ. de Strasbourg, historienne) : analyse de l'exemple de l'Archivio Diaristico Nazionale, en Italie, et de ses rapports avec les chercheurs et les universitaires ; table ronde et discussion : projets pour les années à venir (avec la participation de Bernard Lahire, sociologue, ENS, Michèle Zancarini, historienne, IUFM de Lyon, Marianne Pernoo Becache, ENSSIB...).
Cette rencontre est ouverte à tous les chercheurs, doctorants et étudiants en sciences humaines (histoire, sociologie, psychologie, sciences de l'éducation, anthropologie, sciences du langage, littérature) de la région lyonnaise. Des visites du fonds APA (Ambérieu-en-Bugey, à 1/2h de Lyon) seront organisées dans les mois suivants pour les participants qui le souhaiteront.
Contact à Lyon : Catherine Bogaert, 04.78.28.64.61, 3 rue du Pavillon, 69004 Lyon.

Rencontres organisées par l' Association pour l'Autobiographie (APA) : ateliers d'écriture, de réflexion et d'information, tables rondes et débat, expositions, représentations théâtrales, musique, etc.. Le thème "Autobiographies en liberté" a été choisi pour fêter les dix ans de l'APA et célébrer l'écriture autobiographique sous tous ses aspects.
Accueil le vendredi 17 mai à partir de 16h. Trois spectacles le vendredi, le samedi et le dimanche soir. Fin des journées le dimanche soir après le dernier spectacle.
Logement prévu à Bourg-en-Bresse, avec navette
Le programme sera disponible à partir de mars 2002.

Colloque du Centre Roland Mousnier de l'Université de Paris IV-Sorbonne, organisé par J.-P. Bardet et F.-J. Ruggiu
Pour tous renseignements, contacter François-Joseph Ruggiu, Centre Roland Mousnier, Université de Paris IV, 1 rue Victor-Cousin, 75005, Paris, Francois-Joseph.Ruggiu@paris4.sorbonne.fr  ou Marta Bryl, Centre Roland Mousnier, 01-40-46-47-34

L’histoire sociale a connu en France de profonds bouleversements durant les années 1990. Les chercheurs ont, en particulier, délaissé les voies de la catégorisation et de l’étude des groupes sociaux à partir des sources traditionnelles pour s’intéresser aux dynamiques qui construisaient les trajectoires des individus et aux éléments complexes qui forgeaient leurs identités. Dans ces perspectives, les sources du fors privé, dont les érudits et historiens sont familiers, trouvent une importance nouvelle ; elles ne sont plus abordées comme la simple illustration personnalisée d’un comportement collectif mais elles sont considérées comme les observatoires privilégiés des possibles qu’offrait l’espace social à un individu, et de la manière dont il les a vécus.
Afin de faire le point sur ces évolutions historiographiques récentes, le Centre Roland Mousnier organise les 6 et 7 juin 2002 un colloque sur les récits de vie : livres de raison, journaux intimes (diaires), souvenirs, mémoires et autobiographies ainsi que correspondances privées lorsqu’elles permettent la reconstitution des parcours individuels et qu’elles éclairent sur les choix opérés. Tous les milieux seront envisagés, et, en particulier, les élites, mais l’accent sera également mis sur les groupes sociaux moyens ou inférieurs aussi bien urbains que ruraux, c’est-à-dire les petits officiers, les marchands, les artisans voire les paysans, qui sont souvent réputés avoir peu laissé de traces personnelles mais dont on trouve pourtant de nombreux écrits soit  manuscrits dans les collections des archives départementales soit édités dans les revues locales. A la présentation monographique d’un texte, à moins qu’il ne soit entièrement inédit et d’un intérêt exceptionnel, ont été préférées les interrogations croisées sur un thème précis menées à travers plusieurs textes et les études sur la longue durée ont été privilégiées. Enfin, une table ronde sera consacrée à la manière dont les chercheurs d’autres disciplines, littéraires et sociologues, abordent les récits de vie.

PROGRAMME
Jeudi 6 juin 2002, Salle des Actes
MATINEE (SALLE DES ACTES) (sous la présidence d’Yves-Marie Bercé)
9h  Accueil - Introduction du colloque par F-J. Ruggiu
Approches historiographiques
9h30 Michel Cassan (Université de Limoges), Les livres de raison, invention historiographique, usages historiques
10h  James S. Amelang (Université Autonome de Madrid), Popular Autobiography in Early Modern Europe : Many Questions, a Few Answers
10h30   Pause
Histoires de soi
11h  René Favier (Université de Grenoble), Livre de raison, loisirs, plaisirs. Le
journal de Pierre Philippe Candy, notaire dauphinois à la fin du 18e siècle
11h30  Caroline Callard (Université de Paris IV), Histoire et histoire de soi : journaux d’archivistes à Florence au 17e siècle
12h   Débats de la matinée
12h30-14h30  Pause

APRES-MIDI (SALLE DES ACTES) (sous la présidence d’Alain Lottin)
Constitution de l’expérience
14h30  Stéphane Jettot (Université de Paris IV), L’expérience du continent à travers les diaries de gentlemen anglais dans la seconde moitié du 17e siècle
15h  Anne de Mathan (Université de Brest), "Vivre sous la Terreur. Les documents
intimes à la rescousse de l'histoire social du politique".
15h30  Jean-Pierre Bardet (Université de Paris IV), Journal au fil de la guerre de 1914
16h   Pause
Regards quantitativistes
16h30  Stéphane Minvielle (Université de Bordeaux III), Démographes sans le savoir. Les comportements des élites bordelaises au 18e siècle au travers des sources du for privé
17h  Jean-Pierre Poussou (Université de Paris IV), Salaires et coût de la vie à travers les livres de raison
17h30   Débats de l’après-midi
18h   Fin de la journée

Vendredi 7 juin 2002
MATINEE (AMPHITHEATRE GUIZOT) (sous la présidence de Maurice Gresset)
L’histoire des femmes au miroir des écrits du for privé
9h  Scarlett Beauvalet (Université d’Amiens), Le travail de deuil à travers les écrits féminins du for privé aux 17e et 18e siècles
9h30 Amanda Vickery (Royal Holloway College), « Please Burn this that No Mortal Eyes May See it ». The Secrets of Women’s Sources in Eighteenth-Century England
10h  Isabelle Poutrin (Université de Paris XII), L’identité sociale dans les écrits autobiographiques féminins de l’Espagne moderne
10h30   Pause
Le corps et les sens
11h Michel Figeac (Université de Bordeaux III), Mémoires et correspondances, des sources au cœur de l’histoire des cinq sens
11h30  Isabelle Robin-Romero (Université de Paris IV), La santé dans les écrits du for
privé
12h   Débats
12h30-14h30  Pause
APRES-MIDI (SALLE DES ACTES)
Table ronde
Historiens, Littéraires, Sociologues : lectures croisées des écrits du for privé
(sous la présidence de Jean-Pierre Bardet)
14h-15h15 Première partie de la table ronde
15h15  Pause
15h45-17h Seconde partie de la table ronde
17h   Conclusions du colloque par J-P. Bardet

Auteurs et éditeurs, acteurs et spectacles, chambres et ateliers d’écriture, expositions. Thème de cette année : « La correspondance de voyage ». Information sur le site du festival :
http://www.festivalcorrespondance-grignan.com

Journées d'étude organisées par le Centre d'étude du 18e siècle (UMR 5050 CNRS), Université Paul-Valéry Montpellier 3

Les études récentes entreprises à partir de ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler « ego-documents « , tels les autobiographies, les journaux, les livres de raison, les mémoires et les correspondances montrent que l'analyse méthodique des informations sur la vie matérielle, les rencontres, transactions ou échanges, ainsi que les observations en apparence triviales ou fragmentaires nichées dans ces textes, peut enrichir la connaissance des stratégies mises en œuvre par les individus et les groupes. Ces documents qui constituent un vaste corpus, ouvert et cohérent, mais encore peu exploré, peuvent servir de supports à l’étude dans l'espace et dans le temps des liens tissés entre personnes, idées et objets.

Les outils informatiques sophistiqués aujourd'hui disponibles (systèmes d'informations géographiques, cartographie automatique, bases de données relationnelles, etc.) associés à de nouvelles méthodes de lecture des textes, rendent possible le traitement de grandes quantités d'informations de ce type, en particulier, leur formalisation et leur représentation dynamique. Il est ainsi possible de mettre en évidence les réseaux relationnels qui les structurent et les mobilisent.

L'enjeu est essentiel, car malgré son omniprésence dans le champ des sciences humaines, l'usage de la notion de réseau reste largement métaphorique. Sa représentation, quant à elle, se limite trop souvent à une simple association de points et de traits, qui gomme l'inscription de la relation dans le temps et dans l'espace, et occulte la nature, l'intensité et la fréquence des échanges. Il s'agit donc de réfléchir à une représentation enrichie du réseau, en le restituant dans sa profondeur, c'est-à-dire non pas comme un support inerte, mais comme une architecture vivante, avec des phases de construction, d'inflexion, de concurrence, de crise, de consolidation ou de mort.

Une véritable épistémologie des espaces et des réseaux relationnels est donc nécessaire à l'heure électronique. Un premier ensemble de communications pourrait explorer cette voie. Qu'est-ce qui fonde l'existence d'un réseau ? Les protagonistes en ont-ils conscience ? Comment l'éprouver ? Le chercheur ne crée-t-il pas en fait le réseau, sa cohérence et sa logique, en interprétant les informations au prisme de sa propre grille de lecture ? Peut-on en définitive proposer une définition pertinente du concept de réseau ?

Ces journées d'études voudraient également permettre de nouer un dialogue fructueux avec les praticiens des outils électroniques d'analyse et de représentation, en leur proposant de présenter des études de cas. Ces outils peuvent-ils être à l'origine d'une nouvelle heuristique pour l'étude des espaces et réseaux relationnels contenus dans les ego-documents ?

On pourra alors envisager de jeter les bases d'un espace d'échanges pluridisciplinaires entre historiens, littéraires, sociologues, géographes et informaticiens, afin d'élaborer ensemble une méthodologie, un agenda de recherches et proposer des instruments informatiques adaptés aux attentes des uns et des autres.
 

Pierre-Yves Beaurepaire (Université d'Orléans et UMR 5050 CNRS-Montpellier 3)
et Dominique Taurisson (UMR 5050 CNRS-Montpellier 3)

On trouvera le programme détaillé et le textes des communications sur le site :
http://egodoc.revues.org/octobre2002/index.htm

Correspondance et organisation des journées d'étude :

 Pierre-Yves Beaurepaire (Université d'Orléans et UMR 5050 CNRS)
 Faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines Département d'Histoire
 10, rue de Tours 45072 Orléans cedex 2
 Mail : pierre-yves.beaurepaire@wanadoo.fr
 Tél : (00 33) (0)2 38 49 47 01
 Fax : (00 33) (0)2 38 49 47 11

 Dominique Taurisson (Université de Montpellier 3 - UMR 5050 CNRS)
 Centre d'étude du 18e siècle - UMR 5050 du CNRS
 Université Paul-Valéry, 34199 Montpellier cedex 5
 Mail : dominique.taurisson@univ-montp3.fr
 Tél : (00 33) (0)4 67 14 24 25
 Fax : (00 33) (0)4 67 14 24 26

Colloque organisé par le Département de Langues et Littératures modernes (section de Français) de l'Université de Macerata, et par la Société internationale d'Etudes Greeniennes (Paris) . Renseignements : daniela.fabiani@unimc.it, tel : 0733/258065.

Mardi 29 octobre à partir de 16 h. :
Marie-Françoise Canérot : Julien Green ou l'impossibilité de sortir de la fiction
Joseph Murray : Julien Green et Adam : l'autobiographie et le mythe de l'enfance
Carole Auroy : Jeunes années. L'écriture du crépuscule
Hélène Dottin : Partir avant le jour. Poétique romanesque de l'autobiographie

Mercredi 30 octobre à partir de 9 h. :
Jean-François Bourgain : Partir avant le jour. Ecriture autobiographique et recherche du "pays perdu"
Michael O'Dwyer : Récit de mémoire et filiation spirituelle dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme
Valérie Catelain : Quand nous habitions tous ensemble . D'une conception stéréotypée du genre autobiographique à la libre expression de l'éveil d'une conscience
Michèle Raclot : Tradition et modernité dans l'écriture du Journal de Julien Green

Mercredi 30 octobre à partir de 15h :
Silvia Salvucci : l'initiation dans l'autobiographie de Julien Green
Edith Perry : Présence du narrateur dans Partir avant le jour
Monique Gosselin : le Journal : écriture de l'impromptu
Alvaro de La Rica : Un autre récit autobiographique : La fin d'un monde de Julien Green

Jeudi 31 octobre à partir de 9 h :
Annie Brudo : Images et métamorphoses du moi ches Julien Green nouvelliste
Daniela Fabiani : Une autobiographie singulière : L'histoie de Ralph
Antonella Leoncini Bartoli : "Une langue est un commentaire humain sur la création" : l'auto-traduction entre transposition et re-création

Organisée par l' Association pour l'Autobiographie . 1ère édition d'une manifestation consacrée au Journal personnel, à toutes ses formes et à toutes ses pratiques, destinée à devenir régulière. Elle se tiendra à la Maison des Ecrivains, 53 rue de Verneuil, 75006 Paris. 

Cette première « édition » sera consacrée aux journaux « monstres ». Nos journaux sont gros. Très gros. Trop gros ? Mais non, c’est leur charme ! Mais c’est aussi leur handicap... 5000 pages, 10000 pages… comment nous-mêmes les relire, comment un jour d’autres pourront-ils nous lire ?

Samedi matin, de 10h à 12h30, d’abord introduction au problème de la monstruosité diaristique par Philippe Lejeune. Puis présentation d’un cas : celui du journal de Jehan Rictus (1867-1933), totalement inédit, 153 volumes d’environ 200 p., en tout 34862 pages, disponible à la Bibliothèque Nationale. Discussion entre deux lecteurs (Gilles Alvarez, qui aura goûté le journal, et Philippe Oriol, qui l’a lu en entier). Lectures de textes. Discussion générale.

Samedi après-midi, 14h30-18h

Table ronde, 14h30-16h : la lecture des journaux monstres à l’APA (l’expérience des groupes de Lyon-1, Strasbourg, et des « lecteurs-ressources » qui se sont consacrés à un journal très étendu). La table ronde sera animée par Corine Pourtau.

Rencontre avec Joseph Morder, 16h30-18h : le journal-monstre au cinéma. Joseph Morder filme sa vie en Super-8 depuis 1968. La veille au soir, vendredi 15 novembre à 19h, une projection d'une partie de son journal aura lieu... dans un lieu encore à préciser.

Entrée gratuite, réservation nécessaire à la Maison des écrivains, au 01.49.54.68.80

Colloque de l'Université d'Artois. Organisation : Fabrice Thumerel, 40 rue du 1er mai, 59133 Seclin, 03.20.97.59.17

On pourra s'appyuer sur les quelques interrogations suivantes :
- Quelle est la part du singulier et quelle est la part de l'universel. Quelle est la part de l'autoanalyse et quelle est la part de l'analyse socioculturelle ?
- Quelle utilisation du sociologique A. Ernaux fait-elle, qui explique que les sociologues du champ littéraire s'intéressent à son oeuvre ? Quels rapports établir entre sa trajectoire sociale et son projet littéraire ?
- Comment Annie Ernaux met-elle en scène la tension entre son milieu d'origine et son milieu d'accueil, entre la "sous-culture" populaire et la "grande" culture bourgeoise ?
- En quoi a-t-on pu considérer son oeuvre comme "féministe" ? (En quoi a-t-on pu affirmer qu'elle a joué un rôle dans l'émancipation des femmes ?)
-Dans quelle mesure peut-on souscrire à la thèse - que rapporte l'auteur dans Se perdre (2001) - selon laquelle l'aliénation est un motif fondamentale de l'oeuvre entière ?
- Coment caractériser précisément cette langue et ce projet littéraire de l'entre-deux  ?

Journée d'études organisée par le Centre d'études du Roman et du Romanesque de l'Université de Picardie. Responsable, Alain Schaffner (Faculté des Lettres, Campus, 80000 Amiens). Lieu :  Faculté de droit, placette Lafleur, salle 214 (2ème étage).

9h45 Accueil des participants
10h00 Danielle Méaux, "L'empreinte des premiers ans"
10h30 Elisabeth Le Corre, "Du récit de formation au récit de déformation : la subversion du modèle (Kafka, lecteur de Dickens)"
11h00 Discussion

12h Déjeuner au restaurant "Le Bouchon", 10 rue Alexandre Fatton (03 22 92 14 32)

13h30 Retour à la Faculté de droit (après 13h30 les portes sont fermées)

14h Isabelle Casta, "L'enfance de l'art... criminel?"
14h30 Arnaud Huftier, "La double mort du roman policier"
15h Discussion et pause
15h30 Philippe Blondeau, "Une matrice du roman : le récit d'enfance chez André Dhôtel"
16h Discussion
16-h15 Jean-Louis Crimon, "L'enfance de l'art (à propos de Verlande avant-centre)"
16h45 Discussion et conclusion des débats.

               
Organisé par le Centre d’Etudes du Roman et du Romanesque de l’Université de Picardie (CERR) et le Centre de Recherches Littéraires « Imaginaire et Didactique » (CRELID) de l’Université d’Artois. Responsable du colloque : Alain Schaffner

Mercredi 27 novembre :

9h30 accueil des participants
Présidence de la Matinée : Alain Schaffner (Amiens).
9h45-10h15 Guillemette Tison (Arras) : « Le récit d’enfance : à (ne pas) mettre entre toutes les mains ? (1870-1900) »
10h15-10h45 Anne-Laure Seveno-Gheno (Rueil-Malmaison) : « De L’Enfant à Kim, regards croisés sur l’enfance dans les littératures d’expression française et anglaise à la fin du XIXe siècle ».
Discussion et pause
11h15-11h45 Mireille Labouret (Paris XII) et Denis Labouret (Paris IV) : « Enfances reparaissantes : Vingtras-Vallès, enfant de Balzac ? »
11h45-12h15 Valérie Dupuy (Toulouse): « “Noter sans suite ni transition” : déconstruction et reconstruction du récit d’enfance chez France, Loti et Proust »
Discussion

12h30-14h00 Déjeuner

Présidence de l’après-midi : Alain Goulet (Caen)
14h15-14h45 Anne Chevalier (Caen), « Espaces et enfances »
14h45-15h15 Marielle Macé (Paris IV) : « Naissance de la fable et thématisation de la fiction (J. Supervielle, E. Morante)»
15h15-15h45 Claude Coste (Caen) : « L’enfance musicale de Jean-Christophe »

Discussion et pause
16h15-16h45 Alexandre Gefen (Neuchâtel) : « C’est avec l’histoire que les enfants jouent : “récit d’enfance et poétique romanesque” »
16h45-17h15 Stéphane Chaudier (Lyon II) : « Proust et “Combray” : écrire l’origine »
17h15-17h45 Jacques Poirier (Dijon), « Je me souviens de mon cartable : sur Graveurs d’enfance de Régine Detambel »
Discussion
Dîner

Jeudi 28 novembre :

9h00 accueil des participants
Présidence de la Matinée : Michel Autrand (Paris IV)
9h15- 9h45  Alain Goulet (Caen), « Regards gidiens sur l’enfance »
9h45-10h15 Françoise Rétif (Rouen) : « Les Mémoires d’une jeune fille rangée : récit d’enfance et enfance d’une vocation »
10h15-10h45  Mireille Hilsum (Lyon III) « Aragon, “Le Mentir-Vrai” : un récit d’enfance problématique »
Discussion et pause
11h15-11h45 Fancine Dugast (Rennes II) : « Alain Robbe-Grillet : l’enfance dans la “cellule génératrice” »
11h45-12h15 Marie Dollé (Amiens), « Le Grand Cahier d’Agota Kristof, ou le refus du romanesque »
Discussion

12h30-14h00 Déjeuner

Présidence de l’après-midi : Francine Dugast (Rennes II)
14h15-14h45 Michel Autrand (Paris IV), « Poil de Carotte ou le non-récit d’enfance »
14h45-15h15 Laurent Demanze (Lille III) : « Pierre Bergounioux : le crépuscule des origines »
15h15-15h45 Anne Cousseau (Nancy), « Enfance et modernité contemporaine : l’épreuve de l’oubli et du silence, ou le “parler-mutique”»
Discussion et pause
16h15-16h45 Jean-Bernard Vray (St Etienne), « D’une traque à l’autre : le “vœu d’écriture” selon Patrick Drevet »
16h45-17h15 Bruno Curatolo (Besançon) : « Le sujet de l’infans dans quelques romans entre 1930 et 1960 »
17h15-17h45 Jacques Lecarme (Paris III) : « Le récit d’enfance chez Albert Cohen : O vous, frères humains »
Discussion. Fin des débats

Colloque organisé par les Universités Paris-III et Paris-VII, sous le patronage de l'Association Interdisciplinaire de Recherche sur l'Epistolaire, avec le soutien du Centre culturel suisse. Les séances du jeudi 27 et du samedi 29 auront lieu à l'Université Paris-VII, celle du vendredi 28 au Centre culturel suisse (Paris).
Contact : Yannick Seïté, 9 rue Saint-Barthélémy, 37100 Tours, seite@ccr.jussieu.fr
Propositions de communications accompagnées d'un texte de présentation de quelques lignes à adresser avant le 15 février 2002.
Le but du colloque est de renouveller les études sur la correspondance de Rousseau, en dépassant le simple usage documentaire qui en a été fait le plus souvent jusqu'à présent, pour l'étudier en elle-même, selon les axes suivants :
- La poétique épistolaire de Rousseau (usage de topoi, structure du message...)
- Postures épistolaires : se quereller, se plaindre, convaincre, consulter, être consulté... par lettres.
- Dialogues épistolaires (étude de tel échange donné, si possible hors des corpus convenus)
- Domaines (penser la musique, la botanique, le livre, l'éducation... dans des lettres).
- Usages (linguistiques, historiens, biographiques...) des lettres de Rousseau.

Journée d'étude organisée par la BNF, au grand auditorium du site François-Mitterrand, de 9h à 21 h. Entrée libre.
Le matin :
Philippe Devilliers : "Je suis né au Vietnam" (l'initiation indochnoise et le dérapage cambodgien)
Bertrand Poirot-Delpech : Le biographe amoureux
Mahmoud Hussein : Un demi-siècle avec les Arabes
Pierre Nora : Ne vous prenez pas pour un historien! (typologie du héros du biographe)
L'après-midi :
Françoise Peyrot : Le couvent du Seuil
Régis Debray : Tout dire, est-ce ne rien dire ? (les risques de l'éclectisme)
Madeleine Rébérioux (sous réserve) : Histoire immédiate, vraiment ?
Jean Daniel : Un observateur très engagé (avantage et péril de l'engagement)
Nadine Fresco : Biographie en portrait
Pierre Villepreux : L'amour du sport
Miguel-Angel Estrela : La musique
A 20h, projection de "Montaigne, Montesquieu, Mauriac : la raison des autres" réalisé par Gilbert Balavoine, 2002, durée 70 mn.

Colloque de la Société d'histoire littéraire de la France, Amphi Guizot, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris.

dernière mise à jour : 3 décembre 2002